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Le charivari — 14.1845

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Janvier (No. 1-31)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#0035
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JEUDI 9 JANVIER 1845. ,. Xt^? IÇjl ^ 'QUATORZIÈME ANSÉE. — N° 9.

Jobre prétendent « de la rédaction et de l'administration, à Paris, ^fifif^b ^^^^rf F' . Publiant chaaue jour un nouveau dess'n en lithographie

kde »b croissant, 16 (hotel CCLIilut;. Œrjw^ïfe^^SSE^^^^^^-- ■> TWPIw'''' I-' ' " 1 ' 1 ««-«VCRE», El VlUiVETTKS Sun Bois,

Trois mois................

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paris. depap.ixmexs —m—i «mmammimm, -J^n ,<*>.>» . „-*>=»-%. • wn>«>

,3 4g fr ^m^' ■=i^yS^KÊBmf^^^r^ 4-#f&t ! Nat";-* La collection complote do la nouvelle série, du l«r jan

TIN» vicr 1838 au 31 dec. 1843, 13 vol. Prix. 390 fr.

Chaque volume......................... 30

lans l'éléeanto 1,11 , tu .m........................ °u " . î^^lB^^^EdMfX j>i^iMttftiSB^ygall|I^^B<8^5^^wi numéro isolé avec lithographie........ soc

ip 18 Im, •-, el'!i u'fi uboimeineus datent des •« et 16 de chaque mois.

ie. l8,letrois^g|

ux amateurs des soir* 01 .......inc, pour la France et l'Étranger, aux bu- 3Wf #' / IjK^^S-MvjR^ BiMBHBpft'fl On reçoit en paiement des abonnemens, les man-

» d'une réunion des?1 »vaii\ (lu Journal, chez les Correspondans, les Li- f^^^^^^^m^Ê^ÊÊÊBÊ^JmXSkl ]Êk WÊ^J^wl^., dais à vue sur le Trésor et sur la Poste, et les etfeU

pas le plaisir. " 11 „,.. les Directeurs de poste, el, sans aucune aug- " K^^^^ÊÊtSk^^g^^^^g^g^^^ ^i^^^N^4gj> sur les maisons do Banque do Paris. — Tout ce qui

niriilalion dcprix.chej! les Directeurs des messageries; S>^Zj^\^^''^S^^^^^^^^mÊlàg^^^\^^^S^^ concerne le Journal doit être adressé (franco) au Di ■

'EZ est toujours on et, pour la Belgique, chéï Jules Géruiot, libraire, rue <>«^^p^^^:ï^:_^^-~^j^^^^^ recteur. — Les lettres non affranchie» seront rigou»

de ce drame ne s»,!0!* des Éperonniers, 6, à Bruxelles. ^»=s^--■- reusement refusées.

édérick. etï I

J deMeyer, qui vientd'oli
igleterre, en Russie, à vu
!, vient d'arriver à p„f
10, dans le concert ofW,
annés. 11 exécutera cinq j'
îtendra aussi dans ce £
lens à corde, deM,^

LE CHARIVARI.

t, léopold pannier,

ilitique pour 1845, que* RÉPONSE

lillaumin et Pagnem.ed „ ~„ ....

lgariser et propager Q A PROPOS DU DROIT DE RfcPOASE.

lies de la science écoimnf

ï des esprits distingué a ■-.■■«^W Le Constitutionnel, en

rolume une grande wi, rendant compte de Marie

SoS^ «S* «gavait parlé de l'admi-

publication prochaine ft, WUÊWsr. nistration de M. Léon Pillet;

l'Institut, qui doit exciteti àWÏ\«¥^MHfllil celui-ci ayant cru devoir ré-

nstances et «enlever ft. XUL^^Millà, pondre, et sa lettre n'ayant

iar ce titre :« De la lès \,-éMIËBÊÈffiWWnÈÈi • ■ ■ -i *

causes suivant lesqi* JjHffif IPWl V?iU} ^ inseree> 11 en est
urs forces avec le plus de) M^KBtÊj% «Mjfl. resu'té m procès dont le
; valthus sur la Pop* mWÊ>Ml \ ^HHi dénoûment a éié la condam-
nera sous peu dejoutî,i f^wWl' nation du journal àcinquan-

