MARDI 10 SEPTEMBRE 1844.
et de l'administration, à Paris, là J^hMÊÊ^ÊÊM fffi Mml F m mm fam en
Bureau de la rédactic
rue du croissant, 16 (hotel colbert).
TREIZIÈME ANNÉE. — N° 254.
OU KRAVl'RES, ET VIGNETTES sur BOIS.
paris, départemens. ~?^7^nS^^klSiHS^^^'T^S. ^^«oHg-fc I^BKiC. ' l.a collection complète do la nouvelle série, du t" jaw
ensation
médecin , A,_ moi,................... 15 fr. is fr. '1^ffi^^S',^^;5îî.-:-1k^âÊjk-^. flIÊPSi^-O ' vicr 1838 au si déc. ms, 18 vol. Prix. 380 fr.
ft^A^TmE..::............... so 36 . *~ ;°~ Cha^volnme......................... 30
.os iac?irS0lli et0'"! -|V m....................... 60 72 r?*^— On numéro Isolé avec lithographie...... » soc
à lire êt^ U°e'»tt! il abonnemens datent des 1er et «de chaque mois.
&*»-
ie. Priv ."'^siir1 , ,, .„• S^'- ; ':''Fl\W!'" W'^ MX'- VHE^HHHQffibll 0n reçoit en piment des abonnemens, les mar
. 13,ruRrf,.'i'«il[, on i
... s'abonne, pour la France et ! Etranger, ans bu- ^ WÊ^ÈÊÊMtïï dais à me sur le T -ésor et sur la Poste, et les effet.
' N-% n,.« du Journal, chez les Correspondons, les Li- 'Ml Cl Ai R^P8^ «« les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
braires, le» «recteur* de poste et, sans aucune au*- -^^^^ML^v'H^iall^Bj^^^WjY^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-
M «enlaUon de prix, chez les Directeurs des messageries ; ^Z^^^^^^^^m^ÊmÊMÙ^^^ «"ectoir. - Les lettres non affranchi* seront rigou-
• le ffiïi§| «>P°ur la Be'giqUe' BruxeÎes 're'reUSemenl ™*'
dlpartirontdek
!n demi-heu,, I
i soir,
rts, les
aire seroi
mail»}
LE SAINT HOMME PRITŒARl)
A SES OUAILLES.
Mes frères,
s trois semaines,!:
dix heures à „»
«M. NorhJ
•"S?8» **« fO. Les temps de l'afflic-
ntoliciîé, rut tion sont venus, affli-
(lîiaisoii dts l§îj^âî> geons-nous. Que tout
^étalement é /m^^^Sî homme d'Angleterre se
es pour ' ton. it^WsM"^ vêtisse de deuil et noue
tles départe. Ml^« à son chaPeau le crêPe
du désespoir. Que tou-
te femme se lamente
et me tricote des bas
de filoselle pour l'hi-
ver.
J'étais entre les mis-
sionnaires comme un
imes des journams
leniande pai* lettres al-
et règlement
nt; utile m
édical, et esl
jaunie. 1 vol.
où l'onreçoil
cins, ehiriu. // OT/7/ agneau tout blanc en
tvec l'indica. ^ L —He d.es b"eb 13 saus
che;je réjouissais mon
âme par des ablutions
de brandwin et je
maintenais mon corps florissant devant Dieu. J'étais
comme un vase d'élection to ut plein de soda-water,
une corne de parfums remplie du vin de Porto de la
sanctification ; j'honorais le Seigneur dans les biens
digérables de ce monde d'exil.Hélas! je ne serai bien-
tôt plus parmi les hommes qu'un missionnaire sans
crédit. Ainsi vécut dans Nephtali Abouad, le roi
d'Abou, quand il fut chassé par les gens de Gab !
Le vent de la colère divine visitera l'Angleterre,
et il; y aura des grincemens de dents d'Edimbourg à
Douvres, et des lamentations désespérées de Londres
à Liverpool.
Le sage et le juste se sont retirés à Exeter-Hall.
Exeter-Hall est ma tente, mon [asile, ma chaumière,
ma grotte. Que ceux qui veulent connaître la vérité
viennent et entendent. Laissez venir à moi les cok-
neys.
