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ARTÉMIS AILÉE
( P L A N C II E I )
Je commence ce recueil de vases inédits par un sujet aussi
intéressant que facile à expliquer. Sans résoudre aucun problème ni
détruire aucune théorie fausse, la publication de cette peinture n'en
ajoute pas moins un nouveau chapitre à la science.
Sur le devant d'une charmante œnochoé*, sortie selon toute pro-
habilité d'un des ateliers de Capoue, nous voyons une jeune femme
debout, tournée à droite. Son vêtement est très-simple. Un double
chiton (SntXoî^iov) à manches courtes, brodé et finement plissé, retombe
jusqu'à ses pieds. De la main gauche avancée elle tient un arc et une
Flèche ; un carquois est suspendu sur son épaule au moyen d'une ban-
derole rouge qui passe obliquement sur la poitrine. Nul doute, nous
avons sous les yeux une de ces fréquentes représentations d'Artémis
chasserêsse que les archéologues reconnaissent à première vue.
Mais ce qui donne une valeur exceptionnelle à cette ligure, ce
sont les deux grandes ailes de cygne qu'elle porte et que l'artiste a
1. Catalogue, n° 219. Peinture rouge et pourpre sur un fond noir du plus
brillant vernis. Deux palmeltes sont appliquées, l'une à la naissance, l'autre
au-dessus de l'anse, près de l'orifice trilobé du vase. La peinture se trouve
entre une petite ligne d'oves et une rangée de méandres alternant avec une
variété du carré creux.
Hauteur (sans l'anse), 24 centimètres.
ARTÉMIS AILÉE
( P L A N C II E I )
Je commence ce recueil de vases inédits par un sujet aussi
intéressant que facile à expliquer. Sans résoudre aucun problème ni
détruire aucune théorie fausse, la publication de cette peinture n'en
ajoute pas moins un nouveau chapitre à la science.
Sur le devant d'une charmante œnochoé*, sortie selon toute pro-
habilité d'un des ateliers de Capoue, nous voyons une jeune femme
debout, tournée à droite. Son vêtement est très-simple. Un double
chiton (SntXoî^iov) à manches courtes, brodé et finement plissé, retombe
jusqu'à ses pieds. De la main gauche avancée elle tient un arc et une
Flèche ; un carquois est suspendu sur son épaule au moyen d'une ban-
derole rouge qui passe obliquement sur la poitrine. Nul doute, nous
avons sous les yeux une de ces fréquentes représentations d'Artémis
chasserêsse que les archéologues reconnaissent à première vue.
Mais ce qui donne une valeur exceptionnelle à cette ligure, ce
sont les deux grandes ailes de cygne qu'elle porte et que l'artiste a
1. Catalogue, n° 219. Peinture rouge et pourpre sur un fond noir du plus
brillant vernis. Deux palmeltes sont appliquées, l'une à la naissance, l'autre
au-dessus de l'anse, près de l'orifice trilobé du vase. La peinture se trouve
entre une petite ligne d'oves et une rangée de méandres alternant avec une
variété du carré creux.
Hauteur (sans l'anse), 24 centimètres.