DOI Artikel:
Śnieżyńska-Stolot, Ewa: Pojęcie mecenatu artystycznego
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.20404#0020
pect psychologiąue qui etudiait 1'influence reciproque
du mecene et de 1'artiste, et surtout du mecene sur
1'artiste, ainsi que comme des rapports crees par la
commissio.n donnee a 1'artiste d'executer un travail,
contróle ensuite par le mecene.
Dans les travaux determinant la notion du mecenat
on a egalement distingue des motifs de l'activite du
mecene: idealistes (,,1'amour de 1'art), psychologiąues (la
vanite et 1'ambition) et pratiąues (religieux et politiques).
Certains chercheurs essayaient de montrer l'evolution de
ces motifs aliant des motifs pratiąues aux idealistes.
Un autre probleme se rapportait aux resultats de l'ac-
tivite du mecene, tels que la creation d'une oeuvre
d'art, la modification du style de 1'artiste, la creation
d'un nouveau genre artistiąue, la modification du sty-
le de l'epoque. La relation entre l'activite de mecene
et la creation d'un nouveau style a ete surtout souli-
gnee par des chercheurs utilisant la notion d'un „me-
cene collectif", ce qui a cause 1'introduction dans la lit-
terature des termes tels que l'art courtois, l'art bour-
geois ou 1'art dit ,,sarmate" (en Pologme au XVII0
siecle).
L'etymologie du mot „mecene" denote qu'il devrait
etre employe exclusivement dans le domaine de la
litterature; il parait donc juste de separer le mecenat
culturel embrassant la litterature, la musique et la
science, du mecenat artistiąue concernant les arts pla-
stiąues.
En faisant la critique des opinions presentees, il
semble le plus juste d'interpreter le mecenat comme
protection de 1'art au sens tres vaste du mot; la pro-
tection des artistes serait une des l'activites du mecene
qui serait, en meme temps, fondateur, collectionneur,
etc. II faut egalement prendre une attitude critique
envers la notion du mecenat base sur ,,1'amour de 1'art",
c'est-a-dire du mecenat proprement dit, puisque la
tendance de trouver dans l'activite du mecene des
motifs purement esthetiques est un point de vue anti-
-historique, resultant des opinions sur 1'autonomie de
1'art, formulees a la fin du XIX0 et au debut du XXe
siecle. Les rapports entre le mecene et 1'artiste etaient
crees par la suitę d'une commande et ce systeme ne
s'est effondre qu'au debut du XIXC siecle. En meme
temps, vers 1870, K. Fiedler a formule les devoirs du
mecene- envers 1'artiste, en cor.statant que le mecene
ne devait pas intervenir dans l'oeuvre de 1'artiste, mais
,,1'accompagner librement". L'opinion que les fondations
et les collections refletent les idees du mecene sur 1'art
souleve des objections, puisque le materiel historique
montre 1'heterogeneite et meme la casualite des predi-
lections esthetiąues et artistiąues des mecenes.
Dans la faęon d'agir des mecenes dans diverses pe-
riodes historiques on retrouve des motifs communs qui
resultent du caractere de propagandę attribue a 1'art,
comme le desir de rehausser le prestige devant leurs
contemporains et de rendre memorable leur propre
personne devant Dieu et la posterite. Cest dans ce con-
texte qu'il faut reflechir aux effets de l'activite d'un
mecene d'art, qui depassent considerablement les ca-
dres des oeuvres artistiąues. Dans le domaine de 1'art
l'invitation a l'activite des artistes et le developpement
de 1'art sur un certain territoire etaient 1'effet des
efforts du mecene.
En cherchant la genese du mecenat il faut con-
stater qu'il etait lie a la cour imperiale, royale, seigneu-
riale laiąue ou ecclesiastiąue. L'archetype, empruntś
a l'antiiqudtś ou les plus TLohes oouches de la soiciete
etaient obligees de pratiquer le mecenat et meme elles
y etaient forcees par un devoir morał, fut accepte par
le Moyen Age comme une coutume d'abord et plus
tard il fut sanctionne par la loi. La litterature mora-
listę des XIC et XII0 siecles formuła le modele d'un
souverain ideał et precisa les vertus qui devaient ca-
racteriser un bon empereur ou roi, et parmi leurs
devoirs on mentionnait egalement les fondations, la
protection de 1'architecture et des arts liberaux. A l'e-
poque de la Renaissance ce modele fut propage par
Petrarąue, et il etait valable pendant les siecles sui-
vants. Le mecenat artistiąue fut d'abord pratique par
les classes superieures de la societe, attachees a la cour,
plus tard aussi par le patriciat et la riche bourgeoisie,
mais il etait toujours lie a la situation et au rang social
du mecene.
du mecene et de 1'artiste, et surtout du mecene sur
1'artiste, ainsi que comme des rapports crees par la
commissio.n donnee a 1'artiste d'executer un travail,
contróle ensuite par le mecene.
