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Dacier, Émile; Vuaflart, Albert
Jean de Jullienne et les graveurs de Watteau au XVIII. siècle (Band 1): Notice et documents biographiques — Paris, 1929

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https://doi.org/10.11588/diglit.41975#0152
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134 L’ŒUVRE GRAVÉ DE WATTEAU.
collerette au cou. B. au. f. Sc. graué par B. Audran, repolie ensuitte. M. Julienne ma
donné cellecy.
Entre les Nos 160161 : Moine agenouillé devant une croix, de profil à gauche; à droite :
D. S. Cette planche grailée par M. Julienne na point seruie et été recommencée par
Audran.
Gravé à nouveau par J. Audran, N° 162.
Entre les N"’ 271-272 : Trois saules au bord d’une rivière; à gauche : D. S. Cette
planche gr ailée par M. Julienne na point seruie et a été recommencée par Boucher.
Gravé à nouveau par Boucher, N° 272.
Entre les N"s 60-61 : Officier debout de trois quarts à gauche, la tête coiffée d’un
tricorne, regardant de face, l’épée au côté.
Suivant Mariette, gravé par N. Henin.
Voir Historique II, p. 72.
La reproduction qui accompagne le texte donne l’indication d’un premier état :
avec seulement le paysage terminé à droite; sur l’épreuve de l’Arsenal, le paysage et
le terrain sont complétés à gauche et déterminent un deuxième état.
1727. Hôtel d’Evreux. — Marie-Anne Crozat, fille d’Antoine Crozat l’aîné, dit
le Riche, épousa, le 3 août 1707, Henri-Louis de la Tour d’Auvergne, Comte d’Évreux,
né le 2 août 1679, et lui apporta une dot de deux'millions.
Cette mésalliance indigna la famille de Bouillon, ainsi que la cour et la haute société.
Le mari abandonna sa jeune femme et garda la dot. Au moment des spéculations du
système Law, le comte d’Évreux gagna, dit-on, cinq millions. Il fit bâtir, en 1718 aux
Champs Elysées, un hôtel par l’architecte Mollet, contrôleur général des bâtiments
du Roi.
Le Comte d’Évreux devint, par la suite, lieutenant général des armées, colonel géné-
ral de la cavalerie légère et gouverneur de file de France. Il mourut le 20 janvier 1753.
L’hôtel d’Évreux devint la propriété de Madame de Pompadour; plus tard on l’appela
l’Elysée Bourbon; actuellement c’est la résidence du Président de la République.
L’Architecture françoise ou Recueil des plans, élévations des églises, palais, hôtels...
bâtis nouvellement par les plus habiles architectes. Tome Second. A Paris, chez Jean
Mariette, 1727, in-folio, donne le renseignement suivant ;
« Lambris de la seconde antichambre de l’Hôtel d’Évreux, à Paris, du dessin de
M. Mollet, architecte. »
Dans une moulure ovale en largeur, placée à gauche, se trouve gravée la reproduc-
tion de la composition de Watteau : Pour garder Thonneur d’une belle, N° 83, et, à droite :
Belles n’écoutez rien, N° 82. — 3 pieds sur 5. (1 m. sur 1 m. 65).
« Décoration de lambris de la chambre de parade de l’Hôtel d’Évreux, du côté de
la cheminée. » Cette planche reproduit deux dessins de Watteau.
A gauche, une tapisserie; au milieu, une copie de La Finette, N° 128, dans une mou-
lure ovale de 3 pieds sur 2 pieds 1/3 de large; à droite, une copie de Les Charmes de la
vie, N° 183; avec cette différence, que le joueur de luth a posé son pied sur un tertre,
au lieu du tabouret figuré sur l’estampe. Les dimensions sont légèrement plus petites
que celles du numéro précédent.
Il y a lieu de remarquer que Jean Mariette a publié son Architecture françoise en
1727 ; â cette époque, les 2 estampes Belles n’écoutez rien, N° 82 et son pendant : Pour
 
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