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» Dessin de la figure d'après l'antique,
d'après nature; dessin d'ornements, de pay-
sage; dessin architectural, etc. etc.

» Composition; style, caractère et draperies;
expression; anatomie pittoresque; perspec-
tive pittoresque; — histoire générale et ar-
chéologie; histoire de l'art; — littérature; —
arithmétique, algèbre, géométrie, physique,
mécanique; peinture décorative; polychromie
décorative et sculpturale, peinture sur verre
et sur porcelaine; impression sur papier et
sur étoffe; —peinture polychrome ; la mosaï-
que, vitraux, étoffes brochées, tapis dits Go-
belins; châles cachemires. La gravure en
taille douce; la gravure sur bois. La lithogra-
phie et la chromolithographie, les caractères
typographiques, les initiales et les lettres
de fantaisie. La calligraphie; les initiales d'an-
ciens manuscrits. —■ La statuaire et le bas-
relief; la sculpture décorative sur bois et sur
pierre, les moulages et réductions, en plâtre,
en carton-pierre. La fabrication des pendules ;
les bronzes dorés et leur mélange avec la
porcelaine et le marbre; candélabres lustres,
etc.; le fer battu et moulé; la ciselure au re-
poussé, les tables et chaises, service de table;
vases et aiguières.— L'estampage; monnaies
et médailles en or et en argent; estampes pour
ornements. —■ La bijouterie; colliers, brace-
lets, bagues, chaînes.— La joaillerie, parures,
épingles etc. — Reliefs peu saillants; camées
et coquilles, monnaies et médailles.— Gravure
en creux et en relief. — La décoration des
armes damasquinées; incrustations rasées et
en relief. — Stéréotomie; coupe des pierres
et du bois; maçonnerie, charpente, menuise- I
rie. — La céramique; carreaux émaillés et j
verreries. Meubles, etc., etc. » Il faut conve- ]
nir que si, avec un programme pareil, Lou- j
vain ne devient pas la première ville artis- j
tique de l'Europe, c'est qu'il ne lui aura ;
manqué pour son Académie que... des élèves, j

Mais pour parler plus sérieusement que
toutcela, on est bien en droit de se demander
pourquoi, lorsqu'il y a eu au mois d'Octobre
un concours terminé et jugé pour une place |
de professeur, ce professeur n'est pas encore j
nommé en Janvier. Remarquez que je ne !
connais pas le rapport du jury et que, par !
conséquent, je ne sais quel est le candidat j
le plus favorisé, mais en vérité, il est incon- |
cevable qu'il faille trois mois pour décider j
des mérites relatifs de ces candidats.

Le concours en lui-même nous parait une
faute, mais on est doublement fautif, on en
conviendra, de ne pas en accepter jusqu'au
bout les conséquences. H.

FRANCE.

(Correspondance particulière.)

Paris.

Exposition et vente des œuvres de Bellangé.

Au commencement du mois de Février, sera
ouverte, dans celle des salles de l'Ecole des
Beaux-Arts qui est consacrée aux concours
annuels des élèves, l'exposition de l'œuvre
de Bellangé. Elle se composera de soixante
ou quatre vingts tableaux tout au plus; mais
ils nous présenteront l'échantillon et les mo-
difications des différentes manières de l'ar-
tiste. Son œuvre entier compte à peu près
deux cent trente tableaux dispersés un peu
partout; outre cela, Bellangé a peint un
grand nombre de charmantes aquarelles et de
dessins à la plume fort recherchés.

Nous aurons, bien entendu, à cette exposi-
tion, les deux tableaux si remarqués à nos
derniers Salons, ces terribles épisodes de
Waterloo : la charge des Cuirassiers et le der-
nier Carré. Jamais le talent de l'artiste n'a
trouvé une expression plus élevée. La charge
des Cuirassiers lui avait coûté dix mois de
travail et cependant on ne sent nulle part la
fatigue, l'étude et la recherche; mais le der-
nier Carré fut terminé en huit jours et je ne
saiscequ'untravail plus long aurait pu y ajou-
ter d'expression et de poésie. Improvisé sur
la toile et peint du premier coup, l'épisode
héroïque de la dernière lutte a reçu de la ra-
pidité de son exécution une ampleur qui
donne des proportions immenses à ce cadre
étroit.