J'étais un homme pieux trafiquant de calicots, un
saint apôtre de l'évangile anglican, commerçant de
Aum. Je vendais dix ce qui m'avait coûté cinq, et
j'acceptais une prime de noix de coco. Les bénéfices
religieux que je tirais de ce négoce biblique, Pje les
CCS *«»
nlté de P«*f,ÎÎEÎ
ompenses mi"""
: l'aide dece«jgL
■ sont des p«u. , 1
>yes j»»^^' appliquais à fomenter la haine et le mépris contre
'î"«™^m*ZA 1eslouPs catholiques qui sont Français,et les Taïtiens
^^^ZA puisaient dans mes petits verres orthodoxes le désir
'" frapper par le glaive et de tuer par le mousquet,
dit l'Apocalypse ? « Tu poursuivras les pervers
, ivi'*e[s eUe leur laisseras ni repos ni trêve non plus qu'aux
"prix • • *' lmpies' afm <ïue le saint nom de Dieu soit 8loriflé- "
lires! '- a '^sso> '-es impies et les pervers, ce sont les Français.
La moisson mûrit sous les clartés de ma parole,
el les Français récoltèrent des coups de fusil. On
|e* avait supprimé les combustibles, afin de plaire
au Seigneur; on leur distribua des rations de balles
P0ur être agréable à celui qui est en haut.
t économie
55.
;rois?ant, !»■
Pendant que ces choses se passaient à la face de
l'île, je continuais à vendre le madapolam et à boire
le rhum delà consolation, doux spectacle qui édifiait
Taï'ti en général et la reine Pomaré en particulier.
Quelle reine et quelle femme! mes frères. Une
coupe d'ambroisie avec des épaules d'acajou, un ta-
bernacle de sainteté avec des yeux noirs charmans,
un sanctuaire d'anglicanisme avec des bras potelés
et une taille de Vierge mère.
Cependant je la consolais et je chantais mes psau-
mes, lorsque l'Amalécite d'Aubigny me plongea dans
les humides cachots de la persécution. Vous savez le
reste, mes frères.
Eh bien ! pour avoir bouleversé le protectorat
français, fait éclater la révolte et fait couler le sang
des Moabites gaulois, pour avoir semé le bon grain
de la colère contre Rruat, et lancé l'archipel dans la
voie bienheureuse de la guerre, la France ne m'ac-
corde que vingt-cinq mille francs.
Vingt-cinq mille francs, soit mille guinées ! Une
misère. Encore s'ils étaient annuels et viagers, on
pourrait, à la rigueur, vivre avec cela ; on arrange-
rait sa pauvre existence en conséquence; on se pri-
verait, on se gênerait, on souffrirait un petit peu
pour être en exemple au monde ; mais point : on me
donnera mille guinées, une fois payées, puis, bon-
soir, n, i, ni, c'est fini.
Amère raillerie ! Et voilà comment la vertu est
récompensée! Soyez donc missionnaire après cela !
Parole de Pritchard, c'est à renoncer à l'exploitation
du sauvage par la Bible.
Qu'est-ce qu'on veut donc que je grignotte avec
mes vingt-cinq mille balles ? Mais c'est l'affaire d'un
trimestre de prédications, mêlées de soupers reli-
gieux et de collations bibliques. Je réclame comme
un seul anglican.
Au prochain consulat je m'arrangerai pour faire
brûler un vaisseau français, alors l'indemnité sera
sans doute plus forte.
Vingt-cinq mille francs pour une sédition, cent
mille francs P°J^^^^die. il faut bien que cha-
cun Vive. /^^A*p7%iMME PRITCHARD.
f M. Guizot, tout fier de n'avoir accordé à l'Angle-
terre qu'une demi-satisfaction, semble avoir voulu
rajeunir une vieille pantalonnade italienne.
— Moi ! s'écrie Pantalon, me mettre à genoux de-
vant vous ! on me couperait plutôt en morceaux.
— Cependant il le faut.
— Laissez donc! cela ne se peut pas.
— Je le veux.
— Eh bien, non ! Jamais, jamais, jamais !
— Ah, jamais, jamais? Alors, mon pauvre Panta-
lon, gare à ton dos!
— Un instant, seigneur, écoutez-moi un peu. Je
pourrais vous proposer un petit accommodement
où l'honneur serait satisfait de part et d'autre.
— Parle vite.
— Pour rien au monde, je ne me mettrais à ge-
noux devant vous. Mon amour-propre s'y oppose,
je vous en préviens.
— Oui-dà !
— Seulement, si vous y tenez absolument.....
— Eh bien?
— Eh bien, je me mettrai à genoux derrière.
LE HANNETON ET LE MINISTRE.
Ce n'est pas
; un conte en
l'air, bien qu'il
s'agisse d'un a-
nimal qui vole.
Le Charivari
a raconté com-
ment M. de Mac-
au avait dû son élévation aux papillons. On ne se
et de l'administration, à Paris, là J^hMÊÊ^ÊÊM fffi Mml F m mm fam en
Bureau de la rédactic
rue du croissant, 16 (hotel colbert).
