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MARDI 4« JUIN 1847. _„--» „ SEIZIÈME ANNÉE. — N» 153.

jmeau de la rédaction et ce l'administration, à Paris, l|k-^feû^^mft) F/& Pu5)liailt iour un D0UV88U dessm en lithographe

„„r, du oho.ss.1m, 16 (hotel coi.kkrt). i^^^^^O^^m^^^^ÊÊÊÊ Ut^IR s \ °u g,l*vl",es. 11 vignettes soi. bois.

l'Ains. béi'ArtemÈws.

LE CHARIVARI.

Correspondance*

W^MÏl A MORT.

Blois, ce. 30 mai. . .

Monsieur le rédacteur,

h Vient de se passer dans nos
murs (comme diraient vos graves
confrères) un fait qui agite tous
les esprits et toutes les langues et
qui met notre population dans
tous ses états.... de Blois.
Comme la chose rentre en plein dans la juiidictiôn
des carillons du Chirivari, je m'empresse de vous
la transvaser. Je veux que vous et vos lecteurs par-
tagiez le joyeux chatouillement auquel nous sommes
en proie, et d'ailleurs il y a à rire pour trente-six
mille hommes.

Vous saurez d'abord que Blois est représenté (dans
le plus strict incognito) à la chambre par un M. Ber-
gevin, président du tribunal civil de notre cité, et
tout ce qu'il y a de plus chevalier de la Légion-
d'Honneur, cela va sans dire. M. Bergevin est une de
ces humbles violettes qu'on voit s'épanouir au sein
des gazons touffus plantés derrière le banc ministériel,
fleurs modestes autant que charmantes qui ne se
trahissent (au moment des votes) que parles senteurs
de leur suave parfum centriers.

Ces fleurs sont respirées uniquement par les nez
d'excellences et aussi par les nez d'huissiers ; la foule
des botanistes profanes ignore jusqu'à leur exis-
tence.

Vous saurez d'autre part que Blois avait pour
maire M. Maigreau, magistrat éminemment bien pen-
sant et l'un des agens d'éle ;tion les plus actifs de
notre député anonyme. Il y a quelques jours, cet
excellent maire juste-milieu partît pour un monde
administratif meilleur, ce qui n'est pas, je crois, faire
un trop grand compliment à l'autre monde.

Nous apprîmes bientôt que M. Bergevin s'était
fis en route de Paris tout exprès pour venir rendre
les derniers devoirs à son défunt ami. Nous n'en fû-
mes pas surpris, la reconnaissance étant la vertu des
belles âmes, il est tout naturel qu'elle soit l'apanage
des âmes du centre.

Mais ce qui plongea les habitans de Blois dans une
stupéfaction impossible à décrire, c'est qu'on annon-
ça que M. Bergevin se proposait de prononcer un
««cours sur la tombe municipale. On entendait dire

partout : et Notre député va parler ; nous allons con-
naître la couleur de son éloquence : c'est étrange,
inoui et même légèrement inquiétant, nous devons
toucher aux temps prédits par l'apocalypse. »

En effet, le 21 courant, jour des obsèques de M.
le maire, M. Bergevin débita assez couramment cinq
ou six phrases funèbres. Les gens amis du merveil-
leuxvoulureut bien accepter le prodige, maisles indivi-
dus positifs se dirent: a Décidément, c'est impossible.
Il doit y avoir quelque chose là-dessous.» Et effecti-
vement ils finirent par découvrir le pot aux roses, ou
plutôt le pot au noir.

Les cinq ou six phrases posthumes n'émanaient
pas Au cm de M Rerapvi-'.lç ren ftnqnonea tumi.ilai—
re, ses regrets, ses larmes, sa douleur, tout cela était
de rencontre et d'emprunt. Il s'était adressé à une
banale friperie de deuil pour se travestir en homme
affligé comme on s'adresse à Babin pour se déguiser
en Balochard ou en Pierrot.

Et encore de quelles plumes ce geai des tombeaux
s'est-il avisé de se parer? Non pas de celles des aigles
du genre, des Bossuet, des Massillon, des Fléchier;
M. Bergevin a mieux aimé déplumer qui? M. Barthe !
Ah ! le bel oiseau, maman !

Et il a tout simplement reversé sur la fosse du maire
son ami les mêmes pleurs, les mêmes tirades dé-
solées qui avaient déjà été répandus par le susdit M.
Barthe sur le cercueil d'un récent défunt (du Nord),
M. le garde des sceaux Martin.

C'est ce que prouve d'une façon flagrante le rap-
prochement ci-dessous :

DISCOURS DEM. BARTHE. DISC. DEM. BERGEVIN.

Au moment où la tom- Au moment où cette
be va couvrir ces dé— tombe va se refermer
pouilles mortelles, le pour toujours, le senti-
sentiment douloureux m,ent douloureux de la
de la perte qui nous a perte qui nous a frappés
fr ppée se réveille plus se réveille plus vive-
vivement, etl'on éprouve men/> et le besoin de dire
le besoin de dire.un der un dernier adieu à celui
nier adieu à celui qu'on qu'on ne doit plus revoir
ne doit plus revoir. se faire sentir.

