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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 25.1901

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Nr. 6
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Michel, Émile: La galerie de M. Rodolphe Kann, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24807#0523

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la GALERIE DE M. RODOLPHE KANN

(deuxième et dernier article1)

L’école hollandaise est, de toutes, la plus complètement repré-
sentée dans la collection de M. R. Kann, et les nombreux chefs-
d’œuvre de ses meilleurs maîtres qu’elle contient attestent les
préférences évidentes de leur possesseur. Mais celui-ci n’est pas
exclusif et, à mesure qu’il enrichit sa galerie, un éclectisme croissant
le pousse à y admettre tout ce qui lui paraît d’une beauté supé-
rieure. L’école espagnole, il est vrai, est tout à fait absente de cette
collection et l’école allemande n’y figure que par de remarquables
vitraux provenant de la famille nurembergeoise des Paumgartner,
dont on connaît les relations amicales avec Albert Dürer. C’est un
spécimen excellent de la fabrication germanique, d irne harmonie
originale, laissant bien pénétrer la lumière, une part très large y
étant ménagée aux blancs et aux gris clairs ; discrètement réparties,
les colorations, très vives d’ailleurs, ont ainsi tout leur prix. L’école
anglaise, fort en vogue en ce moment, ne pouvait manquer d'attirer
l’attention de M. Kann. C’est sans doute à titre de rareté qu’il a
admis chez lui le petit tableau des Joueurs de cartes de W. Hogarth,
qui, s’il nous offre des informations exactes sur les mœurs et la
société de son temps, nous paraît cependant avoir un intérêt plutôt
documentaire qu’artistique.

Il n’en est pas de même de Gainsborough, un vrai peintre

{. V. Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XXV, p. 38ô.
 
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