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https://doi.org/10.11588/diglit.14146#0093
musée de cherchel
PLANCHE II
SCULPTURES ÉGYPTIENNES ET PUNIQUES
i. — Fragment de statue égyptienne(i)
Trouvée en 1848 sur la rampe d'accès qui conduit au port, à 200 mètres de la mer, et près de la
grande piscine mélaphyre de Syène. Hauteur totale du fragment : 0.52. Dimensions du
socle : 0.46 de longueur sur 0.30 de largeur et 0.12 d'épaisseur.
La statue a été brisée un peu au-dessous des genoux; la partie
inférieure subsiste seule. Elle était sculptée avec le socle dans un
seul bloc d'une des pierres les plus dures qui existent, méla-
phyre à grain très fin, résistante et sonore comme de l'acier trempé.
Le roi devait être représenté debout, dans l'attitude traditionnelle,
les bras pendant le long du corps, la jambe gauche portée en avant.
Il foule aux pieds les nations étrangères vaincues, symbolisées par
neuf lignes droites terminées par des segments de cercle. La statue
demeure engagée par derrière dans un bandeau massif; les jambes
sont figurées en relief très saillant, mais l'espace compris entre elles
n'est pas entièrement évidé.
Le socle présente sur sa face supérieure une inscription hiéro-
glyphique parfaitement conservée, placée dans un cartouche rectan-
gulaire aux angles arrondis. Une seconde inscription plus étroite et
dont le haut manque occupe la bande ménagée au dos de la
statue. M. Lefébure, professeur à l'École des Lettres d'Alger, a
bien voulu me donner de ces deux textes la traduction suivante :
(1) Bull. Arch. de l'Athéncuum français,
1856, p. 38, sq. Ravoisié, III, pl. 46. Mùller,
Numism. de Varie-. Afr., p. 120. Héron de
Villefosse, Arch. des Miss., 1875, p. 396,
Waillc, Thèse lot., p. 84.
PLANCHE II
SCULPTURES ÉGYPTIENNES ET PUNIQUES
i. — Fragment de statue égyptienne(i)
Trouvée en 1848 sur la rampe d'accès qui conduit au port, à 200 mètres de la mer, et près de la
grande piscine mélaphyre de Syène. Hauteur totale du fragment : 0.52. Dimensions du
socle : 0.46 de longueur sur 0.30 de largeur et 0.12 d'épaisseur.
La statue a été brisée un peu au-dessous des genoux; la partie
inférieure subsiste seule. Elle était sculptée avec le socle dans un
seul bloc d'une des pierres les plus dures qui existent, méla-
phyre à grain très fin, résistante et sonore comme de l'acier trempé.
Le roi devait être représenté debout, dans l'attitude traditionnelle,
les bras pendant le long du corps, la jambe gauche portée en avant.
Il foule aux pieds les nations étrangères vaincues, symbolisées par
neuf lignes droites terminées par des segments de cercle. La statue
demeure engagée par derrière dans un bandeau massif; les jambes
sont figurées en relief très saillant, mais l'espace compris entre elles
n'est pas entièrement évidé.
Le socle présente sur sa face supérieure une inscription hiéro-
glyphique parfaitement conservée, placée dans un cartouche rectan-
gulaire aux angles arrondis. Une seconde inscription plus étroite et
dont le haut manque occupe la bande ménagée au dos de la
statue. M. Lefébure, professeur à l'École des Lettres d'Alger, a
bien voulu me donner de ces deux textes la traduction suivante :
(1) Bull. Arch. de l'Athéncuum français,
1856, p. 38, sq. Ravoisié, III, pl. 46. Mùller,
Numism. de Varie-. Afr., p. 120. Héron de
Villefosse, Arch. des Miss., 1875, p. 396,
Waillc, Thèse lot., p. 84.