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Le charivari — 14.1845

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Avril (No. 91-120)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#0470
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On l'a vu monter sur un cheval de poste et par-
courir à franc étrier la route boueuse de Paris à Ca-
lais. A chaque relais il disait aux postillons: « L'a-
vez-vous vue ? »

Et les postillons lui répondaient « Nous l'avons
vue! »

Et Guillaume courait toujours.

Enfin il arrive, il s'élance vers le port, il se pré-
cipite sur le môle. 0 douleur I le paquebot fuyait à
l'horizon et à trente-trois centimètres au-dessus du
niveau de la mer, il vit la silhouette d'un entrechat.

C'était le suprême adieu de MI,eCerito.

Un long cri de douleur sortit du fond de la poitri-
ne de M. Guillaume; il broya le nœud de sa cravate
sous ses doigts et partit ventre à terre en criant :
« Cerito ! Cerito ! farewel for ever ! »

M. Guillaume, en arrivant aux portes de l'Opéra,
s'es' évanoui.

A l'heure où nous écrivons ces lignes, la syncope
dure encore. Les rats affligés ont immolé vingt coqs
sur les autels dJEsculape.

Mais, hélas! ce malheur, pour si grand qu'il soit,
n'est pas le seul que nous ayons à déplorer. Les lions
maigrissent à vue d'œil. Entre deux pirouettes plei-
nes d'avenir, Mlle Fleury a vu leurs gants jaunes se
tourner avec frénésie contre leurs gilets. Tout est à
craindre. Ni la grâce irrésistible de Carlotta, ni les
diamans de Mlle Plunkett, ni les pirouettes de Mme
Fabri ne peuvent rien sur leur cœur.

Si M. Saint-Léon reparaissait dans Paris, il serait
mangé lui et son violon... Trahir une capitale pour
un homme? c'est bien léger, même de la part d'une
danseuse !

P. S. Au moment où nous finissions cet article,
on est venu nous apprendre que M. Guillaume sou-
pire. L'évanouissement touche à son terme. Cerito
est perdue, mais M. Guillaume est sauvé.

OAB.ILL01T.

M. Allard assure qu'on rirait du ministère, s'il
avait des fortifications et point de canons. Ainsi,
nous voilà prévenus que, dès qu'il aura des canons,
il n'y aura pas à rire.

— M. Allard insiste pour que les canons soient
fabriqués en fonte de fer. Reste à savoir si la cham-
bre permettra au cabinet de nous faire forger des
fers.

— Il ne faut pas moins de deux mille deux ceint
huit canons à nos embastilleurs. Quand on prend
du canon, on n'en saurait trop prendre.

— M. Allard dit que l'on commet une étrange
confusion sur les intentions du ministère embastil-
leur. Il faut espérer que son projet de loi continuera
à ne lui occasionner que confusion.

— On annonce que M. Guizot va être obligé de
prendre les eaux de Vichy. L'homme de Gand a tant
de choses à purger.

— Le ministre des affaires étrangères a beaucoup
de peine à se rétablir. Il aurait besoin sans doute de
changer de régime.

— On vient de faire venir de la Grande-Bretagne
seize cents ouvriers terrassiers pour les travaux des
chemins de fer. Le cabinet-Guizot serait bien aise,
peut-être, de faire terrasser la France par l'étranger.

LE €HARI¥A1&1. n. M AVKI

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BULLETIN.

théâtre BaAtMAncHAis. — La Ravaud'use du carre-
four de Bmsy^ vaudeville en 3 actes de M. Bauchery est
un ouvrage assez intéressant et ne tournant pas trop au
mélodrame, tel enfin que nous en voudrions voir plus
souvent a ce théâtre.

délassement-comiques. — L'Habit voyageur, la Cui-

sinière mariée, vaudeville en 1 acte. Dans la première
de ces pièces on mange, dans la seconde on cuisine ;
dans celle-ci on absorbe une crème au bitume, dans
celle-là on est sur le point de cuire un poète épique. Ces
deux vaudevilles ont encore un point de ressemblance,
c'est qu'ils ont tous deux réussi, ce qui n'empêche pas
le second de valoir beaucoup mieux que le premier.

Le Gérant : LEOPOLD PANNIER.

Les guerres de religion semblaient être finies de notre temnjH il - ch fiP lâ(

Il appartenait à la société de ,'és is, mêlée depuis sa fondation ] la rédîCllûu Bl
à tous les troubles qui ont agite le monde, de réveiller U > fiuc-itfl^ 46 (m

relies sanglantes et de ramener les massacres du 16« siècle" u c»<"SSA"T'
Les Jésuites dont la première livraison vient de paraître chez ltt _,.
les éditeurs M chel et Lévy frères, rue Vivienne, n° i, et Dui

tertre, passage Bourg-l'Abbé, n° 20, est un ouvrage 'de cirl wiwïFMl
constance en même temps qu'un livre d'histoire curieux et ins"
truetif, qui aura le succès de vogue de VHistoire de la Ba.~
tille, par le même auteur, M. Auguste Aruould.

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LA CAISSE

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Au Rédacteui
Monsieur le rédacteu

h des gens s'imagim
Mue la caisse d'Éparg
;Ieclphi!antropique,
*oùl'on n'a qu'à se
'Mï»'onyadéposé, qu
m imprévue, un reml
^maladie grave à soig
* opinion est toute
Jp* toujours ouve]
1^ trois heures
pas une sec
la montre reta
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avec le foi es
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surles bras, ce
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ta'a main, de

S J:taL «C'estaujo

« lïjl°i'e avec la art

5 .^laàl a'heur! me.
 
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