5i" vhHvV/1 /^P^^JÎIte francs ^'amende et à l'in-

m nouveau cqurs d'mjl* ^^\vvfj^^^^p]il sertion de la réponse,
.eu, '17 ms. Im^i^r^^^Ml1^"' iNious u'examinOns Pomt

^'-Ç ll^l^^ V ''' f°nd de I''",a'n'' Ct n0U-S
îpaox Éeonomisii "BP" tement a laJustice sur le fait

ar 1a. Blanc % des ffi ue savoir s'il y avait ou s'il n'y avait pas lieu à in-
sertion ; mais nous ne pouvons, dans l'intérêt de la
presse, laisser passer sms observations l'étrange
doctrine qu'à soutenue II. de Royer, avocat du roi,
et que le jugement a coisacréè dans la rédaction de
ses motifs.

;sKrnEGlRNiER.e-De'iï Ce magistrat s'est 3PPuyé sur l'opinion exprimée
fabriques, M. WoLowsB parM.de Peyronnn, alors qu'il était garde-des-
1, m. de la No^*,As^sJ sceaux. Et dJabord î'est-ce pas une des singulières
et en^n"leterre. —AMar4 anomalies de notretemps qu'une loi et une opinion
Jurisprudence, M. massé, de M. de Peyronnd invoquées encore après la révo-
lution de 1830, ei matière de presse !
DOMICILE ~~~ D'après cette opinion de M. de Peyronnet, parta-
entement boulevart daK 8ée Par M- de %er5 les tribunaux ne sauraient être
1 du Grand-Balcon. juges de « l'util té ou de la nécessité de la réponse.
:e de la confection et M » Que le particulier qui la présente ail tort ou rai-
ntrVmJ^nS^sQv^ " sonde " lr°wer offensé, dès lors qu'il a été dési-
evés? urfassort'unent d* » gné ië journaliste doit insérer la réponse si elle
1 de'cour, de soirées B n>est pag injurieuse ou coupable. » Avec ce systè-
3n EônUsnatTsfatît aux de-! me, il n'y a plus de presse possible.
;r'franco la mesure oum \[ est un p0jnt incontestable, c'est que le droit de
réponse bien entendu est sacré et qu'il est écrit dans

--r^.nifjufîf ^a "«""aie publique aussi bien que dans la loi. Mais

VIS AUX tArlA411 quoi! il sulïirait qu'une personne fût désignée dans
iixions de florins. conW un journal pour qu elle eût le droit d'y faire insérer
100, etc., serQ 'î00^ 2?P01",1 Une réponse plus ou moins longue, sans que lestri-
irparis,°ou traites.-w tuuaux pussent apprécier s'il y avait lieu à réponse!

Banquier.àfl f1 Y a toujours lieu à réponse pour l'amour-propre
RZSCH ' j "'un homme désigné d'une manière peu agréable

_ —~~~~~~~~~~^'1t ^ans 11 Qe feu^"e? et les tribunaux sont précisément
»la.ce tl© ^ Institués pour décider laquelle est bien fondée de la
susceptibilité du réclamant ou de la résistance du
incessamment ; ^ (journal.

t'n individu est traduit eu justice pour avoir in-
jurié un passant dans la rue : « En me parlant de
iar M. Clairville. . telle ou telle manière, dil-il, cet homme m'avait of-
, épigrammes, des^p lte6> __ No]^ rép0ncira justement le tribunal, il n'y
if-quées ct^ we^ ^ Sep pag offcnge_ „ Et en ma| ^ ^'inserljonj le tri-
lout"parts à Tabis/ jjunl devrait nécessairement dire : « Le î^rfuéran^

se trouve offensé ; il a tort, mais il sera fait ce quil I Naïfs enfans qui s'imaginent que c'est amusant !

demande, pour cela seul qu'il déclare y avoir of- Notez que tous les journaux qui se livrent à ces

fense. » écarts d'élargissement prennent pour prétexte qu'ils

Devant une pareille règle, la critique deviendrait n ont pas assez d'espace pour rendre compte des

impossible, puisque toute appréciation défavorable séances parlementaires, c'est-à-dire des discours de

des actes d'un homme politique ou des œuvres d'un MM. Tartempion, Barbanchu, et autres honorables

écrivain, le désigne nécessairement, et presque tou- Falempinl

jours touche à des faits personnels, même le plus Voilà qui va pousser à l'abonnement!

