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lire à toutes les feuu»g

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MERCREDI 27 MAI 1846. Jj^rTTTHT? X QUINZIÈME ANNÉE.—N° U

».,, de k rédaction et de l'administration, à Paris, JïwWÊUÊÊl£MÏËk WM ■ ««t chaque jour un nouveau dessin en liihcgraphij

»t CROISSANT, 16 (HOTE1 COLBEKT). M/^®^^. K1îiwr™rF~*i'*i^ «»-»v«*ES, ET VIGNETTES SUR VOIS.

TA!,,S. DÉPAKIEMENS. é^W&l^^Ù^ïiBÊMF MÎK™"*' *i^»l|llra PARIS. I.ÉPA11TE.IENS.

18 fr. 18 1V. 'T^m/&ÊQ^ÊÊtÊÊMJ^4^''^ ^ft^',*J M<tM *%2%SJ9. "m,, moi,................... 18 l'r. I» tr.

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l"Imcro avec lithographie.. .. ho c. 'âWÊÊÈÊÊÊÊBÊMÊÊK iH9|ft' "IRS^^^t^^^ «" numéro avec lithographie. sto c.

5onnemens datent des 1er ct 10 de chaque mois.

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„ 'abonne, dans départemens, chez les Librai- ^^^^^^^^^^S^ÈISËÊiff^^Wf^^^, 'WMMËMÛÛ^ll- °" ''<'';"it cn Paiement dcs abonnemens, les man-

dans les bureaux des Messageries royales cl des ^^^^^^Ê^^n^ttJMJÈ à ILl iffft ^^(Pv—fél 4 vuo mr le Trcsor ut sm' la l>ost<;> cl ,es ('lrel8

'ft,'s:i»crios générales; à Lyon, chez Mme Philippe- <yZ^SSS^^k ^^^^^!B.nSI!^^B/^^S^ J^J^!^ M" maisons d(i Banque de Paris. — Tout ce qu

ïiiifl'ier, H, me Saint-Dominique ; à Bordeaux, chez ^^~^^E=^^:ss't^^^^^^^||^^^-^^^^^g>^ concerne le Journal doit être adresse (franco ) au Di-

q Dclp'ecli, libr., place de la Comédie; à Marseille '^^^^^^»^^5^s^^^|L^=^--:r"'''. i —1— —recteur. — Les lettres non affranchies seront rigou-

tliez M. Michelet-Peyron,libr.; . reusament refusées.

SAUVE QUI PEUT

En ce moment où le
grand détroussement
budgétaire s'exerce sur
toute la ligne, où la
fortune publique est en
pleine forêt de Bondy,
où l'habileté de mains
escamote les centaines
de millions aussi pres-
tement que les votes en
temps d'élections, la
désolation est au sein
de 1 a gent contribuable ;
cris s'élèvent du fond de toutes les poches, et
ces cris ont d'autant plus de retentissement, qu'ainsi
levons le savez, rien ne résonne comme le vide.
Eh bien ! pauvres citoyens français, malheureux
tributaires du Système à bon marché, je viens vous
offrir un moyen simple et facile d'échapper à cette
ratle effrénée, de sauver ce qui vous reste (en ad-
mettant qu'il vous reste quelque chose). Grâce à ce
en, vos écus pourraient désormais dormir dans
vos goussets aussi tranquillement que les juges du
tribunal d'Orthez sur leur siège.
Il s'agit tout bonnement d'imiter M. Guizot, de
fous mettre au-dessus de ce mesquin préjugé qu'on
appelle l'esprit de nationalité, de vous faire Belges,
Espagnols, Cosaques, tout ce que vous voudrez, ex-
cepté Français.
Une fois abrités par la qualité d'étrangers, vous
devenez sacrés, vous et votre tirelire.
Pas de risque que notre fisc ose y toucher seule-
ment du bout du doigt, lui qui plonge sans façon les
«s jusqu'aux coudes dans les escarcelles indigènes.

Bien mieux, au lieu d'être obligés de donner de
l'argent au Système à bon marché, c'est vous qui en
recevrez de lui, et beaucoup. J'espère que ce plaisir
aura tout le piquant de la nouveauté.
Et quand vous aurez reçu cet argent, vous ne serez
nullement contraints de le rendre, ce qui est toujours
désagréable.

La séance d'hier, à la chambre des députés, a prou-
vée que je vous dis là d'une façon incontestable. Il
est convenu que, lorsque nous faisons des avances de
millions à l'étranger, sans préjudice d'avances d'une
autre espèce, nous ne devons pas demander de rem-
boursement. Ce serait du plus mauvais ton. L'étran-
ger est dispensé de payer ses dettes, comme un par-
tit gentilhomme.

A. preuve, l'Espagne nous doit, depuis \ 823, une
somme ronde de 80 millions, qui aujourd'hui s'élève
198 millions. Jusqu'en 1835 l'Espagne acquittait du
tooins les intérêts de cette dette, mais depuis cette
ePoque elle n'a plus rien payé , tout compris.

Interpellé sur ce point, M. Guizot a répondu qu'à

IVAR

la vérité l'antique honneur castillan ne nous soldait
pas un maravédis, mais qu'il reconnaissait et ne
contestait nullement notre créance. Yoilà d'abord,
on en conviendra, un fameux avantage.

