s v k la Grèce. 287
S UITE
DE LA LETTRE PRÉCÉDENTE.
Les Ruines.
Lorsque je me suis a/sis sur les
tombeaux des Grecs, pour méditer sur
la destinée des hommes , j'étois seul
le plus souvent} je ' n'interrompois
mes réssexions que pour lire dans le
livre toujours ouvert du lpesbacle
de la nature, ou dans ce recueil d'é-
fiitaphes que j'avois également sous
es yeux. Je n'ai pas été moins sa-
tisfait de suivre dans la solitude , ou
l'homme sage va se chercher, un
de ces Etres pensans qui ne sont ja-
mais seuls avec eux-mêmes. J'ai re-
connu qu'il aimoit comme moi à
rencontrer, à considérer un beau pay-
sage décoré de quelques ruines an-
tiques , comme les tombeaux , qui
arrêtent & fixent nos regards. L'hom-
me qui ne sait qu'ouvrir les yeux , ne
voit, dans ces ruines, que des décom-.
S UITE
DE LA LETTRE PRÉCÉDENTE.
Les Ruines.
Lorsque je me suis a/sis sur les
tombeaux des Grecs, pour méditer sur
la destinée des hommes , j'étois seul
le plus souvent} je ' n'interrompois
mes réssexions que pour lire dans le
livre toujours ouvert du lpesbacle
de la nature, ou dans ce recueil d'é-
fiitaphes que j'avois également sous
es yeux. Je n'ai pas été moins sa-
tisfait de suivre dans la solitude , ou
l'homme sage va se chercher, un
de ces Etres pensans qui ne sont ja-
mais seuls avec eux-mêmes. J'ai re-
connu qu'il aimoit comme moi à
rencontrer, à considérer un beau pay-
sage décoré de quelques ruines an-
tiques , comme les tombeaux , qui
arrêtent & fixent nos regards. L'hom-
me qui ne sait qu'ouvrir les yeux , ne
voit, dans ces ruines, que des décom-.