consciencieusement du monde, et dans la meilleure H est vrai que, les journaux se revendant au

mesure de convenance et de bon goût. Il n'y aurait kilogramme à l'épicier, les abonnés espéreront con-

pas moins lieu à réponse ; de sorte que la critique, dure de brillantes spéculations en collectionnant des

dans tout journal, pourrait être suivie judiciaire- discours qui, l'un dans l'autre, pèsent bien deux cents

ment d'une apologie personnelle. Ce serait une ma- livres- • . , ., , , , . .

nière commode de faire rédiger l'une des moitiés de Mais> les ->ours ou il n y a pas de séances a la

chaque journal par ceux-là même contre qui le jour- chambre des déPut6s' ^e v°nt devenif ces in*m*

nal est fait n^s journaux patagons ? — Dieu sait le nombre de

Encore une fois, le droit de faire insérer danstoute faite-Paris, de faits-Versailles, de faits-Pon.oise et

feuille qui vous désigne, une réponse rectifiant un de faits-Bat.gnolles, que le rédacteur sera obhge d a-

fait ou rétablissant une vérité altérée, est un droit moncelçr pour remplir ces colonnes bean es, cette

juste et nécessaire. Mais les tribunaux ne sauraient se Pa"se de ^gantua qui ne criera jamais : Assez !

dessaisir du droit non moins juste et non moins né- Un seul numéro des fl^at* absorbera pour sa con-

cessaire d'apprécier s'il y à4«, et non pas seule- sommation journalière vingt-cinq serpens, quaran-

ment prétention, à l'exercice de ce droit. Sans cela, te-cin(î veaux a deux tetes un tas d araignées melo-

la presse serait livrée, feuilleton et colonnes liés, aux Um, , ? f , m n

susceptibilités desjusticiables de la critique politique dresser les chevGUX de la Perru<lue de M* Du"

et littéraire, et ces justiciables-là sont d'autant plus pm le statisticien. _

susceptibles, qu'ils offrent plus à critiquer. 11 va forccment laIoir,une Pnme p0Urt^

I dacteurs qui iront a la chasse aux canards dans les

rues de Paris et.qui rapporteront au bureau le plus
1 grand nombre de narrations de jambes cassées, de

ln HntÎInT^.p0™?^au cttàteau de présenter J . -d dé . é deg fenfitre de t de

la dotation, mais il a d'abord présente le budget. 1 " ,.„ , , ..„„ „„ ' . „„;„„„ faita

Charité bien ordonnée commence par soi-même? poêle tourbillonnant dans l espace, et autres faits

1 mémorables qu en temps de disette les journaux de
Paris révèlent à l'Europe, moyennant quarante et

tt TRW H «MU DES DÉBATS. « „„„»era p.,

Le Journal des Dé- suffisamment, le Maître-Jacques du journal sera dans
bals est depuis le 1er l'obligation de faire sa cuisine en fricottant de mo-
janvier passé à l'état destes petits canards provinciaux : il nous apprendra
de Lepeintre-jeune.de q„e ia ville de Loudéac a été jetée dans la consterna-
la presse périodique! tjon5 parCe que le nommé Cubassol bat sa femme
Quel ventre! quel ab- tous'ies jours. — Prix d'abonnement : toujoursqua-
domen ! quelle panse ! tre_vingt francs !

Qu on vienne encoie auatrième page, consacrée aux annonces, corn-

P^i'R&S mJm-mtp a ,r.uvé f n,oioS,ue.cue

quand on mange à avantage a 1 agrandissement du format; au lieu di;

plusieurs râteliers! — - petites vignettes, on pèut maintenant donner, gran»

Auprès du Journal des deur naturelle, 1» -peciihen des biberons Darbo

Débats, la Presse n'est et le portrait des j soirs artésiens, avec la maniè-

plus maintenant qu'u- re je s'en servir.

ne feuille grande com- 0 journaux patagons, mes bons amis (quand je dis

mêla main; c'est un mes bons amis c'est par manière de parler, car vé-

ïïï,! XTi se^r ritablementje suis peu lié avec la Presse et les Dé-

de joujou aux mou- bals), à journaux patagons, si j'ai un conseil, ma*

tards de six ans qui veulent s'amuser et simuler la un bon conseil à vous donner, cest de ne pas con-

lecture des papiers publics pour faire comme leur J tinucr à vous mettre ainsi au régime du racaucml

pap, ' • | [La suite à la 4e page.}
 
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