TREIZIÈME ANNÉE. — N° 254.
OU KRAVl'RES, ET VIGNETTES sur BOIS.
paris, départemens. ~?^7^nS^^klSiHS^^^'T^S. ^^«oHg-fc I^BKiC. ' l.a collection complète do la nouvelle série, du t" jaw
ensation
médecin , A,_ moi,................... 15 fr. is fr. '1^ffi^^S',^^;5îî.-:-1k^âÊjk-^. flIÊPSi^-O ' vicr 1838 au si déc. ms, 18 vol. Prix. 380 fr.
ft^A^TmE..::............... so 36 . *~ ;°~ Cha^volnme......................... 30
.os iac?irS0lli et0'"! -|V m....................... 60 72 r?*^— On numéro Isolé avec lithographie...... » soc
à lire êt^ U°e'»tt! il abonnemens datent des 1er et «de chaque mois.
&*»-
ie. Priv ."'^siir1 , ,, .„• S^'- ; ':''Fl\W!'" W'^ MX'- VHE^HHHQffibll 0n reçoit en piment des abonnemens, les mar
. 13,ruRrf,.'i'«il[, on i
... s'abonne, pour la France et ! Etranger, ans bu- ^ WÊ^ÈÊÊMtïï dais à me sur le T -ésor et sur la Poste, et les effet.
' N-% n,.« du Journal, chez les Correspondons, les Li- 'Ml Cl Ai R^P8^ «« les maisons de Banque de Paris. - Tout ce qui
braires, le» «recteur* de poste et, sans aucune au*- -^^^^ML^v'H^iall^Bj^^^WjY^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-
M «enlaUon de prix, chez les Directeurs des messageries ; ^Z^^^^^^^^m^ÊmÊMÙ^^^ «"ectoir. - Les lettres non affranchi* seront rigou-
• le ffiïi§| «>P°ur la Be'giqUe' BruxeÎes 're'reUSemenl ™*'
dlpartirontdek
!n demi-heu,, I
i soir,
rts, les
aire seroi
mail»}
LE SAINT HOMME PRITŒARl)
A SES OUAILLES.
Mes frères,
s trois semaines,!:
dix heures à „»
«M. NorhJ
•"S?8» **« fO. Les temps de l'afflic-
ntoliciîé, rut tion sont venus, affli-
(lîiaisoii dts l§îj^âî> geons-nous. Que tout
^étalement é /m^^^Sî homme d'Angleterre se
es pour ' ton. it^WsM"^ vêtisse de deuil et noue
tles départe. Ml^« à son chaPeau le crêPe
du désespoir. Que tou-
te femme se lamente
et me tricote des bas
de filoselle pour l'hi-
ver.
J'étais entre les mis-
sionnaires comme un
imes des journams
leniande pai* lettres al-
et règlement
nt; utile m
édical, et esl
jaunie. 1 vol.
où l'onreçoil
cins, ehiriu. // OT/7/ agneau tout blanc en
tvec l'indica. ^ L —He d.es b"eb 13 saus
che;je réjouissais mon
âme par des ablutions
de brandwin et je
maintenais mon corps florissant devant Dieu. J'étais
comme un vase d'élection to ut plein de soda-water,
une corne de parfums remplie du vin de Porto de la
sanctification ; j'honorais le Seigneur dans les biens
digérables de ce monde d'exil.Hélas! je ne serai bien-
tôt plus parmi les hommes qu'un missionnaire sans
crédit. Ainsi vécut dans Nephtali Abouad, le roi
d'Abou, quand il fut chassé par les gens de Gab !
Le vent de la colère divine visitera l'Angleterre,
et il; y aura des grincemens de dents d'Edimbourg à
Douvres, et des lamentations désespérées de Londres
à Liverpool.
Le sage et le juste se sont retirés à Exeter-Hall.
Exeter-Hall est ma tente, mon [asile, ma chaumière,
ma grotte. Que ceux qui veulent connaître la vérité
viennent et entendent. Laissez venir à moi les cok-
neys.
