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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Baldinger, Kurt [Oth.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0018
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HACKENAIL

“gros clou” (doc. pays de Galles 1341, Owen, Cat.
of the mss. relating to Wales in the British Muséum
3,676 [Garnesture: Item en le dit chastiel sunt tro-
vetz ■ • • xvj pièces de fer; iiij teyle e ij remenauntez de
plom; viiij”' dccc bordnail; xif” de menne [1. menue]
bordnail; vi"’dciiif'x de hackenail; xxiiij quartiers
de carbon de bois, et busche a la value de Ix s. del
akat], Trotter RLiR 58,485). — Stadtler.
[mfr. HACUTIN m.
[D’origine inconnue, de sens incertain. Le con-
texte de la seule att., JPreisLiègeB 28210, suggère
qu’il s’agit d’une sorte de rempart, v. ci-dessous.
L’annotation de T éd. : «Pour haquebutes» semble gra-
tuite.] ♦ “sorte de rempart” (ca. 1380, JPreisLiègeB
28210 [mains Lupo li frairins Avait ja les fosseis
releveis mult très bin, Defenses et barbakaines et
sifais hacutins Avait tôt fait refaire qu’ilh n’y es-
pargnat rins], Gdf 4,396c; FEW 23,137a; Scheler-
JPreis 172).] — Stadtler.
judéofr. HADIE f.
[De Par. HADÏYA “cadeau; sacrifice” (Wehr 909b),
qui se retrouve aussi dans esp. et port, alfadia
(dep. 1239, Corom2 1,145a; dep. 1209, Mach'
1,189a).-Lokotsch 769; FEW 19,61a.]
♦ “ce qui est donné comme cadeau ou comme sa-
crifice” (1240; 13es.,GlBNhébr302L2,43 [glose Gen
4,4]; 32,61 [glose Lv 2,3]; 170,66 [glose Ps 20,4;
texte 1t.: quomam praevenies eum benedictionibus
bonitatis]; GILeipzigA 419 [glose Ps 20,4], Blond-
heim R 49,348: FEW 19,61a). - Stadtler.
HADOC m
[Emprunt de l’angl. HADDOK “églefin”, dont
l’origine est inconnue, MED 4,431b. Cf. anglolt.
haddocus att. en 1239; 1243; 1250; etc., LathamDict
1128a. — FEW 16,110a. L’idée de BarbProc 2,42ss.
d'expliquer l’angl. haddok comme un emprunt au
français (fr. hadot < adouber) est invraisemblable.
Rem.: Une prétendue lacune chronologique entre le
16e et le 19es. a amené le FEW à postuler un double
emprunt au 13e et au 19es. Un contrôle plus attentif
des dictionnaires prouve qu’une telle lacune n’existe
pas; le mot figure dans nombre de dictionnaires des
17e et 18es. (Cotgr 1611 ; Rich 1733; Trév 1752; aussi

emploie le terme ‘anglo-français’ pour «la langue des
textes surtout non-littéraires [écrits sur le territoire
de la Grande-Bretagne] à partir de 1250 environ» ib.
461nl.

1708,Miège TLF; à ajouter deux att. de 1555 et 1558
dans CarCharL 76). Le mot semble donc vivre en fr.
dep. la 2emoitié du 13es.]
[hadoc [mss. hadotet hados] 2em. 13es. CarCharL
192; 441; doc. 1285 Fagniez 1,299; doc. 1295
CptRoyF 25438, haddok OakBookS 2,10 [2 att.],
hades CarCharL 192 var. ms. déb. 14es., hâtes
CarCharL 441 var. mss. déb. 14es.)
♦ “poisson de mer, proche de la morue, dont il se
distingue notamment par une tache noire sur chaque
flanc, églefin” (dep. 2em. 13es., CarCharL 192 [En
mains de quinze jars entier En ot tant assamblé
Quaresme Que nus hom n ’i peüst métré esme. La
menuise est el premier front; Les anguilles au brouet
sont Après a bataille rengie; Harensfres a la blanche
aillie Vienent après, et li mulet, Hadoc et merlenc et
rouget Et tant de ces autres poissons Vienent pain gant
a espérons]; 441; doc. 1285 Fagniez 1,299; doc.
1295 CptRoyF 25438; OakBookS 2,10 [De barille
de haddok; De cent de haddok], BarbierProc 2,42ss.;
Stone 348b; Gdf 4,396c; TL 4,815; FEW 16,110a;
752a). — Doit.
HAE interj.
[Cri composé de voyelles ouvertes et bien audibles
pour attirer l’attention (d’animaux). Il est donc
probable que le cri du laboureur (1°) et celui du
fauconnier (2°) ont une certaine parenté naturelle.
A rapprocher de ->■ HA2 et aussi de -> HA1. Cf.
aussi frm. hahé, cri poussé par le chasseur au chien
qui se lance sur une fausse piste ou se montre trop
exubérant (TLF 9,645a11’). — Modus est en prose,
de sorte que l’interprétation de hae comme haé est
une conjecture (ainsi aussi TL)l2i. — Dans le FEW
4,361a on ne cite que Modus dont la forme hae est
groupée avec fr. haïe “exclamation pour exciter les
animaux à marcher, les gens à agir” et sim. (dès
16es.).]
[haé ca. 1227 ComcyII20K 164; ModusT 93,20;
47; 79, haee CoincyII20K 164 var. ms. déb. 14es.)
♦ 1° cri du laboureur pour inciter ses bœufs
(ca. 1227, CoincyI120K 164 [Quant cis vilainz aprez
ses buez Huchié avait: Hez! ou Haril... Hez!

(1)‘Onomatopée’ ambigu; Land et Li deux ‘aspi-
rations’, à comprendre comme ‘avec h aspiré’ ou
comme ‘avec h expiratoire’ ?; ‘composé de ha et de
hé’ douteux pour afr. haé. — Gam2 512b confond
frm. hahé et -> HAHAI.
(2’Le fauconnier d’aujourd’hui (ail.) utilise hâi ou
des noms propres contenant a; haé est possible (ren-
seignement aimable de la fauconnerie Guttenberg).
Noter la var. haee.

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