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Le charivari — 14.1845

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Août (No. 213-243)
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Ml CHARIVARI.

Ou annoncera successivement dans l'Epoque :
Désespoir 1 nouvelle par Mlle Alice Ozy ;
11 le fallait l simple histoire par MUe Nathalie ;
Les Egaremens d'un cœur sensible, roman en dix-
huit volumes, par Mlle Virginie Déjazet.

CAEILLOF.

Le gouvernement espagnol condamne aux galères
les marchands mal pensans de Madrid. Reste à sa-
voir, si en peuplant ainsi ses galères, il réussira
mieux à mener sa barque.

— Le Journal des Débats s'empresse de nous dire
tous les jours que l'ordre règne à Madrid. Il finira
peut-être un jour par y régner comme à Varsovie.

— Le ministre de la guerre de la Péninsule vient
de faire aux arsenaux une commande de plusieurs
milliers de sabres de cavalerie. Nous sommes curieux
de savoir s'il compte sur ses bancals pour apprendre
aux Espagnols à marcher droit.

— M. Barbet vient de faire condamner définitive-
ment le Censeur normand à 2,500 fr. de dommages-
intérêts. On voit bien que nous sommes dans la sai-
son où les Barbets sont le plus rageurs.

— Le maire de Rouea s'est plaint de ce que le Cen-
seur avait publié contre lui des articles mordans.
Nous commençons à croire, en effet, que l'honorable
Barbet aura été mordu.

— Le gérant de la Sentinelle de l'Armée vient d'ê-
tre condamné pour la troisième fois à la prison et à
l'amende pour s'être élevé contre les abus des admi-
nistrations de la guerre. En attaquant les paperas-
siers du ministère, la Sentinelle s'est mise mal dans
ses papiers.

BULLETIN.

En présence de l'événement affreux qui vient de frapper
les malheureux habitans de la vallée de Mon ville, les auteurs
de l'ode-symphonie le Désert et les propriétaires dt) la parti-
tion viennent de décider que jeudi, 4 septembre, dans la salle
Saint-Jean del'Hôtel-de-Ville, aurait lieu une grande exécu-

REBUS.

tion de cette symphonie et que le produit du concert serai
versé entre les mains de M. le maire de Rouen, afin qu'il eiI
dispose pour les victimes du la catastrophe qui plonge tant m
familles dans la désolation.

M. de Rambuteau, préfet de la Seine, s'est empressé d»
mettre à la disposition des directeurs de cette solennité tout le
personnel et le matériel qui ont servi aux grandes fêtes don,
nées dans la salle de l'Hôtel-de Ville.—Le prix des places m
de 12 et 10 fr. sl

Ou s'inscrit dès aujourd'hui au bureau central de musinnp
Place de la Bourse, 29. 1 1

„% Aujourd'hui, à l'Hippodrome, la première représenta-
tion des Courses brésiliennes. Après les exercices équestres ji
y aura des aérostats-caricatures. Le beau travail de Nora»
enlève les suffrages du public ; M. Laurent Franconi répond
victorieusement aux attaques d'une méthode repoussée à Sau.
mur et qui tendait à discréditer la vieille école française.

,*(On exécutera, aujourd'hui dimanche, à l'église Saint.
Merry, la deuxième messe à grand orchestre de M. J. Stie°let"
sous la direction de M. Frédéric Viret, maître de chapelle, dé
cette paroisse.

EXPLICATION DU DERNIER RÉBUS ILLUSTRÉ.

C'est après beaucoup de merveilleuses aventures qu'Antée
surpris par Hercule fut soulevé, couché par terre et vaincu.

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|!#'1 _____

trois»1*"'...............

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après beaucoup de merveilleuses,

avant Turo en T

sur prix paré recule fût

sous le v couché par terre et vingt q.

Une jeune dame, d'une toilette soignée, demande un comp-
toir à tenir soit dans un café, un restaurant, un cabinet de
lecture ou un bureau de tabac. Elle a déjà occupé des emplois
de ce genre. S'adresser place du Carrousel,10 maison meublée,

Le Gérant, Léopold Pannier.

