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Baldinger, Kurt; Möhren, Frankwalt [Editor]; Städtler, Thomas [Editor]; Baldinger, Kurt [Oth.]; Heidelberger Akademie der Wissenschaften / Kommission für das Altfranzösische Etymologische Wörterbuch [Contr.]
Dictionnaire étymologique de l'ancien français: [DEAF] (H): H — Tübingen: Max Niemeyer Verlag, 1997

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.59355#0280
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HODER

franzôsischen Mundarten nach der Seite ‘ermü-
den’ festgelegt» (ZrP 67,172). — La valeur du h-
est obscure.
REM.: Gdf 4,482c donne sous HODER une att.
tirée de BethDucsM 52 qu’il définit “ravager”.
Voici le contexte: Il se parti de son pere, si ala
sour Bourgoigne a grans effors, et destruisist le
conté, et assist et prist le castiel de la Mirmande.
D'illuec s’en ala asseoir Chalon, la tierre ou-
dant (pic. ca. 1225; var. ms. 13es. ardant). Il nous
semble impossible d’interpréter ouder comme une
var. de hoder. le sens (“ravager” est possible mais
non établi) et la graphie n'existent pas dans notre
famille. En outre, l’att. antidaterait le mot de 150
ans. L’étymologie de ouder est inconnue111. - Cf.
HODE.]
(hoder 1373 FroissBuisF 4223; FroissChron-
AmD § 580,80; FroissChron3D § 15,43; § 50,33;
§ 105,13; etc., houder DeschQ 8,72,33)
♦ v.a. “causer de la fatigue à qn.” (1373 - 1663,
FroissBuisF 4223 [Dist Francise: Par saint Remi,
Il y a plus d’an et demi Que je li ai ensi monstre !
Mais chil varlet sont si entré En s’amour, ossi en
sa grasce Que, pour voir, on l’en hode et lasse, Et
en est ses cuers tous ireus Quant on parolle riens
contre euls}; FroissChronAmD § 580,80 [Li autre
bataille qui cheminèrent plus avant, se tinrent tout
le jour sour les camps et au viespre il s’en reve-
naient tout hodet et tout lasset]; FroissChron’D
§ 15,43; § 50,33; § 105,13; etc., TL 4,1124;
Gdf 4,482c; FEW 16,216b); ♦ v.pron. “se fati-
guer” (ca. 1402; ca. 1460; 1535, FroissChron'D §
237,114 [Dont fu dit et devisé entre les Escos:
Or les taisons en ce parti ou il sont; il n’osent
traire avant, car il ne se sentent pas fort assés.
Il se taneront et hoderont, et ja sus le soir, nous
les irons combatre, se il nous vient bien a point};
CentNouvS 99,137, Hu 4,490b; Gdf 4,482c; FEW
16,216b(2)).] -Doit.
[HODILINKI va (?) est enregistré dans
LevyTrés 130b avec «?» et la définition “dés”.
Le mot est tiré de GIGerschB 123, où il n’est
pas expliqué. Subak ZrP 29,492 le rapproche
du tchèque hoditi “jeter” (Herzer, Ceskonëmeckÿ
slovnrk 1,344a), ce qui n’est pas exclu, puisque
le traité Houllin, dans lequel se trouve hodilinki,
contient plusieurs gloses slaves (cf. GIGerschB
"'D’ailleurs, pas de traces de ce mot dans le
FEW.
"'Ignore la lere att. dans FroissChron3 fournie
par Gdf.

p. 240). La déf. de LevyTrés est basée sur une
mauvaise compréhension du c.-r. de Subak qui
corrige la déf. d’une autre glose du même passage
de “vases en os” en “dés”. Le sens précis du mot
reste obscur.] — Stâdtler.
HOE* 1 f
[De l’abfrq. *HAUWA “houe” qui est appuyé
par mnéerl. houwe “id.”, VerVer 3,665, par aha.
houwa Kôbler 565b et par mha. houwe Lexer
1,1357. Du fr. mangl. houe MED 4,989a (angl.
hoe OED H 322c). - FEW 16,186a.
REM.: Dans MaugisV est relevé le verbe ha-
ver qui est défini “saluer”. Le contexte, (Le che-
val) a graté la terre, si a des piez haué (v. 9044
var.). ne laisse pas de doute; il s’agit d’une att. de
hauer, var. de hoer au sens de “(d’un cheval) grat-
ter et frapper la terre” (v. ci-dessous); l'entrée du
glossaire est à corriger. - Fourrier dans le glos-
saire de FroissPrisF relève houes danses (v. 357)
qu’il explique dans une note: «Sans doute faut-il
voir dans le premier mot un dérivé - pris au fi-
guré - de houer. ‘gratter, frapper la terre du sa-
bot, en parlant du cheval’». R. Mullally, Neoph 76
(1992) 29-34, rejette cette proposition et identifie
cette danse comme hove danse, v. -► HOVE. Cf. ->
HEF.]
(hoe AlexParA IV 875; HuntTeach 1,66;
JubJongl 133; MontRayn 2,127; RenMontLCM
402,28; GGuiB 1,4034; doc. 1328 Gdf 4,105b;
[1354 MirNDPersP 15,1170; AdvNDMystR
2(,); AalmaR 6801; ChronGuesclF 6047], houe
2em. 12es. RoisC 13,20; JGarl HuntTeach 2,137
ms. 13es.; JubJongl 167; JSQuentO 143,76;
NystrômMén 100,175; 102,220; PelVieS 9228;
9241; doc. 1351 Ord 2,371 (n°191); [Geste-
MonglHemD 2025; GILilleS 97a], agn. pic. haue
OgDanB 8125; HuonR 2951; JGarl HuntTeach
2,148 ms. 13es.; [3eq. 14es. ModusT 223,23; 35],
agn. hou JGarl HuntTeach 2,134 ms. 13es., howe
JGarl HuntTeach 2,149 ms. 13e / 14es.(2), hewe
GraecEH f°20r°)
♦ “instrument aratoire composé d’un fer plat ou
légèrement recourbé faisant avec le manche un
angle droit ou aigu, houe” (dep. 2em. 12es., RoisC
13,20 [E ces de Israël vendent as Philistiens pur
aguiser e adrecier e le soc e le picois e la cuignee
wHoe, v. 3, var. de -> OE, est utilisé comme ex-
pression d’une valeur minimale; cf. aussi DiSte-
fLoc 607b.
(2)Cf. anglolt. howa, LathamDict 1,1181a,
lèreatt.: 1265 1. 1165.

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