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Gazette universelle de littérature — 1773

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[Num. 81-90]
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https://doi.org/10.11588/diglit.44753#0713
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venons ävec pla’sir sür cctre feuille utile
que nous avons deja annoncee, & qui fair
honaeur an Medecin qui s’en est Charge.
II y rend compte avec precision , c
tement de toutes les nouveiles decouver-
tes qui se font für les moyens de cor)-
server si sante, & de la recouvrer lors-
qu’on l’a perdue. On y joint aussi des ob-
fervations t es iaterelsantes en mddecine &
en Chirurgie , & qui meritenr tonte l’at-
tion des gens de l art ; nous en citerons
une que l’on ne sauroit trop repeter; l’Au-
teur l’a placee dans un article consacre
a la mcdecine etrangere; apres avoir pärle
de quelques merhodes curatives en usage
chez l«s Groenlandois , il dir un mot de
leur maniere de guerir la fraAure d’un
bras ou d’unejambe » ilstiennent le mem-
bre fradture , etendti jusqu’ä ce qu’ii se rc-
place coinme dq lui-mdme , apres l’avoir
cependant enterure d’un bandage de cuir
de semelle fort epais. On est eronne de
voir en combien peu de temps les os
rompus se rejoignent , quand meine il y
auroit eu des esquilles dans la fra&ure.
Plusieurs Auteurs ont improuve la frequence
des operations ; la reduction des fraftures
ne pourroit eile pas- etre quelquefois du
nombre? Un char Angola se precipira d’uae
fen£trc & se caffa une cuilse j furieux
dans sa döuleur , il ne put etre approche
de personne ; ä peine fut-il possible de
le placer sür un coussin ; on lui presentoit
chaque jour ä manger ; il le refusa cons-
tamment, Sc ne but que de l’eau pendant
quelques jours ; sür - tont il eut grand
soin de ne pas rcmuer. Le chat guerir de
la fradture , & jouit aujourd’hui de ses
cuisses & de ses jambes aussi bien qu’au-
paravanr. Un komme se calsa l’os de la
jambe ; des- gens de l’art , tres habiles
d’ailleurs , essayerent d’en reduire la frac-
ture. Une esquille alsez forte fixa leur
attention ; ils la detacherent; puls voyant
uq vuide trop considerabk entre les dcux
tron^ons qui tendoient a glisser Lun sür
l’aut e, ils essayerent de les fixer en les
perforant, & les lierent ensuite avec un fil
d’or. Le malheureux souffrit beaucoup ,
i'inHammation fut violente , & Icmpciia

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en vingt-qqatre heures. TemoinS de ces
dcux exemples , nous les citoiis Ians nous
permettre aucune resiexion laissant ä nos
& promp-■ Ledleurs le soin de les apprecier, & pre-
venant sur-tout qu’ils sont l’un & l’autre
plus communs qu’on ne pense
De pareilles observations sont faires pour
eclairer , & pour faire faire ä l’art de gue-
rir un grand pas qu’ii r/a point encore
fair par-tout, ceLui de diminuec les souf-
frances du malade, & le risques qu’ii peut
courir ; il y a peu de numeros de cette
feuille periodique qui n’en fournissent d’ausil
interesiantes > nous pourrons avoir l’occa-
sion d’en rapporter quelques unes 5 en ar-
tendant nous presenterons ä nos Lefteurs
une article d’un autre genre; il a pousob-
jet une partie de la medecine Chinoile ;
& ce peuple est depuis long-temps en pos-
ce/Tion de piquer narre curiositf, & de ne
pas la satisfaire toujours.
---> Il parut , il y a quelque temps ä Pa-
ris , de jeunes Chinors que Ls Milhonnai-
res conduisoient a Naples pour les y ins-
truire dans les sciences des Europeens. Le-
bruit s’etoir repandu , qu’ün de ces jeunes"
etrangers etoit Medecin ; il fut visite par
plusieurs Dotfteurs de cette ville, curieux
de verifier ce que les Voyageurs rapportent
de la maniere,- dont les Chinois excellcnt
dans la connoilfance du pouls. Lui ayant
donne le leur ä tätet , ils virent que ce
jeune Chinois tätoit 1c pouls avec trois
doits , avec les quels il suivoit attentive-
ment les differents mouvementS de l’artere,
tantöt les plongeant , puis les retirant par
gradation , tantot les lailTant reposer lege-
rement sür le vaisieau arteriei. Il reconnut
qu’un des Mddecins qui le consultoit avoir
un rhumathisme ä la hauche droite > il ap-
pergut qu’un troisieme etoit atteint d’une
affeftion hemor. hord Je , ce que celui - ci
avojara. Ce Medecin Chinois fut conduic
quelques jours apres chez deux Dames 5
il annon^a ä l’une qa’elle soufrroitdu cote
gauche , de la poitrine , & en efset eile
avoir une döuleur, & une tension habituelle
ä la mammelle gauche ; ensin le Chinois
dir ä l’autre qu’e le avoir le sang pourri-,
La Ycrite est quelle est arraquec d’un scot
 
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