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Le charivari — 14.1845

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Août (No. 213-243)
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menacée û'unep

y à bien assez iJ? VENDREDI; 1" AOUT- 1845. _fa * „ I/*,'! « QUATORZIÈME ANNÉE-. ~ N° 213.

— «osez iinn.

d succès de sa fèl6f, .
belle soirée, réunir, ]t-
f'ante jeuness^^
ii sa neuvième fête '

peau de la rédaction et go l'administration, à Paris, ^S^W^PS^, 1P Bffl l Pant ^<P iour m mm ^™ eR

«* 00 CR0ISSAXT' 10 0lOTEL ÉOL.BIVT). /^^^L^Jll^^ OC CRAYCUES, ET VIGNETTES SI» BOI^ •

ismols.................... ',|!"fr.I>1'"Vs1f1-."' i^C/'^V^'.'..- ;^àUMr^ . •l-?^? l4lfê5^P-r^. -L." colleclion complète de la nouvelle série, du Jttn.

la première fois 7'

GuéSrralcl^^-is.............:::::::: »2 s.* ÎK^^S^^^M^^M^^- ;^:;^;™(léc-,M3',svoi-prix- ™fr-

Chaque volume......................... 30

ER RÉBUS ILLUSTRÉ '

la. Maroc Maurice, Tt. On s'atonne, pour la France et l'Étranger, aux bu- ^-^NI^CiM^ JBÈÊÈÈÊ&Ëll On reçoit m paiement des abonnemens, les mare.

Ma - yr' (L'AnglAsiK du Journal, chez les Corrcspondans, les Li- ^^^ÊÊ^Ê^0^WmÊmM\ Wl^^^^^ÏÏMtite- ' '■ vue sur le Trésor et sur la Poste, et le? ; *

' TMavz \ B TRl« Pdflwires.lcs Directeurs de poste, et, sans aucune aug- ^^^^^^^^Ê^m'^^^mMÈ^s^^ ^^^T^S^e^ ur lc3 maisons de Banque de Paris. - Tout en

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'• caution de prix, chez les Directeurs des messageries: '"■Ç^^X^^^^^^ ■ >^<rS^ZÎ^ concerne ie Journal doit Etre adressé (franco).._

imw™--~--- '"B^8(r"1"' '* B.clgi<1gC,àCgez JljJcs G(5ruïet> libraire, rue T^^^S^^^^^^^^^^^^^^ -S?"*^^^^^^^^ recteur. — tes lettres non affranchies seront rigoti

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•s, le plus merveilleux th
îlanc, le célèbre lailleu;
ialité, Blanc est arrivé à \
iers un cachet de distinct
atteint par aucun autre i
éunit un assortiment leit
î fait d'étoffes pour gilets,!
lus somptueuses.

------vucmji

ustrielles en bonne posit;

fTU f T? Société constilt
ILJMlJt]. par acte passé;,
banque , l'escompte, les ce
s actions des chemins de
'ables un quart en souscrive
ître moitié dans six mois. L.
les les 30 juin et 31 décembr
ouscrit les actions rue Mesk
le prospectus. La Sociétés
irations. t

listénels, banquiers, négocia:
.es personnes qui veulent lai"
pers de quelque nature qui
journaux de Paris, des dépr
, s'adresser à M. Norbert li
arivari, rue Vivienne, 53,i

ET DE CELLE DU DUC D'ORLÉANS M PARTICULIER.

...........m ^ITous ceux qui passent dans la four du Louvre,

~iyant payé ou allant payer le sotV judiciairement
| l^^^^jFîonSt^té au Pont-dcs-Arts, remarquent une grosse
Il ^ i t,ital'U! équestre qui s'élève au beau milieu de cet en

mm.

ARIVARI,

t 1-----— w —---•*----*"«--

"Iroit mal pavé : cette statue est celle du duc d'Or-
léans.

• Peut-être la jugerons-nous au point devue de l'art,
)icn qu'elle n'en vaille guère la peine : le cheval est
inorme, massif et beaucoup plus propre à traîner un
loucou ou le char de l'État, en un mot les voitures
__________——es plus lourdes et les plus embourbées, qu'à jouer

r A f* I^SJRS ?r(,lc de cheval de Dataille- Quant au cavalier, l'ar-
• ™*"*J islc en a fait une sorte de matamore^raide, engorgé,

■ce. |ui rappelle fort mal la tournure et la physionomie

î A. r&lElA^*, 1U moQèle. Qu'on vienne nier encore l'indépendance
journée, le café comprit nos artistes officiels ! c'est la première fois qu'un
s. pince n'est pas flatté.

tel même. Mai«lai^n de côté la valeur de i>œuvre5 si va.

