DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.27679#0053
CHAPELLE VIL
Reblanchie après coup, cette chapelle était comme la précédente, entièrement
décorée avant la réfection, mais à l’encontre de sa voisine, les restaurateurs
n’avaient fait que recouvrir les fresques d’un lait de chaux qui, nettoyé avec soin,
laissait reparaître les peintures tout aussi fraîches et tout aussi brillantes de coloris
que si elles n’avaient reçu aucun enduit. Ce procédé de restauration a été employé
dans diverses salles et s’il peut être critiqué, il vaut certainement mieux que
celui qui a pour but d’enlever le premier enduit de plâtre peint pour en placer
un nouveau qui n’a conservé que sa couleur blanche(l). Dans le procédé de
blanchiment à la chaux, on peut avec un peu de patience, faire revenir à la
lumière des fragments de peinture qu’on chercherait vainement à faire revenir
dans l’autre.
Cette salle, plus longue que large, est assez irrégulière dans ses dimensions. Un
large couloir au sud-ouest donnait accès dans une première partie de la salle
dont les dimensions ne sont que de 3 mètres de largeur et de 2 m. 80 cent, de
profondeur. La salle proprement dite forme un rectangle également irrégulier,
long de 7 m. 80 cent, à l’est, de 7 m. 20 cent, à l’ouest; sa largeur qui au nord
est de 5 mètres, n’est plus que de k m. 70 cent, au sud.
Cette salle était recouverte d'une toiture plate, sur laquelle était une terrasse ou
(1) A Baouît, j’ai rencontré rarement des fresques superposées. On se contentait tout simplement
de remettre une couche de plâtre, dans la partie manquante. Au couvent d’Anba-Bichoï (Haute-
Égypte), j’ai eu lieu de constater dans l’abside sud, jusqu’à quatre fresques dilférentes superposées.
Mémoires, t. XII.
5
Reblanchie après coup, cette chapelle était comme la précédente, entièrement
décorée avant la réfection, mais à l’encontre de sa voisine, les restaurateurs
n’avaient fait que recouvrir les fresques d’un lait de chaux qui, nettoyé avec soin,
laissait reparaître les peintures tout aussi fraîches et tout aussi brillantes de coloris
que si elles n’avaient reçu aucun enduit. Ce procédé de restauration a été employé
dans diverses salles et s’il peut être critiqué, il vaut certainement mieux que
celui qui a pour but d’enlever le premier enduit de plâtre peint pour en placer
un nouveau qui n’a conservé que sa couleur blanche(l). Dans le procédé de
blanchiment à la chaux, on peut avec un peu de patience, faire revenir à la
lumière des fragments de peinture qu’on chercherait vainement à faire revenir
dans l’autre.
Cette salle, plus longue que large, est assez irrégulière dans ses dimensions. Un
large couloir au sud-ouest donnait accès dans une première partie de la salle
dont les dimensions ne sont que de 3 mètres de largeur et de 2 m. 80 cent, de
profondeur. La salle proprement dite forme un rectangle également irrégulier,
long de 7 m. 80 cent, à l’est, de 7 m. 20 cent, à l’ouest; sa largeur qui au nord
est de 5 mètres, n’est plus que de k m. 70 cent, au sud.
Cette salle était recouverte d'une toiture plate, sur laquelle était une terrasse ou
(1) A Baouît, j’ai rencontré rarement des fresques superposées. On se contentait tout simplement
de remettre une couche de plâtre, dans la partie manquante. Au couvent d’Anba-Bichoï (Haute-
Égypte), j’ai eu lieu de constater dans l’abside sud, jusqu’à quatre fresques dilférentes superposées.
Mémoires, t. XII.
5