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t médical. Cet oui»
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latation de prix, chez les Directeurs des messageries; 'Z^^i^ù^^^^^^i^^^ÊSÊk^^Jt^^^^-' recteur. - Les lettres non affranchies seront rigou-

,t pour la Belgique, chez Jules Géruaet, libraire, ni? jggjÇ~^^-==^-—^^g^-"^-^!^™^^^^---^ reusement refusées.

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LES CÉSARS EH SOUTANE ET EH JUPONS.

Goddam'! nos
facétieux et spi-
rituels voisins
les Anglais ont
bien raison de
se moquer de
notre gloire
militaire et de
nos victoires
du Maroc. En effet notre escadre et notre armée de
terre se sont bravement battues sous la conduite d'un
amiral et d'un maréchal. Comme te dit-très-bien le
Clironick, c'est à la ibis ridicule et odieux.

Est-ce qu'il appartient à des chefs militaires de di-
riger et d'enflammer leurs soldats? Allons donc! de
l'autre côté de la Manche on entend autrement tout
ce qui touche aux règles et aux convenances guerriè-
res. Aussi, là-bas, le soin de ranger les troupes en
ordre de bataille, de souffler dans leur âme l'ardeur
des combats est confié à qui ? à un évêque et à une
femme.

Dans la dévote Albion, les évêques se posent sain-
tement en colonels de grenadiers ; leur bréviaire est
lu théorie de la charge en douze temps ; leurs doigts
sacrés, au lieu de s'étendre pour- bénir, s'allonge-
raient volontiers pour distribuer des coups de sabre;
ils prêchent avec une touchante onction la bataille
et le carnage ; ils ont établi leur chaire évangélique
dans les corps de garde ; leurs homélies sentent la
poudre à canon et le schnick.

Au fait, pourquoi les pieux évêques d'Albion ne
retrousseraient-ils pas leurs moustaches et ne pren-
draient-ils pas des allures crânes et pourfendeuses
lorsque les saints missionnaires anglicans, ces apô-
Ires de la foi et de la charité, comme ils s'intitulent
eux-mêmes, ont transformé récemment le béat con-
ciliabule d'Exeter-Hall en une orgie de caserne, où
ils vociféraient, ainsi que des soudards ivres, et me-
naçaient de faire des cartouches avec leurs Bibles?
ElU .mon Dieu! nous n'avions pas besoin de cela
pour savoir qu'il ne manque pas de Cartouches-par-
roi ces vénérables Pritchards.

On ne s'étonnera pas qu'en voyant les évêques et
'es missionnaires justifier de la sorte leur sainte
mission, les dames anglaises aient éprouvé, elles
itussi, le besoin de soutenir leur renommée d'aus-
ta'e modestie et d'exquise délicatesse. En consé-
quence, ces ladies que leurs vignettes représentent si
Mondes et si frêles, qui poussent, dit-on, le scrupule
Pudibond au point de s'évanouir lorsqu'elles enten-
«Mt prononcer le mot brecches (culottes), se mêlent
wmilièrement aux tambours-majors et aux sapeurs.
Si vous révoquez en doute ces assertions touchant
façons troupières et cavalières des saints prélats
cl«es modestes ladies d'outre-Manche, lisez dans le

Herald le compte rendu de la distribution des dra-
peaux au 49e régiment d'infanterie légère; vous y
verrez d'abord que l'évêque de Winchester, après
avoir donné sa bénédiction aiîx drapeaux (la béné-
diction d'un Pritchard) a adressé à ces voltigeurs
une harangue des plus fulminantes et des plus bel-
liqueuses, qu'après avoir proclamé la gloire de l'An-
gleterre cl de ses enfans, il a exhorte les soldats du
régiment à être dignes de leurs ancêtres, à être tou-
jours prêts à tirer leur victorieuse épée contre les en-
nemis de la Grande-Bretagne. On dit même que le
saint prélat, afin de donner plut d'onction à son ser-
mon. L'a-entretenir-d'uïre <]carfhluu£time de jurons
d'une énergie tellement militaire que des chevaux
de hussards qui se trouvaient là s'en sont cabrés.

