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102 —

année, et cent immédiatement après leur achè-
vement.

Et en foi (de cela) j'ai écrit, et souscrit la
présente quittance de nia propre main.

Je Pierre Paul Rubens.

Je, Jean Marie Ferraresi fut présent à tout
ce qui dessus.

Je Jean Passini fus présent à tout ce qui
dessus.

Et le 18 Septembre on a payé à l'Illustris-
sime Mr Cor" de la part de Monsieur Roberto
Priori cent écus.

Lettera del suddetto sut medeiimo argomento.

All'lllmù Sigr mio colend.™° II Cardinal Serra. In Roma.

Havendo inteso per ramorevolis."13 sua del
4. di Febbraro, corne V. S. Illma era per
rimetterequei pochi denari délia Chiesa Nova,
m'è parso bene levarli questo faslidio colla
occasione d'un amico mio, chiamato Jacomo
de Haze portator di questa présente polizza,
al quale ho dato commissione di comprarmi
non so che bagatelle in Roma Perciô sup-
plico V. S. Illma sia servita di farli pagare
con commodità sua li sudetti denari senza che
gli sappia niente délia chiesa nova, nè abbia
da trattar con quelli Padri. Mi perdoni del
fastidio, e mi conservi V. S. Illu.ma nella sua
bona gracia, alla quale io humilmente baccio
le mani, d'An versa alli 2 di Marzo -1612.

Di V. S. IIlus.™
devotiss.1110 servitore
PlETRO PAUOLO RuiSENS.

Jo Jacomo de Hase soproscritto , ho riceuto
dalli Padri délia chiesa nova per mano del
P. Julio Gesaro scudi ottunta de moneta per
resto ed intero pagamento di quanto doveva
avère il Sigr Pietro Paolo Rubens delre qua-
dri latti in la detta chiesa, ed in fede ho fatto
la presente;in Roma questo di ultimo di Marzo
1612.

Jo Jacomo de Hase mano propria.

traduction.

Lettre du susdit sur le même sujet.

A mon Illustrissime et très ■ respectable Seigneur, le Cardinal
Serra, à Rome.

Ayant appris par sa très-aimable lettre du
4 Février, comment votre Seigneurie Illustris-
sime était sur le point de me faire parvenir
cette petitesomme d'argentde la Chiesa Nova,
il m'a semblé bon de lui épargner cette peine
par l'occasion d'un de mes amis, appelé Jac-
ques de Haze, porteur du présent billet, auquel
j'ai donné commission d'acheter à Rome je ne
sais quelles bagatelles. C'est pourquoi je prie
votre Seigneurie Illustrissime de vouloir bien
si elle le peut commodément, lui faire payer
l'argent susdit sans qu'il sache quelque chose
de la Chiesa Nova, et sans qu'il ait à traiter

avec ces Pères. Que votre Seigneurie Illus-
trissime dont je baise humblement les mains
me pardonne la peine que je lui cause, et me
conserve dans ses bonnes grâces. Anvers le
2 Mars 1612.

De Votre Seigneurie lllusl"10
le Serviteur très-dévoué
Pierre Paul Rubens.
Je, Jacques de Haze, écrit ci-dessus, ai
reçu des Pères d« la Chiesa Nova, par main
du P. Jules Gesaro quatre-vingts écus de mon-
naie pour reste et paiement complet de tout
ce que devait avoir Monsieur Pierre Paul Ru-
bens de trois tableaux faits dans la dite église
et en foi (de cela) j'ai fait la présente à Rome
ce dernier jour de Mars 1612.

Je Jacques de Haze de propre main.

FRANCE.

Exposition universelle.

Peinture et Sculpture.

(Suite et fin).

