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https://doi.org/10.11588/diglit.18493#0113
— 105 —
HOLLANDE.
Découverte de Peintures Murales
à Maastricht.
Nous trouvons dans le Kederlandsche Spec-
tator des détails intéressants sur une décou-
verte de peintures murales, faite à Maastricht.
Dans la séance du 13 Mai dernier de l'Acadé-
mie royale de Hollande, section des lettres,
M. Leemans a produit une série de dessins
exécutés d'après ces vieux restes. La décou-
verte a été laite en 1866, dans un bâtiment
qui avait servi autrefois au couvent des Do-
minicains. Les dessins sont l'œuvre de M.
Victor de Stuers, élève à l'Académie de Leyde.
M. Leemans, en produisant les dessins, a
tenu d'abord à exprimer au jeune artiste, la
reconnaissance des amis de l'art pour la peine
qu'il s'est donnée afin de mettre au jour les
vieilles peintures et ensuite pour la reproduc-
tion exacte et belle qu'il en a faite. Ce qui
donne à la découverte un haut intérêt, c'est
que ces peintures sont datées; en effet, on y
a trouvé le millésime de 1557.
M. Leemans a donné quelques explications
sur les sujets représentés; ils ont trait aux
dix mille martyrs, à la vie et aux épreuves
de St. Thomas d'Aquin, enfin à plusieurs lé-
gendes d'autres Saints. Pour finir, M. Leemans
a exprimé le vœu que M. de Sluers qui se
propose de continuer ses recherches sur les
anciennes peintures murales à Maastricht où
il doit en exister encore, se décide à publier
les dessins présentés en y ajoutant un texte
explicatif, afin que ces vestiges de l'art an-
cien puissent être répandus et connus partout.
Nous nesaurions assezapplaudirà un pareil
projet, et nous ferons remarquer que chaque
découverte nouvelle de ce genre vient à l'ap-
pui de la thèse que nous avons constamment
soutenue, c'est à dire qu'au moyen-âge la
plupart des monuments publics étaient cou-
verts de représentations qui formaient, pour
ainsi dire, la base de l'instruction populaire.
C'est en parlant aux yeux de la foule qu'on
élevait son âme vers les idées religieuses ou
qu'on excitait en elle les plus nobles senti-
ments humanitaires et l'amour du sol natal.
L'article du Nederlandsche Spectator auquel
nous empruntons les détails que nous venons
de communiquer à nos lecteurs, est dû à M,
J. H. L. van der Schaaf, de Leyde. Cet auteur
ajoute une courte notice sur l'école de pein-
ture de Maastricht. Comme elle nous semble
offrir beaucoup d'intérêt, nous y reviendrons
dans notre prochain n°.
CHRONIQUE GÉNÉRALE.
— Les ventes faites à Cologne dans le courant du mois
de Mai, par M. Heberle, ont été résumées dans une
| brochure que les amateurs rechercheront. Nous en ex-
trayons les renseignements suivants. Vente Engels : Eug.
De Block, Le Braconnier, 526 fr. — F. De Braekeleer,
VAprès-dinée, 1100 fr.— De Bruycker, Amour maternel,
578 fr, — Hubert Van Eyck, Portrait d'un Duc de
i Bourgogne, (?) 5500 fr. — A. Hunin, Le Baptême, 1012
! fr. — N. De Keyser, Le pavillon de Rubens, 7100 fr. —
! H. Leys, Apprêts de la fêle, 5050 fr. — G. Wappers,
! Jeanne d'Arc, 1250 fr. — F. Willcms, La dentellière,
1700 fr.
Vente Rambouœ. Le Christ de Cimabuc, 470 thalers.
— Les superbes tableaux de Spinello Aretino, G10 th.
— Les délicieuses scènes de la vie de S10 Catherine de
Sienne, au nombre de neuf tableaux, par Giovanni di
Paola da Sicna, 750 th. ■— Une superbe Madone de
Cozarelli, 110 th. — Une précieuse Madone de Gozzoli,
500 th.
Nous avons appris avec un vif regret que le Gouver-
nement belge, absorbe par les ventes Pommersfelden et
Salamanca, n'a rien acquis aux cinq grandes ventes de
Cologne.
Les prix des tableaux de la collection Tbiermann, qui
renfermait tant de joyaux, ne sont point connus, les
héritiers ayant désiré ne point les rendre publics.
■— On lit dans le Journal de Liège :
Les derniers blocs de pierres de France qui formeront
le piédestal de la statue de Charlemagne sont arrivés du
Calvados, par la voie d'Anvers, au rond point des squares
d'Avroy. Ce piédestal aura sept mètres de longueur sur
sept de hauteur ; sa largeur sera de cinq mètres et demi.
La statue équestre de Charlemagne, ayant une éléva-
tion de cinq mètres, la hauteur totale du monument
sera de douze mètres.
Six statues représentant les principaux personnages
appartenant à la famille carlovingienne, seront disposées
autour de piédestal. La hauteur de chacune de ces sta-
tues est d'environ un mètre et demi.
Toutes les statues sont en bronze.