Au saint prélat a succédé une timide beauté britan-
nique, lady Pakenham, qui, mettant son bibi sur
l'oreille, a présenté les drapeaux aux porte-enseignes,
puis a exhorté les soldats, au nom du dieu des ba-
tailles, à continuer la tâche valeureuse qu'ils ont si
bien commencée, à se souvenir des innombrables
victoires qu'ils avaient remportées depuis les mon-
tagnes de l Amérique jusqu'à la grande muraille de
la Chine. La noble dame a jacassé sur ce ton mata-
more pendant une bonne heure. H est évident que les
Anglais veulent avoir aussi leur Jeanne d'Arc (à peu
de chose près toutefois). N'était-ce donc pas assez à
eux d'avoir brûlé l'héroïne d'Orléans sans la mettre
encore en caricature ?

Et maintenant nos braves voisins peuvent rire du
parasol du fils de l'empereur de Maroc, marque du
commandement. Ils ont un insigne bien autrement
guerrier : l'ombrelle de lady Pakenham.

Enfin, comment ne tremblerions-nous pas de voir
ces braves nous attaquer sous le commandement
d'un évêque général en chef, avec Mmc Pakenham
marchant à leur tête en guise de tambour et battant
la charge. En voilà une de charge !

('•Ai \ï

UH CONTE PENDANT L'ORAGE.

On se plaignait assez
généralement dans quel-
ques sociétés,—pas dans
toutes cependant, — que
M. Hector Berlioz se re-
posait par trop sur ses
lauriers.

Voilà tantôt dix ans
que sous le prétexte de
\ jouer du nouveau en mu-
sique ce célèbre sympho -
niste nous offrait inva-
riablement le même mor-
ceau dans 1ous ses .con-
certs. — Les amateurs
qui aimaient le plus le-
dit morceau commen-
çaient eux-mêmes à trou-
ver qu'il devenait quelque peu monocorde.

L'auteur deChidl-Haroldaux montagnes vient en-
fin de reprendre sa lyre, laquelle lyre est un piano,
quoi qu'en disent les poètes, et une nouvelle œuvre
non moins fantastique et non moins orageuse que
Child-Harold vient de faire son apparition chez tous
les marchands de musique.

Cette symphonie, ou si vous aimez mieux, celle
cantate, ou si vous préférez, cette épopée lyrique,
enfin ce n'importe quoi musical est intitulé uii Conte
pendant l'orage, et cette fois M. Hector Berlioz ne
s'est pas contenté des huit notes pour faire causer
ses personnages, il a eu recours pour la première fois
de sa vie à l'accessoire de la vulgaire poésie. L'auteur
des paroles d'un Conte pendant l'orage est M.Alexan-
dre Dumas, qui est seul capable de faire des contes
dans utes les circonstances de la vie et pendant tous
les bouieversemens de la nature.

Je n'ai pas encore entendu ce nouveau conte,qui se-
ra narré bien peu de fois cette année, s'il faut abso-
lument, pour l'agrément de la chose, qu'il soit racon-
té pendant un orage ; mais sans connaître la poésie
de M. Alexandre, qui peut' être fort remarquable,
j'avoue que je regrette infiniment les symphonies
primitives de M. Berlioz quand ses violons dialo-
guaient avec les hautbois, quand les clarinettes épan-
chaient leurs secrets dans l'oreille des cors,—sans
compter les soliloques de trombones qui venaient
brocher sur le tout.

Un concert pareil avait du moins tout le charme
du rébus, et vous n'ignorez pas que le rébus est le fort
du Charivari,sms compter que ces symphonies fan-
tastiques avaient encore d'autres rapports avec tous
les charivaris du monde.

Je n'entendais pas une seule fois la symphonie de
Child-Harold sans recueillir mes pensées à l'instar
d'un homme qui cherche le mot d'un logogriphe, ct
je me disais : « Voyons, que veut dire ce si bémol ?
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