J'étais un homme pieux trafiquant de calicots, un
saint apôtre de l'évangile anglican, commerçant de
Aum. Je vendais dix ce qui m'avait coûté cinq, et
j'acceptais une prime de noix de coco. Les bénéfices
religieux que je tirais de ce négoce biblique, Pje les
CCS *«»
nlté de P«*f,ÎÎEÎ
ompenses mi"""
: l'aide dece«jgL
■ sont des p«u. , 1
>yes j»»^^' appliquais à fomenter la haine et le mépris contre
'î"«™^m*ZA 1eslouPs catholiques qui sont Français,et les Taïtiens
^^^ZA puisaient dans mes petits verres orthodoxes le désir
'" frapper par le glaive et de tuer par le mousquet,
dit l'Apocalypse ? « Tu poursuivras les pervers
, ivi'*e[s eUe leur laisseras ni repos ni trêve non plus qu'aux
"prix • • *' lmpies' afm <ïue le saint nom de Dieu soit 8loriflé- "
lires! '- a '^sso> '-es impies et les pervers, ce sont les Français.
La moisson mûrit sous les clartés de ma parole,
el les Français récoltèrent des coups de fusil. On
|e* avait supprimé les combustibles, afin de plaire
au Seigneur; on leur distribua des rations de balles
P0ur être agréable à celui qui est en haut.
t économie
55.
;rois?ant, !»■
Pendant que ces choses se passaient à la face de
l'île, je continuais à vendre le madapolam et à boire
le rhum delà consolation, doux spectacle qui édifiait
Taï'ti en général et la reine Pomaré en particulier.
Quelle reine et quelle femme! mes frères. Une
coupe d'ambroisie avec des épaules d'acajou, un ta-
bernacle de sainteté avec des yeux noirs charmans,
un sanctuaire d'anglicanisme avec des bras potelés
et une taille de Vierge mère.
Cependant je la consolais et je chantais mes psau-
mes, lorsque l'Amalécite d'Aubigny me plongea dans
les humides cachots de la persécution. Vous savez le
reste, mes frères.
Eh bien ! pour avoir bouleversé le protectorat
français, fait éclater la révolte et fait couler le sang
des Moabites gaulois, pour avoir semé le bon grain
de la colère contre Rruat, et lancé l'archipel dans la
voie bienheureuse de la guerre, la France ne m'ac-
corde que vingt-cinq mille francs.
Vingt-cinq mille francs, soit mille guinées ! Une
misère. Encore s'ils étaient annuels et viagers, on
pourrait, à la rigueur, vivre avec cela ; on arrange-
rait sa pauvre existence en conséquence; on se pri-
verait, on se gênerait, on souffrirait un petit peu
pour être en exemple au monde ; mais point : on me
donnera mille guinées, une fois payées, puis, bon-
soir, n, i, ni, c'est fini.
Amère raillerie ! Et voilà comment la vertu est
récompensée! Soyez donc missionnaire après cela !
Parole de Pritchard, c'est à renoncer à l'exploitation
du sauvage par la Bible.
Qu'est-ce qu'on veut donc que je grignotte avec
mes vingt-cinq mille balles ? Mais c'est l'affaire d'un
trimestre de prédications, mêlées de soupers reli-
gieux et de collations bibliques. Je réclame comme
un seul anglican.
Au prochain consulat je m'arrangerai pour faire
brûler un vaisseau français, alors l'indemnité sera
sans doute plus forte.
Vingt-cinq mille francs pour une sédition, cent
mille francs P°J^^^^die. il faut bien que cha-
cun Vive. /^^A*p7%iMME PRITCHARD.
f M. Guizot, tout fier de n'avoir accordé à l'Angle-
terre qu'une demi-satisfaction, semble avoir voulu
rajeunir une vieille pantalonnade italienne.
— Moi ! s'écrie Pantalon, me mettre à genoux de-
vant vous ! on me couperait plutôt en morceaux.
— Cependant il le faut.
— Laissez donc! cela ne se peut pas.
— Je le veux.
— Eh bien, non ! Jamais, jamais, jamais !
— Ah, jamais, jamais? Alors, mon pauvre Panta-
lon, gare à ton dos!
— Un instant, seigneur, écoutez-moi un peu. Je
pourrais vous proposer un petit accommodement
où l'honneur serait satisfait de part et d'autre.
— Parle vite.
— Pour rien au monde, je ne me mettrais à ge-
noux devant vous. Mon amour-propre s'y oppose,
je vous en préviens.
— Oui-dà !
— Seulement, si vous y tenez absolument.....
— Eh bien?
— Eh bien, je me mettrai à genoux derrière.
LE HANNETON ET LE MINISTRE.
Ce n'est pas
; un conte en
l'air, bien qu'il
s'agisse d'un a-
nimal qui vole.
Le Charivari
a raconté com-
ment M. de Mac-
au avait dû son élévation aux papillons. On ne se
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Kommentar
unidentifizierte Signatur
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Septembre (No. 245-273), S. 989
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg