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74 MUSEE DE PHILIPPEVILLE

Le cadran solaire représenté planche X, figure 6(l), est bien
conservé et d'une élégante sculpture, qui le distingue des monuments
analogues trouvés en Afrique(2). Il n'y manque que la tige en métal,
dont l'ombre projetée marquait l'heure sur les lignes tracées dans
la partie concave(3). Le fût est décoré, sur trois faces, d'enroulements
et de feuilles ornementales.

Quelques moulins à grain, en pierre dure, sont déposés au
théâtre(4): le plus remarquable, à peu près intact, a été trouvé, il y
a quelques années à Saint-Charles, à dix-sept kilomètres au sud de
Philippeville(5). Il est à peine besoin de mentionner quelques autres
objets grossiers, en marbre ou en grès: mortiers(6), margelles de
puits(7), plaques qui couvraient des regards d'égout ou de conduite
d'eau et qui sont percées de trous, de manière à figurer des croix a
branches multiples(8). Un vase à grain est remarquable par ses
dimensions: il mesure ide hauteur et de diamètre à la panse

(1) Roger, p. 58, n° 34; Bertrand, Musée,
p. 70-71. Il a été reproduit par Delamare,
pl. 160, fig.4, 5 et 6 (la face et les deux côtés).
■—Marbre. Haut. om,92.

(2) Ceux deThibilis,aujourd'hui à Hammam-
Meskoutine (Havard, L'horlogerie, p. 33); de
Cherchel, aux Ecoles supérieures d'Alger (C.
I. L., 9341) ; de Lambèse, au Louvre (Cata-
logue, n° 1775).

(3) On sait que cette partie concave repré-
sente la voûte céleste, et que la marche de
l'ombre du style figure la marche du soleil
dans le ciel, mais en sens inverse. Des trois
courbes, celle d'en haut (la plus courte), in-
dique le solstice d'hiver, celle du milieu les
deux équinoxes, celle d'en bas (la plus longue),
le solstice d'été. Les onze lignes qui croisent
les courbes indiquent les heures, à durée va-
riable, selon les saisons, chacune d'elles n'étant
que la douzième partie du temps pendant le-
quel le soleil est visible chaque jour. Les li-

gnes correspondant au coucher et au lever du
soleil coïncident avec les deux bords de la ca-
vité. Voir, entre autres auteurs, Ardaillon,
Dictionnaire des antiquités, s. v. Horologium,
p. 257 et suiv.

(4) Bertrand, Théâtre, p. 19, 20, 60, 72,
76; Bull, arch., 1894, p. lxxxiii. Conf. De-
lamare, pl. 160, fig. 11 et 12; Ravoisié, II,
pl. éo.

(5) Bertrand, Constantine, XXVIII, 1893,
p. 359 et planche; Reinach, Bull, arch., 1893,
p. 149-150 et pl. xv. — Don de M. Ramo-
na txo.

(6) Bertrand, Musée, p. 74; Théâtre, p. 71,

74) 75. 7§-

(7) Bertrand, Théâtre, p. 56, 59 et 71.

(8) Bertrand, Théâtre, p. 44, 47, 48, 49.
Conf. à Timgad, Cagnat et Boeswillwald.
Timgad, p. 80.

(9) Bertrand, Constantine, XXVII, 1S92,
p. 340.
 
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