CALENDRIER DU CHARIVARI
. ^ S'a"') "nir leurs >mmen?es ieuilletons et de
(.est le mois des bourdes politiques, donner des chers-d'œuvre.
commerçâtes, littéraires.et autres Hfr W\ C'est le mois dans lequel ils augmen-
Tous les ans, au mois d avnl Abu-el- Jffcù*i\ \ tent lu lorm^ et diminuent la ma-
K.ader est lait prisonnier,— on du moins I^^HKV tière
il va l'être à Pâques... ou à la Trinité. Hr r,.' . ,„__• . , , .
Au mois d'avril les recettes du budget BL. Jtf\\ „ deS Pr0SPectus de tous
doivent balancer les dépenses. HK^v'--1r7/ )|W S nr ■
Les ministres se proposent de propo- £aB^Sèf I j= m°1S S ProSrammes ro'lllques-
ser une loi sur la responsabilité ministé- ^HHB&yS^v'.. La charte doit devenir une vérité,
rielle. ~^SbNp^"%PK Le faïencier Lebœuf sera nomme dé-
Les sociétés en action vont distribuer pulé et fera preuve d'intelligence,
leurs dividenles. C'est le mois des mystifications.
ItïïAÏÏ. — Changements de saisons, mainville, Chatou, Sanit-Mandé
de pantalons et d'ofinions. ^NS^N et autres ueux qu'il appelle
Au mois de mai, la nature revêt ses V\\ champêtres.
abits de fête et l'humanité cesse de \\n Les Tuileries et le Luxembourg
chvnter son éternelle romance : Joli mois naJ * se peuplent de vieux, de catar-
de mi, quand reviendras-tu? ' \\v\\ rheux, de goutteux, d'éreintés,
La grde municipate fait comme la ) 9"' tiennent se ravigolter aux
nature, è'A. change de peau, et se mon- rayons du soleil,
tre à nos yeux éblouis dans tout l'éclat '^^^J^^w^Ji maxime qui n'est pas hors
de sa grande tene de printemps. "*"*%3mf- DE SAIS0N-
Le soleil sourit les fleurs s'épanouis- ^*sr En avril
sent, les oiseaux gazouillent, le Pari- i Ne 1ulttez Pas un fiL
sien prend sa #ée et s'abat sur les En mai
gazons poudretf de Boulogne , Ro- ^ Quittez- ce que vous voudrez.
a vin - Les jours les plus g loue une chambre a Montrouge - a
longs de l'année, - premières cha- ^ Passy, - a Bercy ou a \aug,rard : il
leurs, - dé-arts pour la campagne. ^Bk n°mme ? ^ ^P"9™'
Le soleil est dans toute sa force, il /^wT^i, Eq ce mois éclatent ,es bouteilles de
brûle, il enflamme tout ce qu'il regarde AV«ii Champagne et les fortes passions,
en face. Paris est une fournaise. ÊÈê^J U )tàm M Quand il pleut à la Saint-Médard,
On passerait sa vie en chemise si la *wWËm 'WvwhI n'importe quoi,—il en pleut pendant
décence et monseigneur le préfet de po- sIBfe ;ip^HHL quarante jours consécutifs.
ice ne s y opposaient pas. I L# m "iJKÉ# maxime encore plus d . saison.
Les modes parisiennes prêchent dans v^^^ ^sesafc^a^
le désert; la mode, c'est le peignoir, - Si vous n'êtes pas bêle,
c'est la robe de chambre, c'est le moins «- k\ ; Prenez garde au soleil,
qu'on peut, tant qu'on peut. mFEr\ Cb> Car> Pour les maux de iêle> ■
Le Parisien cherche l'herbe et le fi ais, ^ffi0 11 »'« Pas son PareiL
. ^ S'a"') "nir leurs >mmen?es ieuilletons et de
(.est le mois des bourdes politiques, donner des chers-d'œuvre.
commerçâtes, littéraires.et autres Hfr W\ C'est le mois dans lequel ils augmen-
Tous les ans, au mois d avnl Abu-el- Jffcù*i\ \ tent lu lorm^ et diminuent la ma-
K.ader est lait prisonnier,— on du moins I^^HKV tière
il va l'être à Pâques... ou à la Trinité. Hr r,.' . ,„__• . , , .
Au mois d'avril les recettes du budget BL. Jtf\\ „ deS Pr0SPectus de tous
doivent balancer les dépenses. HK^v'--1r7/ )|W S nr ■
Les ministres se proposent de propo- £aB^Sèf I j= m°1S S ProSrammes ro'lllques-
ser une loi sur la responsabilité ministé- ^HHB&yS^v'.. La charte doit devenir une vérité,
rielle. ~^SbNp^"%PK Le faïencier Lebœuf sera nomme dé-
Les sociétés en action vont distribuer pulé et fera preuve d'intelligence,
leurs dividenles. C'est le mois des mystifications.
ItïïAÏÏ. — Changements de saisons, mainville, Chatou, Sanit-Mandé
de pantalons et d'ofinions. ^NS^N et autres ueux qu'il appelle
Au mois de mai, la nature revêt ses V\\ champêtres.
abits de fête et l'humanité cesse de \\n Les Tuileries et le Luxembourg
chvnter son éternelle romance : Joli mois naJ * se peuplent de vieux, de catar-
de mi, quand reviendras-tu? ' \\v\\ rheux, de goutteux, d'éreintés,
La grde municipate fait comme la ) 9"' tiennent se ravigolter aux
nature, è'A. change de peau, et se mon- rayons du soleil,
tre à nos yeux éblouis dans tout l'éclat '^^^J^^w^Ji maxime qui n'est pas hors
de sa grande tene de printemps. "*"*%3mf- DE SAIS0N-
Le soleil sourit les fleurs s'épanouis- ^*sr En avril
sent, les oiseaux gazouillent, le Pari- i Ne 1ulttez Pas un fiL
sien prend sa #ée et s'abat sur les En mai
gazons poudretf de Boulogne , Ro- ^ Quittez- ce que vous voudrez.
a vin - Les jours les plus g loue une chambre a Montrouge - a
longs de l'année, - premières cha- ^ Passy, - a Bercy ou a \aug,rard : il
leurs, - dé-arts pour la campagne. ^Bk n°mme ? ^ ^P"9™'
Le soleil est dans toute sa force, il /^wT^i, Eq ce mois éclatent ,es bouteilles de
brûle, il enflamme tout ce qu'il regarde AV«ii Champagne et les fortes passions,
en face. Paris est une fournaise. ÊÈê^J U )tàm M Quand il pleut à la Saint-Médard,
On passerait sa vie en chemise si la *wWËm 'WvwhI n'importe quoi,—il en pleut pendant
décence et monseigneur le préfet de po- sIBfe ;ip^HHL quarante jours consécutifs.
ice ne s y opposaient pas. I L# m "iJKÉ# maxime encore plus d . saison.
Les modes parisiennes prêchent dans v^^^ ^sesafc^a^
le désert; la mode, c'est le peignoir, - Si vous n'êtes pas bêle,
c'est la robe de chambre, c'est le moins «- k\ ; Prenez garde au soleil,
qu'on peut, tant qu'on peut. mFEr\ Cb> Car> Pour les maux de iêle> ■
Le Parisien cherche l'herbe et le fi ais, ^ffi0 11 »'« Pas son PareiL