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Mèî ■

LE GRELOT

PRIME GBATUITE

TOUT.E PERSONNE des Départcmenl»,
des Colonies ou de l’Ktrsnser qui ehsr«r
M. J. Modre, directeur-gérant du Grelot, di
l'abonner, de ie réabonner ou d’abonnér un tiers
à l’un des journaux çi-après, a droit, eann ang-
mentation de prix à un abonnement grntnlt

au journal Le Grelot savoir :

Pour un abonnement d’un an : 6 mois au Grelot.

— — de six mois : 3 mois —

— — de 3 mois : 1 mois 1/2 —

Pour recevoir le Grelot pendant toute lci durée
de son abonnement, ajouter:

Pjur 6 mois comolémentaircs.... 4 ir.

- 3 - - 2-
_ i _ l,t - 1 -

L’abonnerr ent à plusieurs journaux ^doublera,
iripiera ia durée de l’envoi gratuit du GRELOT.

(*) Les abonnés de Paris ont èga,lement
droit au GRELOT gratis, mais seulement
gour les journaux marquès d’un astêrisgue.

MM. le* «érantn des Cercles, Casinos, Çafés,
Hôtels, et généralement tous ceux qui s’abonnent
à de nombreux journaux, peunent obtenir, indé-
pendammént de rabonnement gratuil auGRELOT,
certains avantages qui leur seront indiqués sur
la ivue de la liste des journaux auqnels ils dési-
rent s’abonner.

Les abonnés conservent leurs droits
aux primes que peuvent ofrir les journam .

PRIX D’ABONNEMENT

pour les départements :


Un an

6 mo

3 trois

Art.

60

))

30

»

))

»

Autoriïe.

48

»

25

»

13

))

Batte.

10

y>

6

»

))

»

Oharivari.

80

»

40

>

20

))

*Ghasse illustrée . .

30

»

15

»

7

50

Constitutiormel. . .

48

»

24

»

12

))

Délense.

39

»

20

))

10

»

*Dix-neuvièm e Siècle

24

»

12

»

7

»

Droit.

64

»

32

x>

16



Événement.

64

»

32

»

16

))

Echo de Paris . . .

24

»

12

»

6

»

*ËstaIette.

24

»

12

»

6

))

Figaro.

78

»

39

»

19

50

♦Prance avec la Répu-







blique illustrée . .

40

»

20

»

10

))

*Gaulois.

64

»

32

))

16

»

♦Gazette des Beaux-







Arts.

54

»

27

))

»

»

Gazette de France.

66

»

35

»

18

»

Gaz. des Tribunaux

72

»

36

»

18

))

Gil-Blas.

60

»

31

»

16

))

♦Illustration.

36

»

18

»

9

))

*Intransigeant. . . .

28

»

16

»

8

»

Journal des Débats.

72

»

36

))

18

»

Journal Officiel. . .

40

j)

20

»

- 10

))

*Justice (1).

40

»

20

»

10

»

*Liberté.

48

»

25

x>

13

»

*Matin.

40

»

20

»

10

»

*Monde illustré . . .

24

»

13

»

7


*Moniteur universel.

60

»

32

»

17

»

Mot d’Ordre ....

24

»

12

»

6

»

*National.

52

»

26

»

13

»

*Nouvelle Revue. . .

56

»

29

»

15

»

*Paix.

24

»

12

»

6

»

*Paris.

40

>

20

»

10

»

*Patrie..

64

»

32

»)

16

»

Pays.

64

»

32

»

16

D

Petit Journal. . . .

24

»

12

»

6

»

*Petit National . . .

24

»

12

»

6

»

*Petites Affiches (1).

45

»

24

»

13

»

*Petite République .

24

»

12

»

6

»

Radical.

2b

»

13

»

7

»

Rappel.

20

»

11

J>

6

D

République franç. .

40

»

20

»

10

»

*Revue illustrée. . .

36

»

18

>

9

»

*Revue dos Deux-Mon

56

»

29

»

15

»

*Revue Bleue ....

30

»

18

)

D

»

*Revue soientifique .

30

»)

18

»

»

»

Semaine financière.

12

»

7

»

»

»

Siècle.

64

»

32

»

16

»

*Soir.

56

»

30

»

16

))

Soleil.

25

»

15

»

8

»

♦Télégraphe (1) . . .

48

»

24

»

12

»

Temps.

68

»

34

»

17

»

*Tour du Monde. . .

