Le charivari (14.1845)

US CHARIVARI.

*% Aujourd'hui samedi, au Vaudeville, grande solennité au
bénéfice de Bardou : Vie de Robinson, le succès du jour, par
Arnal ; la première représentation de la Crande Bourse et les
petites bourses, à-propos-vaudeville ; le 2e acte ries Trois lo-
ges, par Mme Doche ; le Pas de Cerito, par Mlle Camille et
M. Ponçot ; Mon petit François, par aime Albert; Ladi
Mmuha'chini, par Hoffmann ; Grand assaut d'armes de
•deux pioupious, par Ravel et Bardou ; Une Dame de l'Em-
pire, par Mme Albert ; le Déserteur, ballet comique M. Ker-
thier jouera le grand cousin. Une Grand'Mère imprudente
et Que t'ai-je fait ? romance et chansonn., par Mme Albert.

Les Almanachs pour 184G. — Il y a en France un livre
que l'on trouve dans toutes les maisons; il y a neuf maisons

sur dix où Tonne trouve guère que ce livre, c'est, l'Almanach.
Par l'universalité de ses lecteurs, par l'influence qu'il exerce
sur l'intelligence, l'éducation et les mœurs de la partie la plus
nombreuse, do la population, l'Almanach est, sans contredit,
un des livres le plus véritablement utiles. Son importance a
élé parfaitement comprise par un de nos éditeurs, bien connu
par le succès de ses publications populaires : après avoir fait
du vieil Almanach Liégeois, autrefois rempli de grossières er-
reurs, un livre intéressant, instructif et moral, l'éditeur Pa-
gnerre a voulu faire des Almanachs pour toutes les spécialités,
toutes les intelligences, tous les goûts, tous les besoins, toutes
les bourses.

Les Almanachs qu'il publie embrassent, par leur varété, tou-
tes les connaissances humaines : la littérature, sérieuse ou lé-
gère, les arts, les sciences, la politique, l'agriculture, etc.

fournissent chaque année la matière de toutes ces nnhr"^
qui se vendent a plus de deux millions d'exemplaires tio11
voici les principaux titres : Almanach de l'Illustrât' ^ ^
manach Populaire, Almanach Comique, Almanac!n'^
pkétique, Almanach du Jardinier, Almanach du r?ro~
vateur et du Vigneron, Almanach de la Franc-M^''
nerie, Almanach Liégeois, Almanachs normands m'^'h
G'est par l'Almanach seulement, il faut bien le rcén • C|
que plus de dix millions de Français apprennent lc«n°aitrei
mens qui intéressent leur pays ; l'Almanach est le rm» ev'nc-
du Journal, c'est le Journal annuel, et à ce titre la nrp 6Ut
riodique doit tous ses encouragemens à ceux qui en ^'
géant ces publications populaires, associent ainsi tau^'
classes au mouvement intellectuel de la société. (Voir a 'ei
nonces. au"An-

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Strand.

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t£ une singulière destiné
ilafaitunefortuiu
courir après la fortuui
fait bonne grâce lors
1.

fine Saint-Yon occ
[«s,dans l'école d'état-m;
à merveille à son
de son ambition. La
Sjie que militaire, et il se pU
làsce qu'il considérait comr
pmainsi dire que le commei
arrière.

d'un dignitaire su
laissa bientôt vacant
|Mela guerre désirait voir
Saint-Yon, qui ref
irder une place qui l'arrai
itl pour le jeter de nouvea
actif. 11 se rendit pourt;
inçe.

.après, un de ses plu:
jUlturocheret, chef du persor.
Ktomba malade. M. Mol
ias d'une minute et fut
vit mourir dans ses bn
jjjtodit: « Je perds un cl
* manières et qui me conve
'fîvousqui puissiez le rerrq
,,al.Soult travaillait à (
chef du personnel do
surchargé qui émargea!
"•Yon se défendit long
encore devant les inst:
'^quelquessemaines, M.
, "'J' Moliae de Saint-Yo
!;,Mit«i,il est temps quej
IfcSS^s tirer la 1

-vils voudront, je
fWàii im successeur. A. le
'^{rendrais... Yous en dot
"maréchal. — C'estvous. »
"'^ee propos comme (
* à un vieillard en boi
tene par qui nous a
ajoutait même que i