Le prix du monument, mis en place, est de 190,000
fr. ; les frais des fondations, incombant à la ville, s'élè-
vent à 8,100 fr., et l'on évalue à environ 2,500 fr. la
dépense à faire pour les modifications que subiront en-
suite les pelouses et les massifs d'arbustes des squares
environnants.
La somme de 190,000 fr. est couverte par des subsides
du gouvernement, de la ville et de la province, lesquels
s'élèvent respectivement à 114,000, 64,000 et 12,000 fr.
La dépense totale sera donc de 200,000 fr.
— Le quatrième volume de VHistoire de la Peinture
flamande, par M. Alfred Michicls (seconde édition),
vient de paraître chez MM. Lacroix et Verboeckhovcn,
éditeurs. Nous nous sommes proposé de parler du tra-
vail de M. Miçhiels, parvenu aujourd'hui aux deux
tiers de sa publication ; malheureusement l'insertion de
de nos articles de Bibliographie a subi un retard occa-
sionné par les expositions françaises dont il nous était
impossible de négliger les comptes-rendus. Nous répa-
rerons très incessament cette lacune dont M. Michiels
n'a pas seul le droit de se plaindre. Nous avons à tenir
le même langage vis-à-vis de beaucoup d'auteurs qui
nous font l'honneur de nous envoyer leurs travaux. 11 en
est d'autres dont nous ne parlons pas et dont nous ne
parlerons, jamais, et pourcause. Nous croyons tout à fait
superflu de parler de livres inutiles ou mauvais, c'est
déjà bien assez du temps qu'il nous ont fait perdre.
— La restauration de la façade de l'église S' Loup à
Namur est presque achevée. C'est une opération con-
duite avec beaucoup de goût et de tact et qui fait hon-
neur à celui qui l'a entreprise.
— Le Cercle Archéologique du Pays de Waes a tenu le
20 de ce mois sa séance annuelle dans la grande salle de
1 Hôtel de Ville, à St. Nicolas. Deux cents personnes en-
viron assistaient à cette fête de l'intelligence parmi les-
quelles plusieurs savants distingués. Indépendamment
des pièce officielles dont il a été donné communication,
plusieurs notices ont été lues; nous citerons, entre autres,
la Bataille de Calloo, par le Président du Cercle,
M. Siret, Commissaire de l'arrondissement de St. Nico-
las et une analyse approfondie de la célèbre mappemonde
marine de Gérard Mercator, par M. le drVan Raemdonck.
Ce dernier travail, de fruit persévérantes études, a été vi-
vement applaudi. 11 fait partie d'une œuvre considérable
qui sera publiée quelque temps avant l'inauguration de
la statue de Gérard Mercator, àRupelmonde, inaugu-
ration qui aura lieu en 1868 et qui est due à l'initiative
du Cercle.
De pareils travaux honorent cette association qui, en
peu d'années, s'est mise, dans le pays, à la tète des socié-
tesde l'espèce. Le Cercle compte aujourd'hui près dedeux
cents membres et ses publications historiques qui crois-
sent d'année en année, permettent d'apprécier les ser-
vices réels que l'institution a déjà rendus.
Nous aurons prochainement occasion d'entretenir nos
lecteurs de Mercator, de la statue qu'on lui prépare , du
livre qui lui est consacré et des fêtes qui seront données
au lieu de sa naissance, à propos de l'inauguration du
monument destiné à perpétuer la mémoire du célèbre
cosmographe qui est une des plus nobles figures du
XVIe siècle et à qui la science et le commerce sont rede-
vables d'immenses et de précieux résultats.
ANNON CES.
ŒUVRES DE FEU RAMBOUX
(ANCIEN CONSERVATEUR DU MUSÉE DE COLOGNE)
Chez M. Heberle (H. Lempertz),
Libraire Antiquaire, Biidengasse, à Cologne.
DOCUMENTS
SUR L'HISTOIRE ARTISTIQUE DU MOYEN-AGE.
Cologne, grand in-f»......7g francs.
Celle édition qui n'a pas été dans le commerce,
renferme 120 planches lithographiées avec teintes et re-
produisant les copies exacles de vieilles miniatures, ma-
nuscrits, tableaux, etc. avec un texte explicatif. Nous
citerons parmi ces planches : Extraits de vieux manus-
crits de la Bibliothèque de Trêves, 22 pl.—Couvertures
de livres byzantins ■— archives du Mont. Cassin 6 pl. —
archives du dôme de Pise, 1 pl. — portrait du Dante
d'après Giotto d'Urbin — portr. du Dante d'après son
monument en marbre. — Peintures de Giotto et 7 pl.
Codex Virgilianus, etc., etc., etc.
Esquisses sur l'art chrétien en Italie de 1200 à 1600.
D'après des calques avec explications de l'éditeur. Cinq
parties divisées en 09 cahiers contenant 500 planches avec
texte. Cologne 1854-58, in f«..... 280 fr.
Il n'existe qu'un très pelit nombre d'exemplaires de
cette édition dont les planches ont été effacées.
