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JOUMAL DES BEAUX-ARTS

ET DE LA LITTÉRATURE.

peinture, sculpture, gravure, architecture, musique, archéologie, bibliographie, belles-lettres, etc.
PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE M. AD. SIRET, MEMBRE CORRESPONDANT DE L'ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE.

Paraissant deux fois par Mois.

K° 19.

On s'abonne : à Anvers, chez Tessaro , éditeur ;
à Bruxelles, chez Decq; à Gand, chez Hoste; à
Liège, De Soer; Mous et Natnur Leroux; Pour
les autres villes, chez tous les libraires. Pour
l'Allemagne : R. Weigel ; A. Schnée Leipzig.
Pour la France : Ve Renouard, Paris. Pour la
Hollande : MaRtinos Nyhoff, à La Haye. Pour
l'Angleterre et l'Irlande : chez Barlhès et Lowell,

SOMMAIRE : Salon d'Anvers (sixième et dernier
article). — Entrefilet. — Correspondances particu-
lières : Berlin. — Cologne. — Nouvelles d'atelier.

SALON D'ANVERS.

(sixième et dernier article).

MM. Rousseau. — Rovvys. —■ Ruyten. —
Schaepkens. — Saal. — Schaefels. — Schelfout.

— Schcpens. — Schlesinger. — Severin. — Spoel.

— Schmitzspahn. — Segliers. — Serrure. — Si-
monau. — Stallaert. — Stang. — Sleifensand.

— Stobbaerts. — Slocquarl. — Stroohant. —
Schmelzer. — Scholten. — Siegert. — Somcrs.

— Springer. — Slarck. — i. Stevens. — Slor-
lenbeker. — Taymans. — Les Ten Katc. — Les
Tetar van Elven. — Toulmouchc. — Toussaint. —
Troyon. — Les Tschaggeny. — Van Camp. —
l!on Van Delft d'Eyssel. — Van den Berg. — Van
der Vin. — J. Van de Sande lîackhuyzen. —
M"e Van de Sande Backhoyzen. — Van den
Bosschc. — Les van den Kerckhove. — Van der
Linden. — Van Hanselaere. — B. Van Hove. —

B. J. Van Hove. — Van Imschoot. — Verlias. —
Verhoeven-Bal. — Verswyvcl. — Vervloet. —
jjme Vervloet. — MM. Vcyrassat. — Van Kalck-
l'euth. — Van Cuyck. — Van Lerius. — Van
Moer. — Van Oemberg. ■— Van Schendel. —
i. Van Severdonck. — Fr. Van Severdonck. —
Van Trigt. — Ch. Vcnneman. — Cam. Venne-
man. — M"0 R. Vermeman. — MM. Verheyden.

— Vcrlat. — Verwée. — Alf. Verwée, père. —

C. -L. Verwée. — Von Thoren. — Vinck. — A.
Waldorp. — Ch. Wauters. — Wcber. — J. Weis-
senhruck. — W. Wyld. — Weiser. — J. Wiener.
—Wieldiers.—Wittkamp. —Woutermaerlens.-—
J. Wyon. — H. Zimmerniann. — A. Zimmermann.
Benzoni. — Cavalleri. ■— Bellemans. — Ducaju.

— Guffens. — Swerts. — Réflexions finales.

Le Rat retiré du monde de M. Rous-
seau est de peu d'importance; c'est
spirituellement compris mais maigre-
ment peint. Le Christ devant le siècle
de M. Rowys, renferme une idée heureu-
se que l'artiste a rendue simplement et
de manière à impressionner le public.
Cette grande figure de Christ dont les
plaies saignent à l'aspect des désor-
dres dont de sinistres lueurs annoncent
la présence, est une composition distin-
guée, dont nous félicitons l'auteur. Les

Belgique. — 15 Octobre 18G1.