'eur i' y a ; c'est dans une autre ordre de réflexions
4*T&tC>S» 'UC nous voudri°ns foire entrer nos lecteurs en mê-

mi dies parie- temps que dans la cour du Louvre.
aSe ?uu4Cd!pÏÏ.",!,re " CiNous n'avons 1ue du respect pour la mémoire du
J".«ncrude mw.dn. tii- f1"" fune prince, mort avant l'âge sous le coup d'une si
tuiles tous ut i0"'1' ?rrirjtefatalité, et nous nous sommes inclinés devant
aaJsTvM* de ce traite^»^uleurd'une famille si cruellement frappée; mais

tes, sont des preove» non £ De sg ^ respect que ^Q[t tout homme

l°„m*.!r»o. «œur à une grande infortune, en disant que l'idée

^^JiSi^^-^une statue au duc d'Orléans, sur une place publi-
% y*i est une idée malheureuse 5 et le deuil légitime
h e .'a famille pouvait, sans être moins profond et
6 a jtoins sympatique, se passer d'une pareille mani-
5 3 pWation.

pest un vaste et grandiose hommage qu'une sta-
enr une place publique de Paris, si élevé même
tjes traditions de l'antique monarchie en font
,anage exclusif des têtes couronnées. Nous nous
'°ns, nous, contre ce monopole; mais ce n'est point
f abaisser l'hommage, c'est pour le rehausser
ïntage encore. La statue publique, c'est le com-
ment de l'histoire, c'est une page historique cou-
en bronze ou taillée en marbre. Pour que l'apo-

théose ait un sens, il faut que V; nom du héros se
dresse dans tous les souvenirs comme son image au
milieu de nosmonumens. Malheur à ceux qui lèguent
à la postérité plus d'airain que de gloire ! le piédes-
tal que la flatterie leur a construit est un pavé de
l'ours jeté à leur mémoire.

Or à quel titre a-t-on décerné au duc d'Orléans
ce suprême honneur qu'ont mérité si peu de nos rois
et qu'on a obstinément refusé à tous nos grands
hommes ? Le prince était généreux, affable, instruit,
nous le savons : il avait d'excellentes qualités
et des sentimens élevés, nous l'accordons ; mais ces
sentimens et ces qualités n'avaient pas eu le temps
de se traduire en éminentes vertus, bénies par tous,
et en hauts services rendus au pays. Peut-être le duc
d'Orléans aurait-il mérité plus tard la statue ; mais
il est hors de doute qu'il n'avait pas encore conquis
dans l'histoire autant de place qu'on veut lui en
faireoccuper dans le Panthéon sculptural de la gran-
de cité.

Si l'avenir doit dérouler dans les annales françai-
ses une liste de rois aussi longue que le passé, et si
chacun de ces rois, qui probablement s'y croira tout
autant de titres que le duc d'Orléans, a la prétention
d'avoir sa statue sur une place publique, il est évi-
dent que, les carrefours venant à manquer, les rois
nouveaux devront chasser les anciens en leur disant :
« Ote-toi delà, que je m'y mette. » Que sera-ce donc
si on augmente l'encombrement par les statues des
princes royaux !

A la grande rigueur nous comprenons la statue
érigée en l'honneur du même prince en Algérie. Il y
a été un des principaux représentans de la conquête
et s'est fait un titre particulier à cet hommage local
qui ne peut être taxé que d'exagération. Mais à Pa-
ris!... Est-ce le souvenir du fatal accident qu'on a
voulu perpétuer, rare en effet et triste distinction
que lui réservait (la Providence? c'était sur le lieu
même qu'il fallait dresser la statue!—Est-ce un hom-
mage pieux que lui rend la religion de sa famille?
c'est à Neuilly que le bronze devait figurer. Mais

INSDEFEB,;:;

•omesses d'actions de cheï BÊS STATUES EN CiÉNÈIUf,

bien maladroite serait la pensée qui aurait voulu
faire de cette inauguration un honneur national.
Qui donc oserait adresser à la mémoire du duc d'Or-
léans, prince de bon goût, modeste et bien élevé,
la grossière insulte, l'insulte par flatterie, de le
comparer, par la similitude des ovations sculptu-
rales, à Henri IV, à Louis XIV et à Napoléon, qui
seuls ont des statues équestres dans le vieux Paris?..*
Il y a bien, il est vrai, Louis XIII; mais le rappro-
chement serait, sous un autre rapport,presque aussi
injurieux.

Il y a quelque chose de plus déplorable encore que
le vandalisme qui, sous l'inspiration fougeuse de
passions souvent transitoires, abat les statues de
grands hommes : c'est la courtisanerie qui les pro-
digue.

On sait que, sous la statue du duc d'Orléans, est
l'inscription suivante : « L'armée au duc d'Orléans. »
Le poste du Louvre, dit le National, avait écrit, la
nuit dernière, à côté : « L'armée ne peut pas déli-
bérer. » C'est une excellente réponse de la part de la
garde nationale dont les chefs ont été condamnés,
sous prétexte de délibération, pour avoir signé la pé-
tition contre l'armement des bastilles.

On a cassé des sergens qui ont voulu souscrire
pour offrir une épée à M. Dupetit-Thouars ; voici
que l'on consacre solennellement l'offre par l'armée
entière d'une statue au duc d'Orléans. Il y a donc
délibération et délibération ?

MARINE TURQUE.

Il y a une plaisanterie que le gouvernement turc
se permet de temps en temps, sans doute dans les
circonstances solennelles, les jours de réjouissance
publique, quand il s'agit de fêter l'anniversaire de
la naissance de Mahomet, le mariage d'un prince,
l'empalement d'un premier ministre, etc., etc. Cette
plaisanterie consiste à envoyer une escadre dans les
parages de l'Afrique.

Il y a toujours dans le Bosphore une escadre prêle
à mettre à la voile pour aller dans les eaux de Tunis
ou de Tanger.

Nous avons raconté en temps et lieu comment,
lors du bombardement de Tanger et de Mogador, la
Portey<!|^^ç^i<iyoir faire flotter son pavillon dan»
 
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