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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Baldinger, Kurt [Oth.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0057
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HALE

with maintaining hedges and enclosures..with
protecting grain..., with supervising of harvest of
grain, etc.; an agricultural overseer, field keeper,
hayward”, att. à partir de 1165/66, MED 4,603b,
lui-même de l’aangl. hæig-werd (< hege “barrière,
haie” et weard “gardien”, v. MED; OED H 136a).
Cf. aussi anglolt. haiwardus, dès 1209, LathamDict
1131b.
Rem. : Le mot est courant dans le traité d’adminis-
tration domaniale Senesch, mais est remplacé dans
les traités apparentés, HosebHen, HosebAn et Hoseb-
Comp par afr. messer, dans FletaR 2,258-259 par
mit. messor; HosebComp connaît aussi messour (v.
MôhrenLand 189).]
(agn. haivard 13es. AINeckUtens 162 HuntTeach
2,89, hayyvard ca. 1270 SeneschO 5-83 passim,
hayword SeneschL p. xln var. ms. ca. 1300'1 ’)
♦ “garde des champs et des forêts d’un domaine
seigneurial et organisateur et surveillant des travaux
qui y sont effectués”* * 12' (agn. mss. 13es. - 1300,
AINeckUtens 162 ms. 13es. HuntTeach 2,89 [mes-
sator : hai-vardf, SeneschO 5-83 passim [v. surtout
le chapitre Ici comence le office le hayward (ib.
47-49): Le hayward deit estre home vigurus e as-
pres, kar il deit tard e tempre espier, e environer, e
garder lez boys, e lez blez, e lez prez, e tute les autre
choses ke touchent sa baillie; e deit lez attachemenz
e lez enparkemenz loyaumentfere\ = SeneschL 102],
MôhrenLand 189; Stone 352a). —- Môhren.

[agn. HAKE (prob. f.)
[Le mot est relevé par Stone 349a qui en donne
une seule att. tirée de PortBooksS. L’attestation la
plus ancienne dans un texte fr. est fournie par MED
4,437a: ca. 1400 (?) RedBookBristolB 2,72. Hake est
reprit de l’angl. HAKE “morue” dont l’origine est
inconnue, OED H 27. En anglolt. le mot apparaît
pour la première fois en 1213 sous la forme acca
(hakaen 1232), LathamDict 1131b.]
♦ “grand poisson du genre gade, qui vit dans les
mers froides, morue” (ca. 1400 (?); 1427-28, Red-
BookBristolB 2,72 [pur achater et faire pris sur toutz
maners grociz pissouns, c’est assavoir samoundes,
congres, melewels, lenges, hakes, scalpyn et har-
rynges venauntz au dite ville de Bristuyt hors del
meerf PortBooksS 14,32 [Le dit mestre: .XIX c. de
haake — cust. .iij. s. .ij. d.]; 16,37; 29,151, MED
4,437a; Stone 349a).] Dôrr.

l'Graphie confirmée par anglolt. haywordus, doc.
1284, LathamDict 193b sub WBERBICARIUS.
12 Le *haiwardrépond auprevost et au baillif d’un
domaine (en Angleterre).

[agn. HAKEBOT f.
[Emprunt du mangl. HAKE-BÔT n. “sorte de petit
bateau de pêche et de transport” (dès 1344, MED
4,437a), lui-même du mnéerl. hoecboot composé de
5 hoec “crochet” et de boot “bateau” (VerVer 3,470);
un emprunt direct est aussi possible.]
♦ “sorte de petit bateau de pêche et de transport
en usage sur la Manche” (doc. mit. 1344 hakebot
[transportant fèves et pois à Bruges, MED; Wright-
io Lond];doc. 1361 [Seintemarie hakbote (de Londres),
MED]; doc. agn. 1380 [certeins gentz de la ville de
L’Escluse en un batel al dit hakebot et entreront en
ycelle, WrightLond; MED]; MED 4,437a; Wright-
Lond 144).] - Môhren.
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judéofr. HALDROBE f.
[A rattacher à l’ar. HAD AB A “bosse (aussi de
chameau, de dromadaire); voussure” (Wehr5 235a),
20 qui se retrouve aussi dans l’aesp. adruba (ca. 1400,
Corom2 3,526a), hadruba (1475, ib.; > esp. joroba)
et judéocat. farduba (14es., ib.). — Blondh 52-
53; Kiesler 201a; LevyContr 507; FEW 19,61a.]
(haldrobe fin lles. RaschiD1 54,207; RaschiD2
25 574, hardobe GILeipzig Blondh p. 53, harduble
GlBNhébr302L 116,77, haroble GIBâleB 8743)
♦ "bosse (du chameau)” (fin 1 les. - 13es., RaschiD1
54,207 [glose de Is 30,6; texte 1t.: gibbum camelo-
rum]; RaschiD2 574; GIBâleB 8743 [Is 30,6];
30 GlBNhébr302L 116,77 [Is 30,6]; GILeipzig Blondh
p.53 [Is30,6],TL4,853;Blondhp.53;FEW 19,61a);
♦ “bosse (de l’homme)” (fin 1 les., RaschiD2 574, TL
4,853). — Stadtler.

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HALE f
[De abfrq. *HALLA “vaste emplacement couvert
avec ou sans parois” qui est bien appuyé par mnéerl.
halle, VerVer 3,46b, et aha. mha. halla (all.mod.
40 Halle), Kôbler 509a et l’angl. hall, OED H 40b. Du
fr.: aocc. hala,fala, Lv 3,395b (att. 15es. tirées des
Comptes de Riscle), cat. hala, deux att. de 1443 et de
1447, CoromCat 4,766b. Cp. -> GUIHALE.
Rem.: La première att. de haie provient de
45 FolTristBemH2 401 (aule). Au glossaire le mot
est défini par “halle?, affaire?” ce qui est repris
dans MA 52,57-60 sans point d’interrogation. Le
deuxième élément de la définition (“affaire”) est
impossible compte tenu du noyau sémantique de
50 aide, haie. L’éd. a raison de comprendre la locution
issir de cestë aule comme “se tirer de cette affaire”,
mais il est exclu d’attribuer le sens d’“affaire”
à aule. — AINeckUtensH 253a donne la glose
suivante: stiva : la manse de la carne (ms. R), haie

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