H Great Marlborough Street, à Londres. — Prix
d'abonnement: pour toute la Belgique, (port com-
pris). — Par an , 8 fit.— Étranger (port compris).
— Allemagne, 10 fr.— France, H fr. — Hollande,
5 11. — Angleterre et Irlande, 8 s. 6 d. — Prix
par numéro 40 c. — Tout abonnement donne droit
à une annonce de lo lignes, répétée 2 fois dans
Vannée. — Annonces 20 c. la ligne. — Pour tout

Troisième Année.

ce qui regarde l'administration, la rédaction ou
les annonces, s'adresser à J. Edom, imprimeur
à St. Nicolas, (Flandre-Orientale. Belgique) (af-
franchir). Les lettres et paquets devront porter
pour suscription , après 1 adresse principale :
« Pour la direction du Journal des Beaux-Arts. »
— Il pourra étire rendu compte des ouvrages
dont un exemplaire sera adressé à la rédaction.

tableaux, de M. Ruyten sont d'estima-
bles mais froides productions, ceux de
M. Th. Schaepkens ont une intensité de
tons vifs et colorés , les Saints inno-
cents à Bethléem forment une toile im-
portante d'un coloris très haut et parti-
culièrement soignée par l'auteur.

Un magnifique Clair de lune de M.
Saal, nous montre une partie de la
forêt de Fontainebleau; c'est poétique,
profond et fort bien dessiné; le paysage
du même auteur n'a guère autant de
mérite.

Nous ne reparlerons du Combat de
l'Ecluse par M. Schaefels, que pour
nous féliciter de le voir placé cette fois
de façon à pouvoir être apprécié ; l'ar-
tiste en a fait un digne et beau pendant,
le Retour victorieux du combat de l'E-
cluse. L'animation, l'entrain de cette
scène, ne le cèdent guère à l'autre; le
drapeau avec ses glorieux stigmates qui
excite si fort l'enthousiasme du peuple,
les groupes divers de celui-ci, où tous
les âges, les sexes, les conditions s'unis-
sent pour célébrer le triomphe des ar-
rivants, les expressions si bien variées
et si bien rendues, font de cette œuvre
un tableau très goûté. N'oublions pas
le charmant fond avec les vieux bâti-
ments de l'époque pi ttoresquemeut grou-
pés et traités avec beaucoup de talent.

Un joli Hiver de M. Schelfout a pour
nous le défaut d'être trop blanc et de
rappeler un peu trop les œuvres précé-
dentes du même artiste.

H faut mentionner des travaux distin-
gués et très agréables d'aspect de
MM. Schepens, professeur à l'école in-
dustrielle de Gand, Schlesinger de Dus-
seldorf, Severin et Spoel. M. Schmitz-
spahn a exposé des médailles remar-
quables par l'abondance, la pureté du
travail et un sentiment artistique de la
plus franche originalité. M. Seghers a
vivement piqué l'intérêt public par un

essai de fresque où l'on trouve deux
apôtres drapés avec majesté et d'une
vigoureuse coloration. M. Serrure a
; exposé quatre jolis tableaux de salon
très coquets, très frais. La balançoire
et ■/. J. Rousseau à Toune se font sur-
tout remarquer par une touche abon-
dante, facile et une grâce particulière.
Les aquarelles de M. Simonau sont
toujours lavées avec cette puissance
aisée et magistrale qui est le cachet de
son talent. M. Stallaert n'a pas une
exposition très importante cette année;
toutefois on retrouve dans ses Deux
; colombes sa manière fine et distingué!?

bien qu'un peu pâle. M. Stang, graveur
' à Dusseldorf, a exposé le Crucifiement
• d'après Guffens et l'Annonciation d'après
j Deger. Le burin de cet artiste est d'une
admirable sobriété et d'une simplicité
dont nous trouvons peu d'exemples. Il
obtient ses effets de lumière sans pro-
cédés, sans violence, sans hardiesse
même, car son travail est d'une égalité
charmante. Et pourtant celte douceur
dans l'aspect de l'œuvre est loin d'ex-
clure l'énergie, on trouve celle-ci là où
elle est nécessaire, non comme opposi-
tion calculée, mais comme antithèse
naturelle née spontanément avec le
travail. Le dessin de M. Stang est d'un
sentiment poétique et suave; il rend à
merveille l'expression morale des ori-
ginaux. M. Steifensand, également de
Dusseldorf, a le travail non moins gra-
cieux mais plus serré que celui de M.
Stang. Sa Madone, d'après Ch. Muller,
est une planche d'un haut mérite de
quelque côté qu'on l'examine. Elle con-
tribue pour sa part à accroître la répu-
tation de cette belle école de graveurs
qui a son berceau à Dusseldorf et dont
| le caractère net et tranché formera un
beau chapitre dans l'histoire de l'art
allemand.
M. Stobbaerts n'est pas un artiste sans
 
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