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JOURNAL DES BEAUX-ARTS

ET DE LÀ LITTÉRATURE.

peinture, sculpture, gravure, architecture, musique, archéologie, bibliographie, relles-lettres, etc.
publié SOUS LA DIRECTION DE M. AD. SIUET, MEM1ÎUE CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE.

Paraissant deux fois par Mois.

N° 7. Belgique. — 15 Avril 1861. Troisième Année.

On s'abonne : à Anvers, chez Tessaro , éditeur ; "f 14 Gréât Marlborough Street, à Londres. — Prix
à Bruxelles, chez Decq; à Gand, chez Hoste; à j d'abonnement: pour toute la Belgique, (port com-
Liégc, De Soer; Mous et Namur Leroux; Pour l pris). — Par an, 8 fr. — étranger {port compris),
les autres villes, chez tous les libraires. Pour ! —Allemagne, 10 fr. — France, 11 ir. — Hollande,
l'Allemagne: R. Weigel ; A. Schnée Leipzig, j 5 M. — Angleterre et Irlande, 8 s. 6 d. — Prix

Pour la France : Ve Renouard, Paris. Pour la
Hollande : Martinos Nyhovf, à La Haye. Pour
l'Angleterre et l'Irlande : chez Barthès et Lowell,

par numéro 40 c. — Tout abonnement donne droit
à une annonce de 15 lignes, répétée 2 foi» dam
l'année. — Annoncée 20 c. In ligne. — Pour tout

ce qui regarde l'administration , la rédaction ou
les annonces, s'adresser à J. Edob, imprimeur
à St. Nicolas, (Flandre-Orientale. Belgique) (af-
franchir). Les lettres et paquets devront porter
pour suscription , après I adresse principale :
« Pour la direction du Journal des Beaux-Arts. »
— Il pourra être rendu compte des ouvrages
dont un exemplaire sera adressé à la rédaction.

SOMMAIRE : Documents authentiques sur Jean Memlinc, découverts par
M. James Weale (fin). — La légende des sept corbeaux et de. la sœur fidèle
par M. von Sehwind. — Correspondances particulières : Rouen; Cologne. —
Album Historique. — Vente». — Nouvelles d'atelier. — Avis. — Annonces.

DOCUMENTS AUTHENTIQUES

CONCERNANT LA VIE, LA FAMILLE
ET LA POSITION SOCIALE DE JEAN MEMLINC, DÉCOUVERTS A BRUGES,
PAR M. W. H. JAMES WEALE. (FIN).

Voici maintenant les différentes manières dont nous
trouvons écrit le nom de famille du grand peintre : 1° Mem-
linc (1481, 8-2, 83, 89, 91, 95 et 1496). — Memlync (1484,
85 et 1502). — Menelinc, 1487. — Memmelinc (1487, 88,
89). — Memmelync (1490). — Van Meenlinc (1491). —
Memelinc (1492, 93, 1500) Meenlinc (1495, 96, 97 , 98, 99,
1500, 2, 3, 4, 6, 7, 8, et 1509). — Merlinc (1497).—
Meenlync (1503, 4, et 1505). — Menlync (1510). — Meyn-
lync (1510). — van Memlijnc (vers 1480).

Dans les nombreuses recherches que nous avons faites
dans les différentes archives de la ville de Bruges, nous
n'avonspasune seule fois rencontré le nom propre Memlinc,
sous aucune des formes ci-dessus mentionnées, si ce n'est
lorsqu'il s'agit du peintre lui-même et de sa famille; dans
ce dernier cas, nous avons communiqué dans les Documents
tout ce qui y avait rapport. L'absence complète de ce nom
de famille nous a amené à conclure que, si Memlinc est
Flamand, il n'est point Brugeois. On pourra nous objecter
que s'il n'était pas né bourgeois de Bruges, nous trouve-
rions des traces de l'achat de bourgeoisie dans les comptes
de la ville; nous ferons remarquer à cet égard, que,
quoiqu'il soit certain que Jean van Eyck, Thierry Stuer-
bout, Pierre Coustain, Gérard van Oudewater, Pierre
Pourbus et d'autres encore, aient habité Bruges et y aient
travaillé, il n'est pas davantage fait mention de ce même

achat des droits de bourgeoisie fait par eux. Nous croyons
certain que lorsqu'ils étaient peintres du Duc, ils étaient
dispensés de cette formalité; nous pouvons donc supposer
aussi qu'à cette époque, la ville, heureuse de posséder
dans ses murs un grand talent comme l'était celui de notre
Memlinc, lui avait à son tour accordé spontanément le
droit de bourgeoisie, sans le soumettre à la règle générale.

Dans sa Note sur llemling, insérée dans les Bulletins de
l'Académie Royale de Belgique, (tome xiv) M. Carton a
publié des extraits des comptes de la corporation des
Librariers conservés aux archives de la ville, et qui ont
rapport à un tableau peint par maître Hans. Nous croyons
que nos lecteurs nous sauront gré d'insérer ici ces extraits,
surtout pareeque dans la note citée ils ont été inexactement
copiés.

Dans le compte rendu par Jean van Hessche, Doyen de
la corporation des Librariers, du 1er Janvier 1477 (1178
n. s.) au 1er Janvier 1478, (1479 n. s.) on trouve au fol.
96 v°. lté ghegheue den scrinewerke te wet. ijs. voor
tcassyn van onse taefle en iij s. g. vande duerkins dien ic
meest. Hans hebbe gheleed vande ghilde weghe, etc.

v s. g. _

lté verleet tôt Wille Vrelat (î) als d;; duerkins van ose
taefle ware meest. Hans besleit te makene xij g.

lté noch bet. de scrinewerke van ij and. duerkins

iiij s. g:

lté va ij letzins daer de duere mede ghèhanghe zyn
bet._ vîij g.

lté bet. meest. Hans op de ij duerkins die hy heift va
ons te makene. j L g.

(0 A cette époque, Guillaume Vi ciant habitait cinq maisons plus loin
que Memlinc, de façon qu'en donnant le n° 13 à la maison de Memlinc.
celle de Vrclant portât le n" 18. Viciant décéda en 1481.
 
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