Enprésence de ce cer- Enprésenc de ce cer-
cueil, dans cette atmos- cueil, dans cette atmos-
phère de vérité et de re- pnère de vér ité et de re-
ligion, honorons la mé- ligion, il ne nous reste
moire de celui qui consa- qu'un pieux devoiràrem-
cra sa vie au service de plir; honorons lamémoi-
ses semblables; espérons rede celui qui consacra
pour lui en (a Providen- sa vie au service de
ce; croyons aussi en la ses semblables; espérons
justice des hommes. De- pour lui e^j^^ojden-
vant une tombe, les es- ce; croyons au&s fèn la
prits s'élèvent et se pu- iustioéxles hom'mes-.^-

m MANIFESTE CONJUGAL

Il se prépare de l'autre côté des Pyrénées un sujet
de tragédie pour M. Ponsard.

Le roi d'Espagne veut divorcer avec sa femme.

Malheureusement la reine ne demande pas mieux.
Il deviendrait donc assez difficile d'arranger les cho-
ses en tragédie. M. Emile Augier pourrait à la ri-
gueur en faire une comédie de bon sens.

Après six mois de mariage, voilà où cet infortuné
don Francisco en est réJuit après avoir tant travaillé
à se faire une grosse voix. Pauvre prince !

On se communique sous le manteau une espèce de
mémoire, une protestation que le roi d'Espagne a

as»!

PARIS. l'KP/lRTEMENS.

On an........................ w> ' ~ '^^^^^^^Ê^§Ê^^W>S^^^^^^^^^^^^^' Un numéro................... „ 80 c. ÉPI!!!"

On numéro.................... aoc. jfr; • fJ^j<-'lidL^P^LtJÊÊÊ\ ^Jm^^^mM^^wM^?màÊt!^t^^ Les abonnemens datent des i« et 16 de chaque mois vKïcÊf '

im abonnemens datent des 1" et 16 do chaque-mois. ^i^IlN^H-mW xtËKwËijË«TsNf a^SK^WTOOHTS I

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On s'abonne : l.yy,, chez M» = Plnbppe-Baud.e , WÈBÊÊêËÊKL MÊMM^mM. K^ll I ' dats à < ue sur le Trésor et sur la Poste, t les effë s

(l,,.ue SJ.Do,nm,.1ue: a bordeaux e ■« M« De peeb, JtJIÉ^MlM ^^P1^ ™ 'es maisons de banque de Paris. - Tout ce qu ?§fl

m, a Marse, le, chez M. * W cb ^r^^^^^mSMU^^^^^ concerne l'aduiinislration du Journal doit être adress

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ta Vieux-Palais ; à Londres, cnex W. lhomas, 21,ta- —-s^s---- _—^U—Xrs-^^^O^ ... , „ ,^ . .t.y.»»

te ines.ree.; dans les bureaux des Messageries roya- -^^j^^^fes?^-. hôtel Co.bert) - I.es lettres non affranchies seront

m et géneral.'s. et chez tous les libraires. . Heureusement refusées. || ||

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ri fient; Us" cœurs géné- vant une tombe, Us es- %PPP

reux se rencontrent, et prits s'élèvent et se pu-

l'homme de bien reste » ifient : les cœurs géné- W&^M
honoré par le pnya qu'il reux se rencontrent, et
a servi, et pour lequel l'homme de bien reste lÉÉS!!
on peut dire qu'il a péri honoré par le pays qu'il
en le servant. a servi et pour lequel on .

(Discours prononcé le peut dire qu'il a péri. ÉSÉpÉlff
12 mars 1847, par (Discours prononcé le StîMft
M. Barthe, sur la 21 mai 1847, par
tombe de M. Martin M. Bergevin, sur la
(du Nord.) tombe de M. Mai- | g|g

greau.)

Comprenez-vous cela, monsieur? Tout est donc
aujourd'hui considéré comme de bonne prise, même
i affliction et le regret profondément senti.

Lorsque l'éloquence borgne de M. Barthe est pla-
giée, est-il, je vous le demande, n'importe quoi qui
ne soit exposé à être houspillé ?

Ce cas si excentriquement drôlatique de notre élu,
M. Bergevin, inspirera peut-être aux administrations
de pompes funèbres l'idée d'ajouter à leurs chars, à
leurs cochers, à leurs caparaçons, etc. des discours
de louage.

Agréez, etc. D...

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Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Un manifeste conjugal
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Traviès de Villers, Charles Joseph
Entstehungsdatum
um 1847
Entstehungsdatum (normiert)
1842 - 1852
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Initiale
Pflanzenornament
Ehepaar <Motiv>
Ehescheidung
Spanien
König
Augier, Emile

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 16.1847, Juin (No. 152-181), S. 593
 
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