musée de cherchel
I 2 I
PLANCHE X
GROVPES DIVERS
i. — tireur d'épine
Trouvé dans lesThermes de l'Ouest en 1844. Marbre à grain très fin (Luni?).
Hauteur 0.80.
Manquent la tête, le bras droit, le chien dont il ne reste que
les pattes. Quelques meurtrissures, surtout à l'épaule et aux pieds.
Tenon à la cuisse droite indiquant le mouvement du bras droit(l).
Le type du Tireur d'épine(2) est un de ceux qui sont restés le
plus longtemps en faveur dans la sculpture grecque. L'on sait qu'il
dût son origine à l'aventure d'un jeune éphèbe concourant pour la
course aux jeux olympiques ; blessé au pied pendant qu'il parcourait
le stade, il avait quand même remporté le prix. Le sculpteur chargé
d'exécuter la statue, voulant perpétuer le souvenir de cet acte d'hé-
roïsme, représenta l'enfant assis sur un rocher, le pied gauche
appuyé sur le genou droit et retirant de son talon ensanglanté l'épine
qui n'avait pas arrêté sa course.
Cette attitude, que pouvait justifier même un incident banal de
la vie de tous les jours, se prêtait aux sujets de genre ; elle fut
reproduite à satiété à l'époque alexandrine. Le Tireur d'épine de
(1) Rattier, Cotai, ms., n° 3. De Villefosse,
/. ]., p. 304. Waille, Thèse lat., p. 90, fig. 14,
« repertus ubi mine statio dicta pénitencier. »
(2) Cf. pour le type et les répliques du
Tireur d'épine: Furtwaengler, Der Dornau-
s-ieber und der Knabe mit der Gain, 1876. Rayet,
/. pl. 35. l:riederichs-Wolters, /. n°
215. Helbig, /. /., n° 611 et II, p. 414, avec
la bibliographie. Ajoutez Collignon, Hist. de
la sctilpt. grecque, I, p. 420 (la statue de
Cherchel ne doit pas être confondue avec
celle du Louvre) et fig. 216, 217.
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PLANCHE X
GROVPES DIVERS
i. — tireur d'épine
Trouvé dans lesThermes de l'Ouest en 1844. Marbre à grain très fin (Luni?).
Hauteur 0.80.
Manquent la tête, le bras droit, le chien dont il ne reste que
les pattes. Quelques meurtrissures, surtout à l'épaule et aux pieds.
Tenon à la cuisse droite indiquant le mouvement du bras droit(l).
Le type du Tireur d'épine(2) est un de ceux qui sont restés le
plus longtemps en faveur dans la sculpture grecque. L'on sait qu'il
dût son origine à l'aventure d'un jeune éphèbe concourant pour la
course aux jeux olympiques ; blessé au pied pendant qu'il parcourait
le stade, il avait quand même remporté le prix. Le sculpteur chargé
d'exécuter la statue, voulant perpétuer le souvenir de cet acte d'hé-
roïsme, représenta l'enfant assis sur un rocher, le pied gauche
appuyé sur le genou droit et retirant de son talon ensanglanté l'épine
qui n'avait pas arrêté sa course.
Cette attitude, que pouvait justifier même un incident banal de
la vie de tous les jours, se prêtait aux sujets de genre ; elle fut
reproduite à satiété à l'époque alexandrine. Le Tireur d'épine de
(1) Rattier, Cotai, ms., n° 3. De Villefosse,
/. ]., p. 304. Waille, Thèse lat., p. 90, fig. 14,
« repertus ubi mine statio dicta pénitencier. »
(2) Cf. pour le type et les répliques du
Tireur d'épine: Furtwaengler, Der Dornau-
s-ieber und der Knabe mit der Gain, 1876. Rayet,
/. pl. 35. l:riederichs-Wolters, /. n°
215. Helbig, /. /., n° 611 et II, p. 414, avec
la bibliographie. Ajoutez Collignon, Hist. de
la sctilpt. grecque, I, p. 420 (la statue de
Cherchel ne doit pas être confondue avec
celle du Louvre) et fig. 216, 217.
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