ENTREPRISE DES ANNONCES SIS

naux français et étrangers. S'adresser, pour l'insertion des
annonces, réclames et articles, a M. Norbert Estibai,
fermier des annonces du Charivari, me Neuve-Vivieune, 5Î,

BALS.

Aujourd'hui dimanche ouverture des bals d'hiver
de la Picarde, rue Saint-Denis, 97.

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de aime les gisces. La maison Castillon, rue Lepelletier, !.
en face l'Opéra, connue pour ses glaces à 60 c, qui continueni
d'attirer chaque soir la foule, prévient le public que l'on trc|
ve toute la journée, chez elle, des rafraîehissemens, fromage
à la crème, meringues et café glacé.

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Faubourg St-Denis, 16, faubourg St-Martin,%\.

Un jardin vaste et bien ombragé, une magnifique rotonde
aux salles resplendissantes de luxe offrent dans cet établis-
sement aux consommateurs la réunion si rare de l'utile et de
confortable à l'agréable.

ÉCOLE DE COMPTABILITÉ reï^ t

tembre à 8 heures du matin, à 2 heures et à 8 heures du soir, ouverture
de trois nouveaux conrs de tenue des livres et de comptabilité. — On se
fait inscrire pour ces cours, pour les cours particuliers et pour les deman-
des de teneurs de livres, tous les jours et à toute heure.

TP TÏÏTTWPHfï 37/ du journal I'Office de Publicité (_") con-
JjJui Il U111 II il U ÛIT tient les article suivans. Sommaire de cette
feuille : — Des Saturnales du temple de Plutus, et ses bandits maraudeurs.
—Il est plus dangereux de tomber sur du gazon que sur les dalles de la pa-
gode du veau d'or!!!—Monopole et coalition des grandes compagnies, par
Hâblerie, judaïsme financier.—Le Mouvement et ses 500,000 fr. d'actions.
Polémique de deux hommes d'esprit légionnaires.—Lesraccoleurs et l'Union
des familles.— Navigation intérieure, suite, par M. Th. Corbet. REVUE DE
LA SEMAINE. Les honnêtes gens indignés ; Compagnie française d'Irriga-
tion et les 5,000,000 de M. Peilault ; Mines d'Espagne exploitées par M. Fer-
rère et leuis 500,000; une commandite ébouriffante de richesses,d'Espinous;
le régisseur-général de M. Asvedo ; la nouvelle Montagne et sa vieille cou-
sinei ; Industrie Unis à 300,000 fr.; Prouzel et sa papeterie; Gros-Ménil réu-
nis à M. Léopold Konisgwarter, escompteur; Saint-Ouen et plusieurs Gaz ;
du salaire. Bourse. Déconfitures parisiennes; Th. Boulé et M. Dumont; re-
crudescence de misère; Saintes et Angoulême; la reine Victoria; le journal
le Siècle et MM. Pereire, types du puff de Paris; un tontinier mixte qui a
perdu 60,000 fr. au jeu ; Jouvenel et Dolivier; l'Union des Familles et la
traite des biancs; Mme Biard; MM. Amédée Gratiot et Bondon. L'ex-réclu-
sionnaire Joseph Lambert ex-administrateur des journaux la Révolution, le
Brid'Oison, la Justice et de la France dirigée par M. le vicomte de Bony.

(*) On s'abonne à Paris, 9, boulevard Montmartre. 17 fr. pour Paris et
19 fr. la province pour une année. On ne reçoit que les lettres affranch ies.

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varicocèles, celles qui montent à cheval et celles qui font de longues mar-
ches emploieront utiiement le suspensoir vertical.