26

»

14

»

»

»

Univers.

55

»

28

50

15

)

*Vie Moderne ....

24

»

13

J>

7

»

Vie Parisienne . . .

30

»

16

»

8

50

* Voltaire.

40

»

20

»

10

»

Pour les colonies et l'étranger demander
Iss prix par carte poslale.

(1) Par exception, lesabonnésau Tiligraphe,
à la Justice et aux Petites A/fiches, reçoivent le
Grelot gratuitement pendant toute la’durée de
leur abonnement.

PRIS par l’intermédiaire de M. J. Madre, les
abonnements à la plupart des autres journaux
de Paris donnent droit au Qrelot pendant un
temps plus ou moins long.

II n’est pas donné suite aux
demandes d’abonnements non ac-
compagnées d’un mandat-poste
ou d’une valeur à vue sur Paris.

Adresser les lettres et valeurs au nom de
M. J. MADRE, 5, cité Bergère à Paris.

GAZETTE DE IWONTRETOUT

I.es êventreurs de Londres

Tropmann et surpassé ptr John Bul!.

Tous les jours un nouveau cadavre éven-
tré, et toujours pas detraces du meurtrier,
- - oar on persiste à croire que les sept
assassînats commis sur des malheureuses
pierreuses deWhitecliapel sont l'œuvre du
même individu.

Les détectives anglais sont en train de
dresser des chiens de chasse pour les aider
à trouver la trace de l’éventreur, l’assassin
fantôme !

Le chef de la poliçe deLondres ne sait à
quel chien se vouer ! m

Le septième cadavreoecouvertces jours-
ci, non plus, cette fois, à Whitechapel,
rnais à deux pas du Parlement, a mis la
terreur à son comble.

Les journaux britanniques, dans un
splendide accès de chauvinisme, disent
que « ces crimes sont trop abominables
pour avoir été commis par des assassins
anglais ».

Eventrer des femmes pour vendre leurs
intestins et leurs utérus à des garçons
d’amphithèâtrc, qui les repassent à des
médecins anglo-américains pour conti-
nuer « leurs clières études », cela n’est
certes pas ordinaire.

Mais ce qui est encore plus extraordi-
naire, c’cst l’impuissance de la police an-
glaise qui se donne pour la première du
monde, à découvrir lcs assassins.

Les bouges du quartier des voleurs,
des juifs et des fumeurs d’opium à White-
chapel sont quelque chose d’uuique ! J’ai
visité cela jadis cscortéde détectives G’est
là que toute la canaille du monde entier
a élu domicile.

II serait pourtant bien facile de pêcher
toute cette crapule d’un coup de filet.

Mais,comme disait le chef de la police,
si l’on devait arrêter tous les voleurs et
tous les assassins de Londres, les prisons
seraient irop petites.

Lasérieà la rouge continue ; — on vient
encorede trouver danslaTamisele cadavre
éventré d’nne prosiituée de bàs étage. Ça
fait huit ! à part cela, comme i’aftirme le
ministre de l’intérieur, « Londres est la
ville du globe la plus süre ».

Zuze un peu !...

*

* .*

Qui ■vlve

Le décretdu2 octobre fait gueuler ferme
les journaux allemands, anglais et ita-
liens.

Ils safâchent, donc nous avoçs eu rai-
son.

II y a en France 1,126,531 étrangers qui,
sans compter Blowitz, ne cherchent qu’à
mordre la main qui les nourrit.

Ils font aller ]e commerce, c’est vrai ;
maisje m’en fiche un peu du commerce!

La petite maehine de M. Floquet ne nous
débarrassera pas des rastaquouères (qui,
du reste, sont presque tous originaires de
la Petite Villette), mais elle nous permettra
de contrôler un peu les faux Alsaciens et
les faux Auîrichiens qui ne sont autres
que des Prussiens à la solde du fonds des
reptiles de l’ignoble Bismarck.

Quant à s’imaginer que le décretcn ques-
lion fera du tort à l’Exposition, c’est une
rengaine digne de ftochefort qui n’a sans
doute jamais pris la peine de relire la col-
leclion de Ylntransigeant, oùplus d’unefois
le noble marquis réclame « la France pour
les Français. »

Le Journal de Genève et autres feuilles
suisses .. generis se plaigncnt amèrement
de M. Floquet. Elle est bicn bonne! Étant
donné qu’il n’y a pas de pays au monde où
l’élranger est soumis à plus de vexations
qu’en Suisse où les hôteiiers sont tous d,e
la police et vons font payer cher leur beurre
rance des vaclies.