Les membres du jury ont admis dans la
répartition des médailles certains principes
de politesse internationale qui ne sauraient
nous toucher. La Prusse et la Bavière ont
chacune leur médaille d'honneur. Il faut bien
que l'Autriche, comme l'Angleterre, ait au
moins sa première médaille. Mais que va dire
la Russie? M. Matejko a profité des circon-
stances. Avec un tableau peut-être supérieur à
celui qu'il expose, il obtint naguère une mé-
daille à une exposition de Paris; il avait été
remarqué, sans cependant remporter un de
ces succès qui laissent derrière eux un long
souvenir. La scène, assez inintelligible, en
l'absence de toute légende, exposée aujour-
d'hui, montre encore de l'habileté et beau-
coup de verve, mais, avec ces qualités un peu
superficielles, un papillotage général de cou-
leurs qui détruit l'harmonie, éparpille l'effet,
enlève toute importance aux têtes et noie le
sujet dans un (lot d'étoiles éclatantes aux tons
vifs et heurtés. M. Matejko n'en est pas moins
le coryphée de l'école autrichienne. Ce n'est
pas le portrait de l'empereur d'Autriche par
M. Otto von Thoren qui lui disputerait la pal-
me. Les scènes hongroises que nous avons
vues aux divers Salons de Paris et de Bruxel-
les et dont nous avons ici un joli échantillon,
conviennent mieux que la peinture officielle
au talent de M. von Thoren.

Quelques frises de feu Rahl pour l'Univer-
sité d'Athènes nous font regretter l'absence
des maîtres qui ont cultivé et propagé, en
Autriche comme en Bavière, la grande pein-
ture décorative. Deux Autrichiens, le père et

le fils sans doute, M. Fritz Lallemand, mort
aujourd'hui, et M. Sigismond Lallemand, re-
présentent ici la peinture militaire, peu cul-
tivée comme nous l'avons dit, hors de la
France. Ces artistes racontent simplement
des épisodes bien agencés, suffisamment
mouvementés et tenus dans une harmonie
un peu grise. Je suppose qu'il faut lire M.
Dell'Acqua, au lieu de dell'Agna inscrit au
catalogue. M. Dell'Aqua appartient tout à
fait par ses tendances et sa manière à l'école
belge, dans laquelle il occupe une place des
plus honorables. La grande toile qui repré-
sente la Victoire du prince Eugène sur les
Turcs à Zentha, par M. Engerth, est d'un effet
rougeâtre peu attrayant; c'est à peu près tout
ce qu'on peut voir de ce tableau placé, peut-
être avec intention, sous les combles. J'aime
mieux les petits sujets un peu mollement exé-
cutés, mais pleins d'observation de M. Lôf-
fler. Les scènes de genre de M. Friedlander
pèchent par le défaut contraire ; les contours,
durement cernés, donnent aux figures une
sécheresse qui convient mal à de petites toi-
les faites pour être vues de près. Citons en-
core, dans celte école, les grandes composi-
tions religieuses du professeur Zimmermann,
les portraits de M. Schrotzberg, les meilleurs
de cette exposition, enfin un charmant buste
de Vierge chrétienne de M. Raab. Les paysa-
ges de M. Haanon du Resny nous paraissent
meilleurs que tous ceux que nous voyons ici;
mais il faut constater en Autriche une infé-
riorité très marquée du paysage relativement
aux autres écoles.

Dans les petits états de l'Allemagne, con>
me le royaume de Wurtemberg, le grand-
duché de Bade et le grand-duché de Hesse,
la peinture de genre tient une grande pla-
ce. Cela se conçoit, sans qu'il soit be-
soin d'y insister. Pour être restreints, les
envois de ces trois états secondaires n'en sont
pas moins intéressants. On peut y découvrir
plus d'une tentative, originale, plus d'un ef-
fort heureux. Dans le Wurtemberg, les deux
toiles de M. Bauerle se distinguent autant par
les qualités d'une peinture large, que par
l'expression intéressante et le charme des têtes
enfantines. M. Hœberlin se risque dans des
entreprises plus difficiles; le départ de la con-
ventualité du cloître dWlpisbarh ne manque ni
de charmants détails, ni de fines intentions,
ni de têtes expressives, ni de morceaux bien
exécutés. La composition, claire malgré le
nombre des personnages, s'élève au dessus du
genre familier. C'est surtout dans le tableau
de M. Sehutz, dans cette famille de paysans
de Souabe se préparant au repas pendant la
moisson, que s'affirme une recherche très ac-
cusée d'originalité. Si l'on voulait faire rentrer
M. Schùtz dans une école, nous le rangerions
 
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