Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Le charivari — 13.1844

DOI Heft:
Décembre (No. 335-365)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.17365#1320
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
loin de 1 e N
ripent et,

11 P'us clair)

»ÎMER€Et

fermierd'A^j
ei»ce dépoli

> 53 (maison
e sPécialemeDf
ices pour tous
es départemem

C«, rue du

plMANCHE 1« DÉCEMBRE 1844.

^fo la rédaction et de l'administration, à Paris, ^^^fe^lR^B» tW\ . PuLHant chaque jour un nouveau dessin en lithogi^pliie,

' a„e „„ croissant, 16 (hotel couut). /'^^^Sj^^^^WÊÊi k uÉvak ^ ™ "GKETTES S™ »«>«•

TREIZIÈME ANNÉE. — N°:335.

paris, dkp artésiens. ^"^^^^^^ÊSÊ^t^^^^^"ïifP^^Wilt~^ La collection complète de la nouvelle série, dm erjas,

^oia mois... ................ 45 fr. 48 fr. ^^^' Si^^^^S^^^^^^^^^éM^&'M^1^^^^^^ vier4838 au Si déc. 1843, 13 vol. Prix. 390 fr. »

Sij mois...-"-.....••■......• 30 36 ^^s^i!^^^^^BBÊW^^^^^^^^^^^Sss^^.«^/M&^^^^:^ Chaque volume......................... 30

Cn an........................ 60 72 ItP^' WBcwÊÊX :1W ^ff^r^^^^^^" Un numéro isolé avec lithographie...... » 50 c.

abonnemcns datent des 1«r et 16 de chaque moiB.

_ 1 u- tiré, . <5^Œ^^^[^BSSHH JÈÈmlFtM ( \-U ' Ht\ ÏW^«BlSï-f CE 1 0n reçoit en r, renient des abonnemens, les map

,m «ai'onnc, pour la France et l'Etranger, aux bu- BîllaiÎÉSMtBMi^B dKŒÊBÊLMlv&QFt KsRiilïSWllIW ~IS rtoi= - . ■■■ • . 1 i, . ,

"n , 1 1... 1 „ r j 1 t- ^MH|HraS!V MÈËHÊ(1$-?Ty~^tk}{c^L W%%WmmkKt\l\ l dats à vue sur le "esor et sur la Poste, et les effets

„„,i du Journal, chez les Corrcspondans, les Li- g^i^^^Baea^T^ mWMm/Jf/ià\ miwËk. ^^^^Ê^MMlUi'. =„.. 1 „ in- J .

"* r,- . , ., , <fe^^TgMOi»3LJ JEffixMu j Bfi (M / JJËa Wèéf^!sFmiV°^ sui 168 «wiimii» de Banque de Pans. — Tout ce qu

,„,:rp« es Directeurs de poste, et, sans aucune aug- TëS^TzSmgf&g^KÊmL ^SœSÊBÊAst&S&ëtiËÊÊi jSI-^srN^——EpZ. , . , =. j , ,,

l.rairea. > ■ . s 4^ <:t:^^^&9^Mk^^^^^^S(mB§SB^^m. '^ST^b. ^SrrvS» concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di-

...mt on de prix, chez les Directeurs des messageries; 7^' ^^^^T^^'^^^ll lBrn^r»Tl " i il „„ , , . _ ,. '

g, la „.W chez .ules Gérant, ^e, ru. ^^^^^^^^^^^^^^ ~„7" ^ ^

LE CHARIVARI.

INSUBORDINATION DE H. BllfiEAUD.

•ourse.

is premiers vota
nt ml» en w

LE

Stalles d'orcîiesi.

