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https://doi.org/10.11588/diglit.1214#0198
vor
Sui est .
ailoit h stfi
wpourlcs^
Jcrusilcm,^
^^eprenoit
noyèrent a
à rAbbesse
& le scculai^
professbitjii
leurs des Coi
de Vauthorï
■gnominie II
point obéi
aelque fâckui
'ceux qu'ils oi
it & sous té
me sous le lu
UcïOàd
de melme,*
ibic qSf[
lu moins
DE CONSTANTINOPLE. 177
ans de Noviciat avant leur Frofession, ils ne laissent
pas quelquefois de sortir du Convent pour demeu-
rer en leur particulier, ou bien de quitter tout-à-fait
l'habit-& la Regie. Il est vray que leurs Vœux se
font plutost par maniere de cedule ôc d'engagement
réciproque qu'ils font avec la Religion qu'ils erru
brassent, moyennant quelque somme d'argent qu'ils
y donnent en entrant, que par une obligation
étroite ôc sblemnelle d'y pasfer le reste de leurs jours.
Ces Profés &: autres Religieux anciens ne laissent pas
de travailler tous au bien du Monastere durant le tems
qu'ils y demeurent. Les uns ont le soin des fruits, les
autres des grains, les autres des troupeaux , ôc généra-
lement de tout ce qui peut appartenir au Convent.
Ils se servent en cela de laide de leurs Novices qu'ils
employent durant leur Novitiat plus souvent à la
campagne qu'aux exercices de la méditation ôc de
la retraite ipirituelle^ à quoy ils ne s'appliquent
guère y non-plus qu'à l'étude. C'est ce qui fait que
tous ces Caloïers sont extrêmement gressiers ôc
ignorans. A peine en trouve-t-on dans les plus
grands Convents qui entendent quelque chose du
Grec littéral dans lequel est écrit tout leur Office
& toutes leurs prières.
La necessité que ces Caloïers ont de cultiver
eux-melmes leurs terres , leur font recevoir quan-
tité de Frères Laies ou Donnez, il n'y a guère de
Convents qui n'en ayent pour le moins autant que
de Religieux. Ces Frères Donnez sont presque
tout le jour à la campagne, ôc ne reviennent que
le soir à la maison % où nonobstant la fatigue
Sui est .
ailoit h stfi
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Jcrusilcm,^
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noyèrent a
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& le scculai^
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leurs des Coi
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■gnominie II
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aelque fâckui
'ceux qu'ils oi
it & sous té
me sous le lu
UcïOàd
de melme,*
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lu moins
DE CONSTANTINOPLE. 177
ans de Noviciat avant leur Frofession, ils ne laissent
pas quelquefois de sortir du Convent pour demeu-
rer en leur particulier, ou bien de quitter tout-à-fait
l'habit-& la Regie. Il est vray que leurs Vœux se
font plutost par maniere de cedule ôc d'engagement
réciproque qu'ils font avec la Religion qu'ils erru
brassent, moyennant quelque somme d'argent qu'ils
y donnent en entrant, que par une obligation
étroite ôc sblemnelle d'y pasfer le reste de leurs jours.
Ces Profés &: autres Religieux anciens ne laissent pas
de travailler tous au bien du Monastere durant le tems
qu'ils y demeurent. Les uns ont le soin des fruits, les
autres des grains, les autres des troupeaux , ôc généra-
lement de tout ce qui peut appartenir au Convent.
Ils se servent en cela de laide de leurs Novices qu'ils
employent durant leur Novitiat plus souvent à la
campagne qu'aux exercices de la méditation ôc de
la retraite ipirituelle^ à quoy ils ne s'appliquent
guère y non-plus qu'à l'étude. C'est ce qui fait que
tous ces Caloïers sont extrêmement gressiers ôc
ignorans. A peine en trouve-t-on dans les plus
grands Convents qui entendent quelque chose du
Grec littéral dans lequel est écrit tout leur Office
& toutes leurs prières.
La necessité que ces Caloïers ont de cultiver
eux-melmes leurs terres , leur font recevoir quan-
tité de Frères Laies ou Donnez, il n'y a guère de
Convents qui n'en ayent pour le moins autant que
de Religieux. Ces Frères Donnez sont presque
tout le jour à la campagne, ôc ne reviennent que
le soir à la maison % où nonobstant la fatigue