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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Hrsg.]; Städtler, Thomas [Hrsg.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Mitarb.]; Baldinger, Kurt [Bearb.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

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https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0276
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HOCHIER

drois lieus, Ele ne vient pas des rains; nekedent
Fait uns vieus tors mieus une vake prains C’uns
veelés ki hoche et n’en kiet grains]', [mfr. DeschQ
5,78 [Trop mieulx hochoit ou temps de mon mari
Et plus souvent Giraudon qu’il ne fait (c’est la
femme qui se plaint)]], TL 4,1122; DC 4,211b;
Gdf 4,482a; FEW 16,232a(2)); ♦ p.p. hochié [en
parlant d’un récipient de mesure de capacité qui
devait être secoué pour être bien rempli, cp. ail.
ein gerüttelt Mass] (1291; 1295, JurésSOuenD
709 [Il est a savoir que chascune masure vi-
laine de Quievreville doit demie mine de fourment
d’oublees, hochié le boissel, quant l’en l’a me-
suré a la mesure de Quievreville marchaande];
711 [ij boisseaux de forment d’oublees hoché]',
713; BibleGuiart Gdf, Gdf 4,482b); ♦ p.p. ho-
chié [en parlant d’une étoffe; Gdf définit “foulé”,
le contexte restreint ne permet pas de préciser
davantage] (doc. 1321 [Que nul ne puisse ache-
ter ne vendre laines teintes, paumelees ne ensai-
nees ne hochees Gdf], Gdf 4,482b); ♦ v.pron.
“se remuer” (ca. 1307; ca. 1320, GGuiB 1,5550
[Devant leur tentes les atendent; Un seul d’eus
de la ne se hoche]', 2,6887; 2,8918 [Flamens qui
resont d’autre part Venuz si très soudainement,
Croissent desmesureement; Mes onc la nuit ne se
hochierent]; OvMorB IV 4946 [Sueffrent toutes
temptacions, Toutes griez tribulations Sans eulz
esmouvoir ne hochier], TL 4,1123; Gdf 4,482a).
♦ 2° v.n. “être secoué, trembler” (ca. 1180 -
14es., PercB 7221 [Ou yveille ou non, le pas le
maine, Car s’il des espérons le bat, En .i. trop dur
chemin l’embat, Si H hoche si la coraille Qu’il ne
puet soffrir que il aille Plus que le pas en nulefin];
RenR 3386 [Les gelines sentent hochier Lefuerre
(sur lequel Renart est monté), si s’en tressaillirent
Et en un anglet se tapirent]', NoomenFabl n° 49,91
(Le vilain de Bailleul); PercDidER 1734; Hist-
AncJ 89,29; 89,30 [Ams hochot e crolloit adés
de toz ses membres, si com H palesineus font en-
core]; DurmG 1545; FergF 584; 4178; OgDanE
8433; HuonRegrL 246,4; RigomerF 6741; Ov-
MorB XIII 3910; AcartH 268; TombChartrXX-
VIK 111; etc.etc., TL 4,1123; FEW 16,231b);
♦ inf. substantivé “action de trembler” [en parlant
d’un mauvais cavalier] (2eq. 13es., PlaitRenL 20
[onques nule beste ne poez chevauchier Qui puisse
desoz vous amender ne frouchier: C’est tout par
vostre crolle et par vostre hochier]).
12)Cp. encore hocher le prunier “id.” ca. 1430
MistFilleL 118 et hoche-prune comme nom du
membre viril 3et. 15es. CoquillartF E 849; de
même DiStefLoc 437.

• *hoqueterx va.
(pic. hoketer lert. 13es. BuevelS 3986)
♦ “remuer avec intensité, par des mouvements
fréquents réitérés, dans un sens puis dans l’autre”
5 (lert. 13es.; 1410 - 1579, BuevelS 3986 [Qui l’i
(Açopart, le géant monstrueux) veïst son grant
poil hoketer Et bauloier, al vent recercheler Et
puis ses cornes encontre mont lever, La bouche
ovrir et les grans dens mostrer, De moltfier home
io H peüst ramenbrer, gloss, “sich im Winde bewe-
gen”], TL 4,1120; Gdf 4,496c; FEW 4,450a(3); DC
4,231c [HOQUETUS2 att. 15es.]).
• hocheor m.
(hocheor doc. 1297 Gdf, hocheeur 1292
15 Taille 1292G 174a)
♦ “celui qui secoue” comme nom de personne,
p.-ê. désignation d’une profession (1292; 1297,
Taillel292G 174a [Guillaume le hocheeur]; doc.
1297 [Nicole le hocheor], Gdf 4,481c [cite en-
20 core 1549 hocqueur le laine]; TL 4,1119 [renvoi];
FEW 16,232a).
• *hochos adj.
(houchous doc. 13es. Gdf, houchus ib.)
♦ “qui est tassé de sorte qu’on n’y peut rien ajou-
25 ter (en parlant d’une mesure)” (doc. 13es. [La me-
sure houchouse, houchuse Gdf], Gdf 4,482b; TL
4,1124 [renvoi à Gdf]; FEW 16,232b).
• hochu adj.
♦ “qui est tassé de sorte qu’on n’y peut rien ajou-
30 ter (en parlant d’une mesure)” (doc. 13es. [.i. buss.
fr. hochu Gdf], Gdf 4,482b; TL 4,1124; [renvoi à
Gdf]; FEW 16,232b).
• [mfr. hochement m.<4)
♦ hochement de teste (dep. 1365, PsLorrA 43,14
35 [Tu nous ais mis en proverbes et en semblence a
toutes gens, et en hochement et crollement de teste
en touz pueples], GdfC 9,761a; FEW 16,232a);
♦ hochement “acte sexuel” [cp. sous hochier 1°
ci-dessus] (2em. 15es. [?, imprimé mil. 16es.], Tis-
40 sierFarces XXXIV 236 [(Frère Guillebert) (G. a
peur d’être découvert dans le lit de la femme ma-
riée) Le dyable ait part au hochement Et a toute la
cauqueson, gloss, “mouvement du membre viril
dans l’acte charnel” et note de l’éd.], Gdf 4,481c;
45 FEW 16,232a).]
• hochet m.
{hochet doc. Liège 1331 [pl. -ez]; [1391 Cpt-
Roy LabordeGl 341], hoquet fin 13es. JEscG 33,5;
50 1 ’'Donne sous HO K- pour la seule att. de Bueve
“flotter au vent” d’après le gloss., et “secouer,
ébranler” d’après Gdf.
(4)FevresS p. 110 donne huchement “shaking”
que nous n’avons pas pu contrôler.

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