L’EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DU JAPON
(l)EUXIÈJIE ET n E R S 1E R ARTICLE )
LA P EIN T U B E
La collection des kakémonos
exposés au Pavillon impérial a,
tour à tour, excité, satisfait et
déçu notre curiosité. Elle devait,
espérait-on, nous fournir une
occasion unique d’étudier, dans
des œuvres choisies, la peinture
japonaise depuis ses origines.
Mais cette étude a été entourée
de si ingénieux obstacles — en
partie involontaires, je veux le
croire, — qu’elle nous a été ren-
due pour ainsi dire impossible.
Pendant six mois, dans les vi-
trines trop exiguës du pavillon,
on a vu se succéder avec rapidité
des kakémonos très divers et par-
lois fort déconcertants de tous les siècles. A peine déroulés, ils dis-
paraissaient pour toujours. La périodicité de leur apparition n’était
guère plus régulière que l’ordre de leur exposition n’était logique.
1· V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXIV. p. 317.
(l)EUXIÈJIE ET n E R S 1E R ARTICLE )
LA P EIN T U B E
La collection des kakémonos
exposés au Pavillon impérial a,
tour à tour, excité, satisfait et
déçu notre curiosité. Elle devait,
espérait-on, nous fournir une
occasion unique d’étudier, dans
des œuvres choisies, la peinture
japonaise depuis ses origines.
Mais cette étude a été entourée
de si ingénieux obstacles — en
partie involontaires, je veux le
croire, — qu’elle nous a été ren-
due pour ainsi dire impossible.
Pendant six mois, dans les vi-
trines trop exiguës du pavillon,
on a vu se succéder avec rapidité
des kakémonos très divers et par-
lois fort déconcertants de tous les siècles. A peine déroulés, ils dis-
paraissaient pour toujours. La périodicité de leur apparition n’était
guère plus régulière que l’ordre de leur exposition n’était logique.
1· V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXIV. p. 317.