_ debalcon,
Loges de galène,
Loges fetm«eii

le comprend e, ae
et daD8

irrait cofflpW*1^,
lS la direction, ei

.«î ont eu le P1US

eefflorescenefV
_ Pris : * "

Du jour
où le chef
du Cabinet
pronon ç a
sa fameu-

ois et reglemi m\M --=/^ guerre, et

M'fant, utile; .^W^islf/:^^» accessoire
ï médical, d i .j^JUBLW^m ment trai-

^ royaume, li ^^^^■■kyjj^-. ta le dieu

>3? où l'onre; " - ; ^ ■l^^^H^^^l'• Mars de

polisson,il
put comp-
ter sur un
nouvel en-
nemi, un
ennemi ir-
réconcilia-
ble dans la personne de M. Bugeaud.

M. Bugeaud traite le maréchal Soult de ganache,
et prétend personnifier à lui seul le dieu Mars.

Certes, s'il n'avait écouté que les conseils de son
ressentiment, M. Bugeaud aurait envoyé un cartel à
M. Guizot ponr le punir de sa témérité. Il l'aurait
ajusté et châtié à bout portant ou à cinquante pas au
choix, en équerre ou en losange ou en trapèze. Mais à
force de se frotter aux avocats et aux Arabes, le duc
(l'Isly s'est façonné aux formes parlementaires et
orientales ; il est devenu bavard et rusé, proclamâ-
tes et poëte orientaliste; en lui se sont mariés la
force du lion et la prudence du boa, l'austérité du
chameau et la rouerie de l'autruche, qualités qui
font de lui un ennemi acharné, audacieux , mais
souple, et conséquemment dangereux.

M. Bugeaud, ayant donc renoncé à toute espèce
ûe cartel, s'est contenté, depuis le mot de M. Gui-
iot si humiliant pour Napoléon, de faire à ce pédant
une guerre sourde, incessante, épigrammatique, à
la manière de M. Dupin, ce loustic ken souliers fer-
res.

On se rappelle cette phrase perfide du rapport de
le gouverneur-général sur la bataille de l'Isly :
" On ne dira plus maintenant que la guerre est un
^ jeu de ia foii.e et du hasard », et comme corollaire
a cette épigramme, voici qu'au des?ert du banquet
offert au vainqueur des Marocains par la' viiie -de
Marseille, le même M. Bugeaud a prononcé un speecrW
en français-turc, où il déplore « que la diplomatie!,
a,t si mal profité des trois victoires remportées su
tPrre et sur mer par nos braves troupes contre A:
ei'-Rhaman. « Tirez votre dédain, monsieur Gui2
ct vous, monsieur Soult, votre rouillarde, et pari£z
*«e botte-là.

'Oila donc un subordonné du ministère qni iriti-

laftlle

lif

^ ^&a3Bflggiin ■nBswf*'—

que les actes du ministère ! voilà un soldat qui viole
les règlemens par lesquels M. Soult défend aux sol-
dats d'avoir une pensée, de s'exprimer et de connaî-
tre l'orthographe !... C'est-à-dire que M. Bugeaud est
en état avéré d'insubordination, qu'il est son propre
ministre à lui-même, qu'd se moque de M. Guizot et
de son dédain, de M. Soult et de son terre-neuvien.

0 ministère puissant,où est ta force? Ministère
compact, où est ton unité ? 0 brave ministère, si ter-
rible envers les caporaux qui lisent les journaux
et les sergens qui composent des chansons, tu n'es
pas aussi intrépide envers les maréchaux de France!
Brutal avec les petits, impuissant avec les forts, voi-
là ton lot.

Cependant le duc d'Isly promène ses lauriers dans
Paris; il dîne chez le roi et ne met pas le pied au mi-
nistère de la guerre. M. Gimot et M. Soult sont ca-
pables, pour se venger, de le saisir par derrière et de
le nommer pair de France à bout portant.

On lit dans la Revue de Paris t

» M. d'Haubersaert, député doctrinaire dont l'élec-
» tion ne se fait pas toute seule, s'est donné le plai-
» sir d'une promenade en mer : surprise par le gros
» temps, l'embarcation qui le portait a failli som-
» brer. « A quoi pense donc d'Haubersaert, d'aller
» s'exposer à se noyer! s'est écrié M. Guizot en ap-
« prenant le danger qu'avait couru son ami ; nesait-
» il pas qu'il a un mauvais arrondissement ? »

Nous félicitons bien sincèrement M. d'Haubersaert
d'avoir échappé à la noyade ; mais nous espérons
bien que son élection est définitivement coulée
bas.

