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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

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https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0062
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HALLEBIC

une seule fois en 1318 dans CptRoyM 12910 dans un
autre contexte (et on aimerait alors expliquer à son
tour le nom propre). Rapport avec mnéerl. hallepaye
“sorte de droit perçu en rapport avec des ventes dans
une halle”, VerVer 3,47 ?
Rem.: Tous les dictionnaires attribuent à ce mot
un seul sens et donnent des att. de 1325 à 1453. La
dernière date provient de deux att. tirées de Gdf. Dans
les deux le droit appellé hallebic n'est pas levé sur
le poisson, mais sur le poivre. En mfr. le mot a donc
connu un élargissement sémantique qui n’a pas été
retenu par les dictionnaires.]
{hallebic doc. 1325 Ord 2,586 [= Ord 1 Gdf];
[doc. 1370 Ord Gdf [-bis pl. ?]], hellebic doc. 1328
Ord 2,587 [3 att.]; doc. 1329 ViardPar 1,64; 69; 70
[-Zizs pl. ?])
♦ “droit qui se lève sur le poisson vendu aux halles
de Paris” (1325 - 1403, doc. 1325 Ord 2,586 [qu’ils
se douloient d'une fausse coutume estant a Paris,
sur le poisson, appellé hallebic, par laquelle les
marchands establiers, par chacun panier, puis le
prix fait, rabattaient a la fois douze sols, a la fois
dix, a la fois huit, selon leur volonté]; doc. 1328
Ord 2,587 [3 att.]; doc. 1329 ViardPar 1,64 [que li
rabas et males coustumes que l'en souloit faire et
prendre de jour en jour sur les dites personnes et
marcheanspoissonniers de mer et seur leurs denrées
venans esdites halles et en la ville de Paris, de par les
establis ou députés a faire lesdis rabas qui estaient
communément appelez hellebic, feüssent du tant en
tout et soient rabattis]; 69; 70; [doc. 1370 Ord 5,357;
doc. 1403 Ord 8,614], TL 4,854; Gdf 4,407b; BaldEt
723; FEW 23,120b). — Dôrr.
[HALLOER v.n., attesté trois fois dans SGillesP
(3et. 12es.), est enregistré deux fois dans le FEW,
avec la déf. “poursuivre en criant”, aussi bien sous
l’onomatopée HALL- (4,378a, L, seule att.: SGilles),
que sous l’asax. HALON “appeler” (16,134a, seule
att.: SGilles). Mais Tilander a démontré de façon
convaincante que le mot est plutôt à rattacher
à la famille réunie sous l’abfrq. *HARA (FEW
16,148ss.: article à revoir) et qu’il ale sens d’“exciter
les chiens à poursuivre en criant ‘halo, halou’ ”
(TilNEtym 91), v. -> hara1 . Cp. mit. haulohare “to
halloo” (1271, LathamDict 1139b [venatores... pro
canibus cum cornu astracabunt seu haulohabunt])
et mangl. halouen (à partir de la fin 14es., MED
4,455a). — Les articles hall- et HALON du FEW
sont à supprimer11 111. ] — Stadtler.
11‘Sub HALON se trouve un renvoi à hallon R 50,504
qu’il faut lire hallou, à rattacher à -> HARA1. Sub

HALO m
[Emprunté au grec ctÂmç “disque lumineux autour
du soleil ou de la lune” (LidScott 1,75a: entre autres
Arist. Mete., aussi 1t. halo, ib., version lt.; cp. ThesLL
6,2520). La première date fr., ca. 1360 (BW3’5 >
TLF > RobHist), n’a pas encore été confirmée
par une att. (manque dans DelbRec), la deuxième
est Rab 1534 (FEW > TLF)(1); Gdf est ignoré
par la lexicographie. Les att. introduites ici sont
intéressantes comme témoins de l’intégration d’un
terme technique grec: la première occurence dans
MahAr (traduction d’Aristote, Météores; 3et. 13es.,
ms. 3eq. 14es.) donne le mot pour grec et précise
l’équivalent fr., couronne, précédé toutefois de que
l'en appelle, c’est-à-dire donné comme un terme
technique qui n’est pas généralement connu'21. La
deuxième occurence, dans un tout autre chapitre du
livre, présente de nouveau le mot comme grec, mais,
dans la suite, il sera employé comme terme ‘normal’
(et pour autant français ?), bien que sans article, à
la différence des termes voisins {couronne, arc en
ciel etc.). — V. -> *ALO (dans MahAr, halo semble
avoir un h aspiré).] ♦ “disque lumineux autour
du soleil ou de la lune, apparaissant sous certaines
conditions atmosphériques, halo” ([3et. 13es.]; dep.
1534, MahArE 39,23 [comme nous voion d’un cercle
qui aucunne fois apert entour la lune et entour li
soleil, que l'en appelle la couronne, et est appellé
en grec halo]; 135,17 [Or veult le philosophe dire
des choses qui aviennent et apperent haut en l’air
par refraction... L'unne est appellee en grec halo,
et ce appellon nous la couronne du soleil et de la
lune. Car nous voion souvent un cercle entour la
lune quant il doit plouvoir ou venter ou faire sert];
29 [les propriétés de halo]; 31 [dit que halo apert
plus souvent]; 33; 136,1; 27; 140,2 [les causes des
.iiij. empraintures que l’en appelle halo, l’arc en
ciel, la parele, la verge]; 5; 11; 141,2; 20; 23; 28;
30; 142,2; 4; etc., Gdf 4,408b; TLF 9,660a; FEW
4,378b). — Môhren.

HALL- se trouvent encore frm. hallali “cri que pousse
le veneur...”, mieux à sa place 16,150b sub *hara
(v. HARA1 n.27), et frm. allô “appel préparatoire à
une conversation téléphonique”, anglicisme repris, à
juste titre, tome 18,71a, anglicismes, cf. Hôfler 4a.
(llRabL I 19,11 atteste les halotz en rapport avec
des intempéries qui menacent le vignoble. Le sens
n’est pas “halo”, mais, par ext., “présage de mauvais
temps (déduit du halo solaire ou lunaire)”.
,2)MahArE en fournit les premières att., v. les
contextes ci-dessous; FEW 22,1210a 1. -5: OISerres
[à vérifier]; RobHist 1992: 1690 [= Fur]).

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