Puis, M. Guizot a ajouté que, suivant lui, « Il ne
fallait pas pousser, vis-à-vis de l'Espagne, nos récla-
mations jusqu'aux dernières extrémités. » Enten-
dez-vous, contribuables français? aviez-vous idée
d'une telle bénignité, vous que, pour le moindre re-
tard de paiement du moindre centime, on pousse si
vigoureusement le garnisaire dans les reins ?

Pour la Belgique c'est encore plus délicieux. Elle
nous doit, depuis 1832, une cinquantaine de millions
dont elle ne nous a jamais remboursé quoi que ce soit
en intérêt ou en capital. M. Guizot, sommé par deux
fois de donner une explication a ce sujet, a répondu
« qu'Une croyait pas devoir répondre. »

Peut-on être plus magnanime, plus délicat ! Pas
même un mot de peur de blesser la susceptibilité d'un
créancier qui se moque de nous. D'honneur ! c'est
fabuleux.

Avons-nous besoin de rappeler une autre différen-
ce de condition qui ressort notamment de l'affaire des
25 millions américains, et comme quoi nous sommes
tenus, nous, de solder immédiatement toutes créan-
ces étrangères, même les plus douteuses et les plus
frelatées.

Encore une fois, infortunés contribuables français,
vous n'avez qu'une chance de salut, c'est de passer
la frontière; autrement vos derniers écus y passeront.

C'est là seulement que vous pourrez braver les ra-
pacités et les brutalités fiscales, et au lieu de tirer à
mort sur vous, on vous tirera des coups de chapeau
et des révérences.

Vous n'aurez plus à craindre ni recors, ni saisies,
ni garnisaires, fussiez-vous arriérés de plusieurs mil-
lions. M. Guizot sait trop ce qu'il doit à l'étranger
pour se rappeler ce que l'étranger lui doit.

LE TRÉSOR DE L'HOTEL FOULON.

i cela conti-
nue,maparole
d'honneur! ce
sera à dégoû-
ter des tré-
sors. On en
trouve, ou, si
vous aimez
mieux, on est
sur le point
d'en trouver partout.

Rue Yivienne on en cherche un, dans le nouveau
quartier Rollin on en soupçonne plusieurs, et dans
les caves de l'hôtel Foulon on ne peut plus donner
un coup de pioche sans risquer de briser de gigan-
tesques pots à beurre bourrés de pièces d'or.

On ne s'aborde plus, sur le boulevard du Temple,
sans se demander si les entrepreneurs du théâtre
Montpensier viennent enfin de passer à l'état de
comtes de Monte-Cristo.

La position de MM. Dumas, Hostein et Vedel est
réellement palpitante d'intérêt : ils savent, à n'en pas
douter, que feu Foulon a enfoui dans une des parties
les plus mystérieuses de son immeuble des capitaux
considérables, et ces spéculateurs n'ont même ache-
té le vieil hôtel du boulevard du Temple que dans
l'intention de dénicher le trésor.

Je suis bien certain que le théâtre Montpensier n'a
toujours été qu'un prétexte pour expliquer l'acquisi-
tion de ce terrain.

Alexandre Dumas, qui a lu une foule de mémoires
secrets pour écrire ceux d'un médecin, a découvert
ainsi l'existence du trésor Foulon, et, pour échapper
au ridicule d'un homme qui démolit une maison uni-
quement pour chercher un trésor, il a imaginé le plan
du fameux théâtre Montpensier, qui permettait de
bousculer le boulevard du Temple tout entier sous
prétexte de fondations.

Ce qui nous prouve bien que le théâtre Montpen-
sier est un canard, c'est que pas un seul acteur n'est
encore engagé à l'heure qu'il est.

Alexandre Dumas n'a songé jusqu'à ce jour qu'à
former une superbe troupe de Limousins, qui pio-
chent, qui piochent... comme les Limousins seuls sa-
vent piocher.

Alexandre Dumas s'est dit : « A quoi bon rn'inquié-
ter de faire dans six mois de misérables recettes de
trois ou quatre mille francs, quand dans quinze jours
je serai aussi riche que le calife de Bagdad !»

Aussi, à partir de ce moment, cesse-t-il de piocher
comme écrivain, pour ne plus surveiller que ses chers
collaborateurs les Limousins.

Une évaluation modérée des sommes encavées
dans l'hôtel Foulon porte à six le nombre des millions
qui vont revoir la lumière.

Quatre millions doivent devenir la part d'Alexan-
dre Dumas, et un million restera à chacun des deux
associés ; les Limousins auront pour boire les vieux
pots à beurre.

Ce qui inquiète un peu Alexandre Dumas et ce qui
lui fait pousser les fouilles avec une activité prodi-
gieuse, c'est la crainte que ce trésor ne soit pas trou-
vé avant le 4er juin.

Yous vous contenteriez peut-être bien de trouver
six millions le 2 ou le 3 juin; mais cela prouve que
vous êtes moins habile financier que l'auteur de
Monte-Cristo.

Il est impossible que, dans un trésor enfoui sous
le règne de Louis XYI, il n'y ait pas une énorme
quantité de pièces de trente et de quinze sous, et
c'est précisément à la fin de ce mois que ces pièces
seront démonétisées.
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