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U9 SS25îK£to£toS fesl hygiène de la peau. - production sanitaire, f

l*é&2S^t|SA¥QM-VlERÛE *. CAMPHRE

^ StSTifflKl D'après le Système HASPAIIi,

maritimes, contient pages
1834 à 57 de l'année 1845 ou
1772 à 75 de l'année 1844,une
notice d'une utilité générale

préparé par ED. FINAUD, parfumeur-savonnier;

gesses au château d'Eu,
tjïœiia iémtatir ia v
Potirles fêtes dont le
aile théâtre, on a en
construction et de répa
provisées, des pavillons
15confier ces travaux
is en réquisition les o
lin conséquence, uni
aptiers ont pris, il
i château d'Eu, sur le,
Celait beaucoup d'honr
11 Parait que l'honnei

Médaille décernée par le roi a l'Exposition 1844.

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prochain, un MAGASIN, rue Poisson-
nière, n. 44, prés leboulevart, occupé
par M. Duruisseau, tapissier. S'adr. à
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par la chambre des entrepreneurs de peinture de la ville de Paris. — 3 fr le
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reaux.

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Guérison prompte, radicale et peu coûteuse de ces Maladies par le

traitement du Dr CH. ALBERT, Médecin de la Faculté de Paril, œattre en phar-
macie, ex-pharmacien de« hôpitaux de la Tille de Parit, profeiieur de médecine et de botaaiqufl'
honoré de médaille! et récompenses nationales, etc., etc.

R. MoiltOrgueil, 21. Consultations gratuites tous tes jours.

Les guérisons nombreuses et authentiques obtenues à l'aide de ce traitement sur
une foule de malades abandonnés comme incurables, sont des preuves non eou -
voques de sa supériorité sur tous les moyens employés jusqu'à ce jour.

Nota. Ce traitement est facile à suivre ea secret ou eu voyage, et sans aucun dérancetnent. ^

traitement par correspondance. (affranchir.)

Lorsqu'il a été questi
«tetitutdeM.Monl
'® ces termes. M. I

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Messieurs,

sur le: véritable Rob anti-1 Paris, «30, t we Saint-Martin.

P*S opî,i annrniivé spiil mfnrkp' fi Aussi doux à la peau que les Pâtes d'Amandes les plus fines. Viergede Causticité)
p„ 177R pdPn mV!<nhhrimié t>t I "!°usse laiteuse et abondante, composé de végétaux, son usage habituel dispense des yrer perSonripjlpmant .
en 1778 et, depuis l/9o, taDrique et ■ divers C0Smétiques employés contre ies altérations accidentelles de la peau,Taddito» , ^"heiiement c
Vendu toujours rue des Petits-Augus- RU, camphre en fait un produit des plus sanitaires. - Pour la barbe, il prévient les »
tins 11, à Paris.—(Il n'y a pas de dépôt, fflrougeurs et les boutons que produisent les rasoirs et les parfums irritants dont on st
il faut s'adresser à la Maison centrale. ) Hscrt pour aromatiser certaines sortes de Savons de Toilette.

MM. les Médecins et Pharmaciens, les H „„,,„ ____. . „. „--—---- . ., ,. ,„ manuel

PTrnnrfatPnr.; Pt 1p« malarips snnt invi W Pour blen apprécier, 1 influence du Camphre comme hygiène, isez le MAHtlia
exportateurs et les malades sont invi- Wannijaire d£ santE par p.»^. chez l'Editeur, rue desFraw

tés ahre cette curieuse notice, elle leur œ£our?e(nî saint-Michel, s et cheftouT les Librakes
apprendra des faits qu'ils ignorent et
leur évitera bien des regrets.

Voir aussi l'Almanach Panckotjke
des 25,000 adresses de Paris, année
1845, pages 635, 36, 37, 38, 39, 40,
41 et 42.

Un ex-sous-officier comptable, de Ivres. S'adr. franco rue Fontaine-?
35 ans, désire un emploi de commis 1 liére, n. 23. liien des bureaux,
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Véro-Dodat, 33. Voir ses ouvrages. 28, au magasin d'instrumens au ,
Bique, même galerie. 11 lient une voiture à la disposition des personne3
auraient besoin de son ministère,

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Pénates.

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