*

* *

Conconrs de benutcs inâles.

J’arrive de Spa de ce pas.

Je n’étais malheureusement pasmembre
du jury cliargé d’exaininer au microscope
]e3 grains de beaulé de la belle Fatma-
Bente-Eny et les jambes de Mlles Soucaret
et del Rosa.

Mais j’ai assisté au crépagede cbignon3
entre lcs lauréates et les candidates élimi-
nées.

Toutes ces dcmoiselles Vénus à Spa pour
Cylhère... ont bavardé conime des pies' !
borgnes et les bons Belges... comme des
oies ont dccidé qu’on organiserait l’anpro-

chain un concours de beautés mâles et de
mâles beautés.

Ce seront, sans doute, des dames iqui
feront partie du jury d’examen ohargé de
décider si Dupuis est plus beau que Baron
ou si Daubray a plus de galbe que Dailly.

Sarah Bernhardt, qui s’y connaît, sera
sans doute présidente du jury.

On dit que le Sliah de Perse concourra.

Dame ! il est certain de remporter le prix...
puisqu’on parle toujours du Sliali Beautè!

*

* *

Ldadministration !

Ge que l’on rigole aux Halles centrales !
à propos des 3G(»,000 ceufs frais que l’on
suspcctait de provenance italienne bien
qu’ils aient été importés viâ Ilambourg
pour éviter l’élévation des nouveaux larifs.

Les donanes ont ordonnè une enquête et
le marchand d’œufs a reç.u une liste de
quinze experts avec facùlté d’en désigner
cinq à son choix.

Sur les quinze expcrts de l’adminislra-
tionilyen avait douze de morts depnis des
années!

On adûfaire l’enquêtc sans æu/s!

*

* *

Lhez Ie Boiiclicr.

Une jeune marnan apporte son bébé au
boucher:

— Voulez-vous avoir l’obligeance de
peser cet enfant.

— Avec plaisir. Ses os et tout n’cst-ce
pas?

*

* *

Journaliaim,

Un apprenli rédacteur sc plaignait de ce
que son direoteùr accueillait trop froide-
ment ses articles.

— Trop froiaement! Vons devriez dire
trop chaudement. Je lesjette tous au fen !

*

* *

Ces pliaruiaciensl

Un pharmacien venait de commellre une
fatale erreur. II ayait, par rnégarde, servi
de l’aKsenic à un de ses clients qui natu-
rellement n’en devait pas revenir.

Gomme on lui annonçait la fatale nou-
velle :

— Ah! queî malheur! dit-il, c’ctait mon
meilkur cüent !

Montretout.

-—-

ZIGZAGS

Les Ch.unbrcs renireroat le 15 oclohre.

On espère, ainsi, grâce aux panlalimnades
des Gavardie et consorts, créer un dérivalif
aux soucis des pauvres déchards réduits à
metlre leur pantaion au clou pour payer leur
terme.

Meltre sm pantalon au elou, quello misôre ! ..
Dans une société bieu organisée, on devrait
pouvoir y acirocher son propriélaire 1

x

Cette boutade n'a point le mérite de la nou-
veauté.

Ede remonte à quelqüe dix ans, et je la
commis en collaboration avecle plus Jouy des
Jules.

A cette époque, nous avions à peine qua-
rante-cinq ans à nous deux, et nul no pou-
vait prendre au sérieux nos excitations à la
liaine des citoyens loealaires eoiitre les prob
priétaires etles concierges.

Au contraire, aujourd’bui, ou prend pour
argent complant ics menaccs de inort dirigées
conlre Boulanger, par l’auteur de Derrière
romnibvs.

Naïfs, va!. Jouy. l’ennemi intime de

Paulus, l’étoile du parti ouvrier, — cbambre
syndicale des ciseleurs de rirnes, — ne pousse
pas l’amour du travail jusqu’à faire des héures
en plus pour dresser des listes de proscription.

11 préfère boire des boeks au Chat Noir, le
joyoux crbaret où il est peut-être le plus in-
vraisembîa 'Ie que l’on salisse les murs des
éclaboussures de la cervclle des otagesl...

X

La Presse qui se fâche toulé rouge, traite j
Jouy de n poète chourineur ».

