VOYAGE
CHAPITRE III.
Traversée de Ténériffe à Rio-Janeirp.
Dès le surlendemain nous trouvâmes les vents alises
réguliers duN. E. qui nous poussèrent assez rapide-
ment au S. 0. Du reste, la mer était stérile et ne pré-
sentait pas même à nos yeux ces brillantes physales
que nous y avions vues en si grande abondance dans
mes deux voyages antérieurs. Jusqu'aux îles du Cap
Vert, notre navigation n'offrit aucun incident remar-
quable. Les deux équipages se portaient bien, seule-
ment la santé de M. Lemaistre Duparc, élève de pre-
mière classe surYAstrolabe, parti malade de Toulon,
loin de se rétablir, empire sensiblement, et il est me-
nacé d'une maladie de poitrine.
En outre, le 13 au soir, M. Jacquinot m'annonça
qu'un de ses matelots venait de tomber d'une vergue
sur le pont, et que le médecin ne pouvait pas encore
se prononcer sur les suites de cette chute.
Vers dix heures du matin, le point me plaçait à 15
CHAPITRE III.
Traversée de Ténériffe à Rio-Janeirp.
Dès le surlendemain nous trouvâmes les vents alises
réguliers duN. E. qui nous poussèrent assez rapide-
ment au S. 0. Du reste, la mer était stérile et ne pré-
sentait pas même à nos yeux ces brillantes physales
que nous y avions vues en si grande abondance dans
mes deux voyages antérieurs. Jusqu'aux îles du Cap
Vert, notre navigation n'offrit aucun incident remar-
quable. Les deux équipages se portaient bien, seule-
ment la santé de M. Lemaistre Duparc, élève de pre-
mière classe surYAstrolabe, parti malade de Toulon,
loin de se rétablir, empire sensiblement, et il est me-
nacé d'une maladie de poitrine.
En outre, le 13 au soir, M. Jacquinot m'annonça
qu'un de ses matelots venait de tomber d'une vergue
sur le pont, et que le médecin ne pouvait pas encore
se prononcer sur les suites de cette chute.
Vers dix heures du matin, le point me plaçait à 15