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Le charivari — 14.1845

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Novembre (No. 305-334)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17624#1324
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MB CHARIVARI,

C'est pourquoi il doit y avoir un mythe dans ce
titre : l'Almanach des Fourmis.

Ce mythe, je le cherche à cette heure au coin de
mon feu et je ne le trouvé pas. Je tisonne mon cer-
veau et j'interroge mes bûches. Mais rien au bout de
mes pincettes, rien au bout de ma plume. La bûche
est dans ma tête.

Si jamais vous avez essayé de prendre au galop de
vos deux jambes un lièvre qui avait une lieue d'a-
vance sur vous, il vous sera facile de comprendre les
exercices désespérés d'un homme qui essaye de for •
C3r un mythe.

Car il y en a un dans l'Almanach des fourmis.

Faut-il prendre ce mot à la lettre et croire que l'é-
diteur se berce de cette fabuleuse idée que les four-
mis sortiront de leurs trous et viendront,en bataillon
serrés, acheter des exemplaires de l'Almanach ? En
vérité, ce ne serait pas impossible, et les Allemands
sont capables de tout en fait de fantastique. Cepen-
dant la fourmi n'est point acheteuse, c'est là son
moindre défaut. Elle n'achète ni ne prête, elle vole.
Les fourmis de l'Allemagne, si elles avaient envie de
l'Almanach, iraient le voler chez le libraire de Lei-
psick.

D'ailleurs avec quoi le paieraient-elles si elles l'a-
chetaient? Avec leurs œufs, que le libraire pourrait
manger à la coque. Mais c'est une nourriture de pi-
vert plutôt que de libraire allemand.

Au surplus les fourmis n'ont aucun besoin d'al-
manach, d'autant que les almanachs apparaissent
d'ordinaire en hiver; or pendant l'hiver les fourmis
dorment, et si les almanachs n'en font pas autant,
ils ont tort.

Jl faut donc abandonner cette première supposi-
tion et admettre que l'éditeur a voulu désigner par
par ce nom de fourmi, une classe de la population
allemande susceptible de lui acheter ses almanachs.
Mais quelle est cette classe? Voilà où git le mythe.
Hic jacet lepus. J'ai beau tisonner, le feu s'éteint
sans profit pour la solution du problème.

Ce qui achève de me confondre, c'est que l'édi-
teur promet un pot de confitures en prime à chaque
souscripteur. Ceci convient également aux fourmis
réelles et aux fourmis symboliques, et pour parler
selon une formule philosophique , au moi et au non
moi de la fourmi.

Je laisse le soin d'approfondir la chose à M. Saint-
René Taillandier, qui a pour état de dénicher des my-
thes allemands.

RÉBUS.

UW ne/

Le Siècle se demande si l'on a jamais vU) n
sous le règne de Louis XV, nos affaires extérieur*
conduites avec plus de faiblesse. Le mot jaii,^
nous paraît bien faible en cette circonstance.

— La cour de cassation condamne les journaux'
publier en toute circonstance la réfutation de ieilri
articles. On devrait bien la condamner à pronn^,
la réfutation de quelques-uns de ses arrêts,

— Il est vrai que cette mesure serait souvent inn
tile. Des arrêts semblables à celui dont nous
ne se réfutent-ils pas d'eux-mêmes?

LUNDI

1er DKCL

— Un navire Hollandais vient d'être surpris ri'
rquant de la poudre et des armes pour les tr0
Hovas avec lesquelles nous sommes en guerre"?

Èl"°i5........'...........

mois......... ......(

discours de la Garonne nous dira dans un mois qu(
les puissances européennes continuent de manifej.
ter les intentions les plus pacifiques à notre égard.

— L'entrepreneur de cette expédition est un
cien agent confidentiel de M. Guizot. En agi^m
contre les intérêts de la France, il a cru sans doutt
obéir encore au mot d'ordre de son ex-patron.

i*ss!„ rte nrix, chez les Di«
and foreign
Street, Strand.

an.

""'Lmrecteursdepo^

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/gygûi 1854 à 57 de l'année 1845 ou
%BlÈ 177-à73 de l'année 1844,une

notice d'une utilité générale
sur le véritable Rob anti-
syphilitique de Laffecteur,
seul approuvé, seul autorisé
en 1778 et, depuis 1795, fabriqué et
vendu toujours rue des Petits-Augus-
tins 11, à Paris.—(Il n'y a pas de dépôt,
il faut s'adresser à la Maison centrale. ),_„
MM. les Médecins et Pharmaciens, lessm
exportateurs et les malades sont invi-|ll
tés à lire cette curieuse notice, elle 'eur^fc
apprendra des fails qu'ils iynorent eti||
leur évitera bien des regrets.

Le chocolat mkmkk, comme tout produit avantageusement connu, a «cil
la cupidité des contrefacteurs; fa forme particulière, sas enveloppes, ont été»
piées, et les médailles dont il est revêtu ont été remplacées par dns dessins aul
quels ont s'est efforcé de donner la même apparence. Je dois prémunir le puM
contre cette fraude. Mon nom est sur les Tablettes du Chocolat Ménier aussi bi(
que sur les étiquettes, et l'effigie de» médailles qui y figurent est le fac-similé !
celles oui m'ont été décernées à trois reprises différentes, par le roi et la Socié
d encouragement. Ces récompenses honorables m'autorisent, à faire distinguer
Chocolat Ménier de tous les autres. L'heureuse combinaison des appareils quel
possède dans mon usin« de Noisiel, et l'économie d'un moteur hydraulique, ra'oi
mis a même de donner à cette fabrication un développement qu'elle n'avait jau»
atteint. C« Chocolat, par le seul fait de ses qualités et de son prix modéré, oblien

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