Dans les travaux determinant la notion du mecenat
on a egalement distingue des motifs de l'activite du
mecene: idealistes (,,1'amour de 1'art), psychologiąues (la
vanite et 1'ambition) et pratiąues (religieux et politiques).
Certains chercheurs essayaient de montrer l'evolution de
ces motifs aliant des motifs pratiąues aux idealistes.
Un autre probleme se rapportait aux resultats de l'ac-
tivite du mecene, tels que la creation d'une oeuvre
d'art, la modification du style de 1'artiste, la creation
d'un nouveau genre artistiąue, la modification du sty-
le de l'epoque. La relation entre l'activite de mecene
et la creation d'un nouveau style a ete surtout souli-
gnee par des chercheurs utilisant la notion d'un „me-
cene collectif", ce qui a cause 1'introduction dans la lit-
terature des termes tels que l'art courtois, l'art bour-
geois ou 1'art dit ,,sarmate" (en Pologme au XVII0
siecle).
L'etymologie du mot „mecene" denote qu'il devrait
etre employe exclusivement dans le domaine de la
litterature; il parait donc juste de separer le mecenat
culturel embrassant la litterature, la musique et la
science, du mecenat artistiąue concernant les arts pla-
stiąues.
En faisant la critique des opinions presentees, il
semble le plus juste d'interpreter le mecenat comme
protection de 1'art au sens tres vaste du mot; la pro-
tection des artistes serait une des l'activites du mecene
qui serait, en meme temps, fondateur, collectionneur,
etc. II faut egalement prendre une attitude critique
envers la notion du mecenat base sur ,,1'amour de 1'art",
c'est-a-dire du mecenat proprement dit, puisque la
tendance de trouver dans l'activite du mecene des
motifs purement esthetiques est un point de vue anti-
-historique, resultant des opinions sur 1'autonomie de
1'art, formulees a la fin du XIX0 et au debut du XXe
siecle. Les rapports entre le mecene et 1'artiste etaient
crees par la suitę d'une commande et ce systeme ne
s'est effondre qu'au debut du XIXC siecle. En meme
temps, vers 1870, K. Fiedler a formule les devoirs du
mecene- envers 1'artiste, en cor.statant que le mecene
ne devait pas intervenir dans l'oeuvre de 1'artiste, mais
,,1'accompagner librement". L'opinion que les fondations
et les collections refletent les idees du mecene sur 1'art
souleve des objections, puisque le materiel historique
montre 1'heterogeneite et meme la casualite des predi-
lections esthetiąues et artistiąues des mecenes.
Dans la faęon d'agir des mecenes dans diverses pe-
riodes historiques on retrouve des motifs communs qui
resultent du caractere de propagandę attribue a 1'art,
comme le desir de rehausser le prestige devant leurs
contemporains et de rendre memorable leur propre
personne devant Dieu et la posterite. Cest dans ce con-
texte qu'il faut reflechir aux effets de l'activite d'un
mecene d'art, qui depassent considerablement les ca-
dres des oeuvres artistiąues. Dans le domaine de 1'art
l'invitation a l'activite des artistes et le developpement
de 1'art sur un certain territoire etaient 1'effet des
efforts du mecene.
En cherchant la genese du mecenat il faut con-
stater qu'il etait lie a la cour imperiale, royale, seigneu-
riale laiąue ou ecclesiastiąue. L'archetype, empruntś
a l'antiiqudtś ou les plus TLohes oouches de la soiciete
etaient obligees de pratiquer le mecenat et meme elles
y etaient forcees par un devoir morał, fut accepte par
le Moyen Age comme une coutume d'abord et plus
tard il fut sanctionne par la loi. La litterature mora-
listę des XIC et XII0 siecles formuła le modele d'un
souverain ideał et precisa les vertus qui devaient ca-
racteriser un bon empereur ou roi, et parmi leurs
devoirs on mentionnait egalement les fondations, la
protection de 1'architecture et des arts liberaux. A l'e-
poque de la Renaissance ce modele fut propage par
Petrarąue, et il etait valable pendant les siecles sui-
vants. Le mecenat artistiąue fut d'abord pratique par
les classes superieures de la societe, attachees a la cour,
plus tard aussi par le patriciat et la riche bourgeoisie,
mais il etait toujours lie a la situation et au rang social
du mecene.