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Polska Akademia Umieje̜tności <Krakau> / Komisja Historii Sztuki [Hrsg.]; Polska Akademia Nauk <Warschau> / Oddział <Krakau> / Komisja Teorii i Historii Sztuki [Hrsg.]
Folia Historiae Artium — 17.1981

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Szablowski, Jerzy: Replika warsztatowa obrazu Quentina Metsysa w zbiorach wawelskich
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https://doi.org/10.11588/diglit.20404#0052
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przede wszystkim muzycznego i teatralnego 30 —
pozostawał nasz obraz do początku bieżącego stu-
lecia. W r. 1909 zaprezentowano go we Lwowie,
na wystawie obrazów mistrzów dawnych ze zbio-
rów prywatnych, przy czym w katalogu wystawy
został określony jako dzieło szkoły flamandz-
kiej 31. Od rodziny Czartoryskich nabyły go Pań-
stwowe Zbiory Sztuki na Wawelu w r. 1972.

Chociaż podana tutaj atrybucja pozostaje na-
dal hipotezą, uważałem za słuszne i pożyteczne
zajęcie się tym dziełem sztuki, które ze wzglę-
du na swe walory artystyczne i łączność ze zna-
nym artystą niderlandzkim zasługuje przecież
na wyróżnienie. Do sporej już rodziny obrazów
Madonny typu „Detroit" przybywa jeszcze je-
den, i to wcale udany jej przedstawiciel.

30 R. T a b o r s k i, Wśród iviedeńskich poloników,
Kraków 1974, s. 27—28.

31 M. T r e t e r, Katalog wystawy obrazów mistrzów
dawnych urządzonej staraniem Andrzejowej księżny Lu-

bomirskiej na dochód Tow. im. Dzieciątka Jezus ive
Lwoioie, Lwów 1909, s. 9, 71. Obraz znajdował się
wówczas w zbio. uch Jerzego Czartoryskiego (zm. 1912),
syna księcia Konstantego Adama Aleksandra (zm. 1860).

UNE REPLIQUE D'ATELIER D'UN TABLEAU DE QUENTIN METSYS DANS LES COLLECTIONS DU

WAWEL

Parmi les oeuvres de la peinture etrangere qui font
partie des collections du Wawel, 1'ecole neerlandaise
est representee par un groupe de tableaux relative-
ment petit, mais dant la plupart a une valeur artis-
tique particuliere. Ils y sont venus en principe en
1931 en tant que Fondation comte Leon Piniński du
Wawel et, dans une moins large mesure, ils ont ete
achetes pendant les 35 ans de 1'apres-guerre aux vieil-
les familles polonaises qui les possedaient depuis
longtemps. Cest par ce second moyen que le Musee
a acquis le tableau analyse ci-dessous (inv. n° 5881);
il se rattache a l'activite artistique de Quentin Met-
sys, un des plus grands artistes neerlandais de l'epo-
que de transition, et pendant au moins cent cinquante
ans il a ete propriete de la familie Czartoryski, pleine
de merites dans le domaine du rassemblement des
oeuvres d'art en Pologne (fig. 1).

Le tableau, aux dimensions 51,1X36,2 cm, peint a
1'huile sur bois de chene couvert d'un enduit de chaux,
represente la Sainte Vierge assise, montree presqu'aux
genoux, tournee de trois quarts a droite, qui serre
1'Enfant dans ses bras. Le visage de Marie aux traits
delicats, ses mains etroites, aristocratiques contrastent
avec la figurę du garęonnet potele et espiegle, faisant
penser aux Amours antiques ou renaissance. Le petit
Jesus entoure d'un bras le cou de sa mere, de 1'autre
main il touche le bord de sa robe. Les vetements ont
encore des plis anguleux qui rappellent le style angu-
leux des draperies, mais par rapport aux plis typiques
de ce style ils sont beaucoup plus doux. Les person-
nages, separes du spectateur par une balustradę de
pierre sur la tablette de laquelle il y a une grappe de
raisins et une peche, se detachent nettement de Por
qui couvre entierement le fond du tableau. Dans ce
tableau il faut souligner la manierę de representer la
Madone, differente de celle qui etait pratiquee dans
1'ancienne peinture neerlandaise. Cette nouvelle ma-
nierę etait empreinte d'une intimite et subtilite de sen-
timents, inconnues jusqu'alors, ainsi que de cordialite,
de tendresse et de douceur. Ces traits furent justement

introduits dans la peinture des Pays-Bas par le mai-
tre Que.'ntin Metsys, non sans influence de Leonard
de Vinci ou de son tres proche entourage. Un examen
technologique, fait dans 1'Atelier de restauration des
tableaux du Wawel, a prouve que le tableau ne s'est
pas conserve a 1'elat original dans toutes ses parties.
Les carnations et les tissus ont ete heureusement sau-
ves, mais le fond entier est recent. Le fond primitif
etait couvert d'un enduit gris clair fait a 1'huile sur
lequel du veritable or en feuilles etait attache a 1'aide
d'une colle a 1'huile et resine, tandis que le present
a un enduit brun clair fait a 1'huile, redore avec du
veritable or en feuilles collees a aide d'une mixtion.
Cette modification a ete faite vers le milieu du XIX0
siecle; c'est alors qu'on a ajoute le nimbe au-dessus
de la tete de Marie et de petits rayons autour de la
tete de l'Enfant, peints a 1'outremer synthetique. Le
tableau n'a pas non plus gardę ses dimensions origi-
nales qui, a une periode inconnue, furent diminuees par
le retranchement de la planche d'environ 4 cm en bas
et d'environ 2 cm du cóte droit. Le retranchement
inferieur fit enlever la tablette d'appui avec des fruits,
placee devant la Madone, le retrenchement la-
teral detruisit un fragment du bras de la Vierge
jusqu'a son poignet (cette derniere deterioration fut
reparee pendant la restauration du tableau au XIXe
siecle, quand on y colla un listel, peint ensuite). Malgre
toutes ces modifications et deteriorations le tableau
decele encore aujourd'hui une qualite artistique supe-
rieure et une solide technique picturale.

Parmi les oeuvres de Quentin Metsys ou celles de
son atelier, datant de la periode de maturite du Mai-
tre, on trouve plusieurs Vierges a l'Enfant dont le
nouveau style et les tendances ideologiques rappellent
le tableau des collections du chateau royal du Wawel.
Une pareille atmosphere d'affection emane par exem-
ple du tableau de 1520 environ du Musee Boymans
van Beuningen de Rotterdam (fig. 2). A cóte des oeuvres
de ce genre il y a pourtant un groupe de tableaux
ou la Madone et l'Enfant sont representes d'une ma-

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