Metadaten

Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0176
Lizenz: Freier Zugang - alle Rechte vorbehalten
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
HEAUME

amendez^]; GerbMetz Gdf* * * * 5 6’; AlexParA II 2824
[L'eschiele Tholomé vint après la première A une
autre bataille Dayron grant et pleniere; Perchael
la conduit, qui fit nés de Valmiere, var. ms. 13es.
en haumiere^f, doc. 1351 Gay, TL 4,1050; Gdf
4,446b; Gay 2,23a; FEW 16,192b). ♦ 2° “heaume”
(lert. 13es., OgDanE 168 [Qui dont veïst H dansel
gramoier, Ses poins détordre et ses caveus sacier,
Et tôt derumpre son hermiere delgié], Gdf 4,446b);
♦ front de heaumiere au fig. “type de coiffure non
spécifié” (ca. 1209, GuillDoleL4735 [porses chevols
adrecier Ot drecié sa greve au matin D’une branche
de porc espin, Et si ot fet front de heaumiere; s’ot
chapelet a la maniéré As puceles de son païs], TL
4,1050); ♦ heaumiere par métonymie “femme vêtue
d’un heaume” (lert. 13es., AnsMetzNG 8719 [Grant
sont H chapple et la bataille fiere. Es apoignant une
grande hemmere. Vilaine estait et forte et ligiere,
Laide et hideuse, bien semble pautonniere. En sa
main porte un mace pleniere, Moult en cravente et
devant et derrière]).
• hiaumeüre f. ♦ “étui à heaume” (déb. 14es.,
AliscW 3475 [Dont veïssiés ces haubers enforrés,
En ces hiaumeres ont les elmes posés (var. ms. pic.
déb. 14es. Ces hiaumeiires o ces e. p.), Et des espees
retornent les baudrés, ou p.-ê. “lieu où l’on dépose les
heaumes avant la bataille”, cp. la note 4 ci-dessus]).
• heaumerie f. (heaumerie doc. 1335 Gdf, hi-
aumerie fin 13es. BarbMéon 2,265,396; doc. 1291
Gdf; Taille 1292G 97b; Taillel296M 135; 140; 141;
Taillel297M 127; 128; Taillel313M 138, [mfr.
heaulmerie poème dans Taillel292G 576,349])
♦ nom d’une rue à Paris où se trouvaient les ate-
liers des fabricants de heaumes'7’ (dep. fin 13es.<8’,
BarbMéon 2,265,396 (Le dit des rues de Paris) [Au

l4,Schultz 2,78n2 se demande si hiaumiere ne
signifie pas “lieu où l’on dépose les heaumes avant la
bataille”, définition acceptée par TL 4,1050,31. Cette
interprétation n’est pas exclue, puisqu’elle convient
du point de vue sémantique et qu’elle s’accorde aux
principes de la formation des mots, cf. MLFrGr II2 §
62. Cp. hiaumeüre ci-dessous.
l5’Sauf erreur, le passage cité par Gdf ne se trouve
dans aucune des éd. existantes.
(6)Le lieu de naissance assigné au lieutenant de
Darius par ce ms. peut paraître insolite, mais il vaut
mieux de l’accepter comme anecdote que d’attribuer
un nouveau sens à heaumiere. — On pourrait, à la
rigeur, imaginer une locution né en haumiere au sens
de “né pour être guerrier”.
‘"Probablement, heaumiere désgine à l’origine le
lieu où l’on fabrique des heaumes.
l8)Cf. TLF 9,736a la remarque 1b sous HEAUMIER.

desous siet la Hiaumerie, Et asez près la Lormerief
doc. 1291 Gdf; TaiIlel292G 97b; Taillel296M 135;
140 [En la Hiaumerie: le renc devers Jehan a la
Cage, rue où logent un lorimier, une haubergiere et
un haubergier, un armeurier, un hiaumier, etc.]; 141;
Taillel297M 127; 128; Taillel313M 138; doc. 1335
Gdf; [mfr. poème intitulé Les rues de Paris en vers19’
dans Taillel292G 576,349], TL 4,1049; Gdf 4,446a;
FEW 16,192b).
• heaumer v. (heaumer RenclCarH 115,6var.;
[mfr. AalmaR 4687; GaceBuigneB 4684; 4721;
MenagB 244,30], helmer PetPhilT 2743, hiaumer
lerq. 13es. RenclCarH 115,6; JCondM I 77; Watr-
S 205,208, hiamer RenclCarH 115,6var., elmer
RigomerF 9208) ♦ v.a. “munir d’un heaume”
(lerq. 13es. - 1611, RenclCarH 115,6 [v. le con-
texte sous enheaumer ci-dessous]; RigomerF 9208
[S’estranges chevalier nos vient, Qui de nos lois ne
sace rien, Se il entre çaiens armés Dedens le porte ne
elmés, Ja puis ne ristera la fors, En meïsme le jor ert
mors]; JCondM I 77; WatrS 205,208; [mfr. AalmaR
4687 [galeo, -as : heaumer]', GaceBuigneB 4721
[(dans une allégorie) Joennece et Faitiseté A envoyé
d’autre partie Avecques grant chevallerie, Qui de
traire pas ne se faignent, Maiz les gens d’Onneur
pou les craignent, Car Prudence heaumer les fist
Pour le trait, qu’il ne leur nuysist]], TL 4,1049; Gdf
4,446a [att. mfr.]; FEW 16,192b); ♦ “id.” employé
dans une image (lert. 13es., PetPhilT 2743 [Hoc re-
stait les martirs honurez, Ke tant furent pur Deu amur
penez; ■ . ■ Kar ore sunt en itel liu posez, De lur plaies
tant docement armez, De lur sanc curunez e helmez,
Si feitement de tuz biens adobezf); ♦ [mfr. oeufz
heaumez nom d’un mets frugal (ca. 1393, MenagB
244,30 [Oeufz heaumez. Cassez le bout et widiez
l’aubun, et le moyeu estant en la quoquille mectez
et asseez icelle coquille sur une tuille, le trou de la
coquille, dessoubz], TL 4,1049(l0); Gdf 4,446a)]; ♦
[mfr. v. pron. “se munir d’un heaume” (1377, Gace-
BuigneB 4684 [ceulx qui seront ou front Pour les
fleiches se heaumeront])].
• [mfr. deshëaumer v.a. (deshëaumer Ren-
MontRV 10647; ChronGuescl Gdf, deshëaulmer
mil. 14es. TristNantS 20509; 20559; GesteMongl-
RenD 52a; FroissChron Gdf [2 att.]; ChronGuescl-
PrM43; RenMontRV 10631; 10733; 10756, deshëal-
mer CiperisW 212, deshÿaumer ChronGuescl Gdf
(9’Ce poème s’inspire beaucoup de celui du même
contenu cité ci-dessus.
"‘"Suppose que cette recette est incomplète, mais
il ne semble pas trop téméraire d’imaginer une tuile
chaude qui fait figer le jaune d’œuf. La désignation
du mets est motivée par la manière d’être présenté.

5
10
15
20
25
30
35
40
45
50

323

324
 
Annotationen
© Heidelberger Akademie der Wissenschaften