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Greene, J. B.
Fouilles exécutées à Thèbes dans l'année 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.6446#0015
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FOUILLES DE LA PAROI SUD.

Lignes 14-17, le mois de Paophi ne contient qu'une seule fête, la grande panégyrie d'Ammon dans sa
l)onne fête &Ap (nom d'une partie de la ville de Thèbes). Cette fête était probablement l'une des plus
importantes de l'année. Elle durait cmqjours, du 19 au 23. A l'occasion de cette solennité, les prêtres
avaient droit à une gratification, comme nous avons vu que cela avait lieu le 26 Paschons, jour de l'avé-
nement du roi. Le 18 Paophi (ligne 14), veille du premier jour de la panégyrie, était consacré. C'était un
jour de préparation, un jour de vigile, curieux exempLe de l'antiquité de certains usages, qui se sont repro-
duits dans toutes les formes du culte.

Lignes 17-20, du 23 de Paophi au 17 d'Hathyr, il n'y avait pas de fête à Médinet-Habou ;. car nous trou-
vons à ce jour une fête d'Ammon indiquée comme venant après la panégyrie d'Ammon dans Ap. Cette
lacune s'explique par l'importance de la fête précédente.

Les fêtes recommencent au mois de Choïak. Nous trouvons :

Ligne 20. le Ier Choïak, panégyrie d'Hathor.

Ligne 20, le 20 de Choïak, jour consacré aux dieux du temple. C'était de plus undes jgurs_épo-
nymes_du roi, et une indication malheureusement fruste, qui a rapport à la zone solaire, semble mise en
évidence pour annoncer quelque phénomène céleste ayant rapport à ce jour.

La dernière décade de Choïak paraît avoir été entièrement consacrée à Phtah-Sokari-Osiris. Toutes
les offrandes lui sont rapportées. Voici le détail des fêtes de cette décade :

Ligne 21, le 21 de Choïak. Les caractères qui désignaient cette fête ont trop souffert pour qu'il soit
possible de hasarder une conjecture sur leur sens.

Ligne 21, le 22 de Choïak, fête mentionnée au 17e chapitre du rituel, et qui semble désigner la céré-
monie du labour.

Ligne 22, le 23 (1) de Choïak, cérémonie qui semble être la fête des autels dans la région funéraire.
Ligne 23, le if\ de Choïak, cérémonie dans la désignation de laquelle il manque un mot essentiel, et
qui semble avoir été une procession où l'on promenait Phtah-Sokari-Osiris.
Ligne 23, le 25 de Choïak, fête dont le nom est effacé.

Ligne 24, le 26 de Choïak, fête de Phtah-Sokari. (p^vj • 'UtâCyf.

1" gravure. 2'gravure.

sition en tète du calendrier, par sa répétition et par la gratification donnée à certains
prêtres, peut-être à ceux qui avaient été attachés à la personne du roi avant sa succes-
sion au trône.

Les offrandes de la fête du icr Toby devaient se partager entre Phtah et Ammon.

Un des jours suivants était nommé la fête du Repos; l'offrande appartenait à Ammon
et aux dieux du temple.

Ligne 29, le 6 de Toby. Panégyrie d'Ammon et offrandes faites par le roi en son
honneur.

(1) Le monument porte le 13, mais, il paraît évident que c'est une erreur du graveur égyptien ; nous signalerons une faute de la même
nature dans l'indication du mois, aux lignes 21, 24 et 25.

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Ligne 2:5, le 27 de Choïak, panégyrie où il est question des palmes.
Ligne 25, le 28 de Choïak, fête des Obélisques.

Ligne 26, le 3o de Choïak, fête de Phtah-Sokari-Osiris, mentionnée au 17e chapitre du rituel, et dans
laquelle on faisait une cérémonie consistant à dresser le symbole nommé Tat |.

Ligne 27, le 1er de Toby. Cette ligne présente une surcharge que M. de Rougé est parvenu à déchif-
frer. V oici les deux gravures dédoublées :

Dans la première on lit : « L'an XI, le 28 de Toby... massacré... (puis le nom altéré d'un peuple qui doit
être les MascJiaoush) ; puis, très-probablement une liste d'offrandes en commémoration
d'une victoire. La seconde gravure a rapport à la panégyrie de Intronisation de Ram-
sès III, le 1er Toby. Cette seconde indication se reliant très-régulièrement par sa dispo-
sition avec l'ensemble du calendrier, il en résulte une très-grande probabilité que la
date de ce monument est postérieure à l'an XI de Ramsès III.

La panégyrie de l'intronisation est la troisième fête en l'honneur du roi que nous pré-
sente le calendrier : nous avons vu ^avènement le 26 de Paschons, un jour éponyme
le 20 de Choïak, et enfin la fête que nous rencontrons au 1" Toby. Il en résulte que,
comme Ptolémée Epiphane, dans l'inscription de la pierre de Rosette, Ramsès III avait
trois jours éponymes. L'un était sans doute le jour de sa naissance; les deux autres,
très-probablement, celui de sa succession au trône et celui de la prise solennelle du
pschent. La fête du 26 Paschons paraît avoir été la plus importante des trois par sa po-

/• 1.
 
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