Alaplace de Jouy.je réclamerais. Je déclire-
raisquedégommer l’idole no mesuffirait pas. II
mo faudrait, de plus, déboulonnerle piédestal,
qui, cette fois, on le sait, est un cheval noir.

Et je revendiquerais le qualificatif « poète
équarrisseur ».

Ce qui me permetirait de signer certaines
fantaisies de 3’euphonique pseüdonyme de
Macquard.

X .

Le membre de phrase précité « 'qui se fâcbe
toute roüge », tveille en moi, àla secondelec-
ture, tout un monde d’idées.

II me fournit l’explication, tant cherchée,
de la genèse du boulangisme :

Les mécontepts, suivant leur tempérament
se fâchent tout rouge,

Deviennent Ijlancs de colère,

Verdisseot de rage,

Ou, de surprise, restent tout bleus.

De là l’alliance des rouges radicaux, des
blanes légitimistes, deS verts badiDgredin?,
des bleus orléanistes.

Total : le spectre Boulauger.

X

L’attaque de Jouy est féroc», à froid. La ri-
poste d6 la Cocarde ne la vaut pas. J’y relève,
en effet, ceci :

« Laguerre, jadis, rtfusa de se battre avec
M. Hirsch, du Radical, qui l’avait insulté,
parce que M. Ilirseh ètait à moitié borgne ».

A moilié borgne me semble constituer unè
injure de nature à justifier un envoi de lé-
moins cn bonne et due forme. Gela n’équivaut-
il pas à trailer M. Ilirsch de « quart d’œil » ?

. .X

Le Siècle publie une piquante élude sur la
spéculalion entreprise par le prince de Lusi-
gnan, propriétaire de la maison de Victor
ITugo.

Battre la grosse cùsse, — afin de rcmplir la
petite — sur le venlre embauriïé des morts,
voilcà où en est réduil le descendant des mo-
narques de Jérusalem.

Quelle dèch» ! ô mon roi I

Lo droit sur les étrangers, bien que blâmé
par queiques rareT journaux frânçais rédigés /
en belge, a déjà pnrté ses fruits. II a entrainé
plus de dix mille demandes de naturalisa-
tion.

II sera fait droit à celle-ci, à part de très
rares exceptions.

Je n’y vois aucun inconvénient, au con -
traire. Cependant, il est fort désagréable de
voir ponrvus de la nalionalité française des
gens ornés d’un pom d’une consonnance émi-
nemment exotique.

11 serait, d'ailieuTs, facile d’y remédier, en
ordonnant aux naturalisés de se choisir un
pseuionyme ou en traduisant simplement
leur nom, quand faire se peut. Ges (opérations
se sont déjà faites. G’est ainsi que Jules Sujsse
est devenu Julcs Simon, et que, do dégoût,
Edouard Simon s’tst transformé en Lookroy.
Rien n’em-pêehe de généraliser ces exceptions.
Quant àux Dreyfus qui ne voùdraient pas.de-
venir Troispieds, on leur en flanquerait un
quatrième au dorrière pour les envoyer ga-
gner leur pain outre. frontière !

Gringoire.

-:-—:--

ESPRIT DE PARTOUT

En grimpant sur un dressoir pour planter
ses doigts dans les confitures nouvelles, Toto
fait chavirer sa chaise et dégringoler les pols.
Papa, maman, la bonhe accourent au bruit.
Toto, par terre, pleure et geint à fendre l’âme.
Maman le relève et le doriote. Puis, seule avec
lui :

— Où as-tu mal, mon Toto?

— Nulle part, maman.

— Alors, pourquoi pleures-tu?

— Pour pas qu : pipa me donue des cla pies I

* —o—

Dans la salle des Pas-Pcrdu.

Un plaideur, dennant de l’argeutà son àvo-
cat :

— Sapristi, comme tout est cher aujour-
d’iiui !

L’avocat opinant du bonnet :

— A qui le dites-vous ?

— Parbleu, à vousi :

—o-

Jeux innocenls.

Petits garçons et fillettes jouent au jeu des
visites; mais comrnc le sexe faible n’est pas
en nombre suffisant, le jeune Léon, affublé
d’une robe, doit représentcr Mme de Boucben-
cœur, une babituée de la maison.

Au milieu d’une visile, le sexe fort reprend
le dessus, et lc jeune Léon s’oublie au point
de faire une culbute qui laisse voir son « des -
sous ».

— Mais Léon, lui èit sérieusement son cava-
lier, quand Mme de Boucbencœur vient voir
 
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