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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 25.1901

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Nr. 4
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Lambin, Émile: La première floraison de l'art gothique: l'église de Saint-Leu-d'Esserent
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https://doi.org/10.11588/diglit.24807#0329

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L’ÉGLISE DE SAINT-LEU-D'ESSERENT

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plan des églises du gothique primitif ne comporlait pas de chapelles
aux collatéraux des nefs. Les cathédrales de Chartres et de Reims
ont conservé celte disposition, tandis que d’autres, celles de Paris et
d’Amiens, par exemple, ont vu s’ajouter des chapelles à leurs
bas-côtés à la fin du xme siècle et au xive.

INTÉRIEUR DE L ’ É G L I S E DE SAI N T - LE U - D ’ ESSERE N T

Dix piliers, dont neuf cantonnés en croix et un formé de colon-
nettes en faisceau, sont les majestueux supports de cette nef. Le
pilier formé de colonnettes en faisceau, qui est le premier à gauche
en entrant dans l’église, a été refait au xvc siècle. Ses chapiteaux sont
feuiliagés, et les hases de ses colonnettes portent sur un socle très
élevé. Les piliers cantonnés en croix, sauf les deux derniers à gauche,
qui n’ont pas d’ornementation, ont des chapiteaux feuiliagés. Les
 
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