Il est certains tableaux que nous verrons
pour la première fois à cette exposition pos-
thume; car la retraite après Waterloo qui fut
envoyée au Salon de 1866, à Bruxelles, n'a ja-
mais figuré à aucun Salon parisien et a passé
seulement quelques semaines dans la salle du
boulevart des Italiens. Ce qui ne sera pas
moins intéressant d'ailleurs que la réunion
des derniers tableauxdu maître, cesontquel-
ques œuvres de son ancienne manière, alors
qu'il était sous l'influence directe de Charlet.
Il se contentait alors d'imiter les types gogue-
nards, les scènes où le soldat laboureur joue
toujours un grand rôle; déjà fort versé dans
la connaissance de l'équipement et de la tour-
nure militaires, il ne songeait pas encore à
ne chercher dans les souvenirs de l'Empire
que la poésie héroïque; inlluencé par le goût
de sou époque, il se laissait aller à l'imitation
de son maître et dépensait beaucoup de fines-
se , d'observation et de science dans de pe-
tites scènes pleines d'esprit, il est vrai, mais
inspirées par un sentiment moitié comique et

moitié sérieux auquel nous ne sommes plus
habitués.

Outre les tableaux, l'exposition de Bellan-
gé nous montrera un certain nombre d'aqua-
relles et de dessins. Il y a dans le nombre de
véritables petits chefs-d'œuvre, improvisés eu
quelques coups de crayon et rehaussés de
quelques touches de couleur. Ici, comme pour
les tableaux à l'huile, les dernières œuvres
de l'artiste peuvent être regardées comme les
plus remarquables. Une certaine suite de des-
sins à la plume, inspirés par les principales
scènes des romans populaires d'Erekmann-
Chatrian, sont destinés à un grand succès.
Vienne la vente qui suivra de près l'exposi-
tion de cetœuvre, et vous verrez les amateurs
s'acharner autour de ces petits morceaux de
papier qui contiennent les dernières émotions
d'un mourant.

L'exposition de l'œuvre de Bellangé com-
mencera vers le premier Février pour être
fermée vers le milieu de Mars et la vente des
tableaux et des dessins qu'il a laissés suivra
immédiatement la clôture de l'exposition.

Snob à Paris par Crafty. Crémière, éditeur.
— Quarante caricatures sur les principales
distractions de la vie fashionable, les Cour-
ses de chevaux, les Régates, la Chasse, la
Pêche, la salle d'Armes, le tir, etc. etc. telle
est l'explication de ce titre quelque peu
mystérieux pour les gens qui ne sont pas ini-
tiés aux idiotismes de la langue anglaise.
Avec beaucoup de verve et d'esprit, l'auteur
a observé et rendu tous les ridicules de nos
goûts, de nos modes et de nos plaisirs. Un
nouveau procédé degravuresur zinc, employé
pour cet album, nous parait destiné à un très
brillant avenir; car toutes les planches ont
donné un tirage très net. Ces caricatures, bien
plus faites pour les grandes personnes que
pourles enfants, fourmillent de types connus;
mais les originaux ne pourront pas se fâcher
de la plaisanterie, car elle est de celles qu'on
aurait mauvaise grâce à ne pas accepter. M.
Crafty a pour lui l'esprit, la variété, l'obser-
vation ; ses charges sont du meilleur ton ; tous
ses dessins, au trait et sans ombre, ont quel-
que analogie avec ceux de votre caracturiste
Rops. Il lient aussi un peu aux dessinateurs
comiques anglais; s'il n'a pas leur profondeur
et leur imperturbable sérieux si profondé-
ment sarcastique, il se dédommage par d'au-
tres qualités éminemment françaises qui lui
ont déjà assuré une place parmi les plus lins
caricaturistes de nos journaux illustrés et qui
répondent du succès de cette plaisante revue
de la vie élégante à Paris.

— Ladémission deM. Robert Fleury, depuis
 
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