DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Marx, Roger: La décoration et les industries d'art, 3: les arts à l'Exposition universelle de 1900
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.24807#0094
LA DÉCORATION ET LES INDUSTRIES D’ART .Rg
Gazette des Beaux-Arts a souhaité donner comme interprète au
plus illustre bijoutier moderne le plus illustre buriniste ; M. Jean
Patricot s’est prêté à notre dessein et nos lecteurs reconnaîtront
comment le résultat a dépassé les plus optimistes espérances. De
même que C.-F. Gaillard, dont il continue en cette maison la noble
tradition, l’auteur de la Vierge au rosier de Botticelli, de la Laitière
de Greuze, du Portrait de Mme ae Senonnes par Ingres, de Mcdée et
CHRYSANTHÈMES EN PERLES ET DIAMANTS, AVEC FEUILLAGE D’ÉMAIL,
BIJOU DE CORSAGE, PAR M. YEVER
Jason de Gustave Moreau, s’est montré dans cette tâche ardue, et
pour lui nouvelle, capable d’arracher à la matière opulente le secret
de tous ses aspects ; il a traduit à l’admiration la douceur envelop-
pante de l’i voire, la matité de l’or, les luisants de l’émail et jusqu’à
l’éclat du diamant. M. Jean Patricot nous a permis de la sorte de
rendre à la maîtrise de M. René Lalique un significatif hommage
et de rappeler en quelle égale estime une tradition demi-séculaire
fait tenir ici toutes les manifestations de la beauté.
ROUER MARX
(ha suite prochainement.)
Gazette des Beaux-Arts a souhaité donner comme interprète au
plus illustre bijoutier moderne le plus illustre buriniste ; M. Jean
Patricot s’est prêté à notre dessein et nos lecteurs reconnaîtront
comment le résultat a dépassé les plus optimistes espérances. De
même que C.-F. Gaillard, dont il continue en cette maison la noble
tradition, l’auteur de la Vierge au rosier de Botticelli, de la Laitière
de Greuze, du Portrait de Mme ae Senonnes par Ingres, de Mcdée et
CHRYSANTHÈMES EN PERLES ET DIAMANTS, AVEC FEUILLAGE D’ÉMAIL,
BIJOU DE CORSAGE, PAR M. YEVER
Jason de Gustave Moreau, s’est montré dans cette tâche ardue, et
pour lui nouvelle, capable d’arracher à la matière opulente le secret
de tous ses aspects ; il a traduit à l’admiration la douceur envelop-
pante de l’i voire, la matité de l’or, les luisants de l’émail et jusqu’à
l’éclat du diamant. M. Jean Patricot nous a permis de la sorte de
rendre à la maîtrise de M. René Lalique un significatif hommage
et de rappeler en quelle égale estime une tradition demi-séculaire
fait tenir ici toutes les manifestations de la beauté.
ROUER MARX
(ha suite prochainement.)