M.

0 vani*3 des gloires
et d"1" jrnues de ce
rr ae ! M. Orfila et
.ires oracles asser-
mentés de l'école de
médecine et de la cour
d'assises s'imaginaient
être les Christophe
Colomb de l'acide ar-
sénieux et n'avoir pas
laissé la moindre dé-
couverte à glaner dans
le champ aussi vaste
que fertile de la mort-
aux-rats. Illusion rian-
te et flatteuse qui devait-être bientôt déçue !... Ils s'é-
taient trop hâtés de &^ couronner de lauriers et de
potasse, ces habiles démsheurs de poisons, car voici
une nouvelle capable d'empoisonner leur triomphe.

Ils croyaient jouer de l'appareil de Marsh comme
Sivori du violon et Thalberg du piano ; ils croyaient
tirer de ce charmant instrument tout le parti et tout
le résidu possibles; ils ne pensaient pas qu'il pût sur-
gir en ce genre un virtuose supérieur. Ils s'écriaient,
dans leur présomptueux énivrement, qu'il n'y avait
rien à faire après eux, parce qu'ils parvenaient à ex-
traire d'une dose arsenicale transfusée dans un corps
d'homme quelques milligrammes de poison s'épa-
nouissant en taches jaunâtres sur une assiette. Eh
bien 1 il s'est rencontré un chimiste parlementaire
qui, bien autrement habile, a su extraire d'une bou-
lette arsenieuse des votes électoraux bien pensans.
Vous me direz que ce sont toujours des taches.

Voici comme on raconte ce prodige de la chimie
centriëre.

Dans une petite ville du Finistère, une femme Grail
avait, de concert avec son amant, empoisonné son
cher mari.Tous deux avaient été condamnés à la pei-
ne capitale; mais, outre son talent pour assaisonner
le potage conjugal, la dame possédait dix parens é-
lecteurs. Ceux-ci auraient écrit à M. de Lascazes,
leur représentant ministériel, que leurs votes aux
prochaines élections dépendraient de la grâce de la
condamnée. On ajoute que cette grâce aurait été
immédiatement sollicitée et obtenne. Le fait est
très rassurant et très consolant pour les époux, en
ce moment surtout où l'hymen paraît avoir adopté
l'habitude de rédiger sa cuisine d'une façon très mal-
saine.

Il est entendu désormais qu'il suffit de posséder
des électeurs dans sa famille pour innocenter les ra-
goûts les plus fâcheux.

Jadis les condamnés se réfugiaient dans les églises
qui avaient droit d'asile, aujourd'hui ils se réfugie-
ront dans une urne à scrutin.

Avec un parent électeur, on pourra se permettre
impunément la contravention ; — avec quatre pa-
rens électeurs, on se lâchera sans crainte le délit ; —
avec huit parens électeurs, on encourra sans le
moindre inconvénient les circonstances les plus ag-
gravantes ; — enfin, avec dix parens électeurs et .au
delà, oh ! alors toutes les légèretés deviendront per-
mises. On sera libre d'être une Brinvilliers, un
Cartouche, un Mandrin, un Lacenaire ad libitum.

Et la charte-vérité n'en continuera pas moins de dé-
clarer que tous les citoyens sont égaux devant la loi.

La-cour d'assises de Nantes va juger deux af-
faires de presse. Il faut bien combler les vides faits
par l'amnistie.

Espérons que les jurés de Nantes ne seront ni as-
sez probes ni nssez libres pour aider à l'exécution
de cette promesse de juillet : « La presse sera traitée
autrement que par le passé. »Autrement,en effet, car
elle est traitée plus mal.
Bildbeschreibung
Für diese Seite sind hier keine Informationen vorhanden.

Spalte temporär ausblenden
 
Annotationen