Jérusalem. Souvenirs d'un voyage aux Sts Lieux.
1854. Cologne. 4 livr. avec 280 pl. teintées. De l'établis-
sement lithographique de J. C. Baum, à Cologne, gr.
in~4°.
Cet ouvrage qui contient toutes sortes de dessins et
de croquis n'est pas dans le commerce.
Les Maries. (Miroir consolant dans les adversités de
la vie.) Trente planches représentant la Vierge d'après
les tableaux des maîtres italiens du 14mc au 16mc siècle,
de la collection privée de Ramboux. gr. in-f'J.
N'est pas dans le commerce. C'est le dernier ouvrage
de Ramboux.
Ateliers de M. Dupont,
PHOTOGRAPHE DU ROI,
PLACE DE MEIR, 52, ANVERS.
HOLLANDE.
Découverte de Peintures Murales
à Maastricht.
Nous trouvons dans le Kederlandsche Spec-
tator des détails intéressants sur une décou-
verte de peintures murales, faite à Maastricht.
Dans la séance du 13 Mai dernier de l'Acadé-
mie royale de Hollande, section des lettres,
M. Leemans a produit une série de dessins
exécutés d'après ces vieux restes. La décou-
verte a été laite en 1866, dans un bâtiment
qui avait servi autrefois au couvent des Do-
minicains. Les dessins sont l'œuvre de M.
Victor de Stuers, élève à l'Académie de Leyde.
M. Leemans, en produisant les dessins, a
tenu d'abord à exprimer au jeune artiste, la
reconnaissance des amis de l'art pour la peine
qu'il s'est donnée afin de mettre au jour les
vieilles peintures et ensuite pour la reproduc-
tion exacte et belle qu'il en a faite. Ce qui
donne à la découverte un haut intérêt, c'est
que ces peintures sont datées; en effet, on y
a trouvé le millésime de 1557.
M. Leemans a donné quelques explications
sur les sujets représentés; ils ont trait aux
dix mille martyrs, à la vie et aux épreuves
de St. Thomas d'Aquin, enfin à plusieurs lé-
gendes d'autres Saints. Pour finir, M. Leemans
a exprimé le vœu que M. de Sluers qui se
propose de continuer ses recherches sur les
anciennes peintures murales à Maastricht où
il doit en exister encore, se décide à publier
les dessins présentés en y ajoutant un texte
explicatif, afin que ces vestiges de l'art an-
cien puissent être répandus et connus partout.
Nous nesaurions assezapplaudirà un pareil
projet, et nous ferons remarquer que chaque
découverte nouvelle de ce genre vient à l'ap-
pui de la thèse que nous avons constamment
soutenue, c'est à dire qu'au moyen-âge la
plupart des monuments publics étaient cou-
verts de représentations qui formaient, pour
ainsi dire, la base de l'instruction populaire.
C'est en parlant aux yeux de la foule qu'on
élevait son âme vers les idées religieuses ou
qu'on excitait en elle les plus nobles senti-
ments humanitaires et l'amour du sol natal.
L'article du Nederlandsche Spectator auquel
nous empruntons les détails que nous venons
de communiquer à nos lecteurs, est dû à M,
J. H. L. van der Schaaf, de Leyde. Cet auteur
ajoute une courte notice sur l'école de pein-
ture de Maastricht. Comme elle nous semble
offrir beaucoup d'intérêt, nous y reviendrons
dans notre prochain n°.
CHRONIQUE GÉNÉRALE.
— Les ventes faites à Cologne dans le courant du mois
de Mai, par M. Heberle, ont été résumées dans une
| brochure que les amateurs rechercheront. Nous en ex-
trayons les renseignements suivants. Vente Engels : Eug.
De Block, Le Braconnier, 526 fr. — F. De Braekeleer,
VAprès-dinée, 1100 fr.— De Bruycker, Amour maternel,
578 fr, — Hubert Van Eyck, Portrait d'un Duc de
i Bourgogne, (?) 5500 fr. — A. Hunin, Le Baptême, 1012
! fr. — N. De Keyser, Le pavillon de Rubens, 7100 fr. —
! H. Leys, Apprêts de la fêle, 5050 fr. — G. Wappers,
! Jeanne d'Arc, 1250 fr. — F. Willcms, La dentellière,
1700 fr.
Vente Rambouœ. Le Christ de Cimabuc, 470 thalers.
— Les superbes tableaux de Spinello Aretino, G10 th.
— Les délicieuses scènes de la vie de S10 Catherine de
Sienne, au nombre de neuf tableaux, par Giovanni di
Paola da Sicna, 750 th. ■— Une superbe Madone de
Cozarelli, 110 th. — Une précieuse Madone de Gozzoli,
500 th.
Nous avons appris avec un vif regret que le Gouver-
nement belge, absorbe par les ventes Pommersfelden et
Salamanca, n'a rien acquis aux cinq grandes ventes de
Cologne.
Les prix des tableaux de la collection Tbiermann, qui
renfermait tant de joyaux, ne sont point connus, les
héritiers ayant désiré ne point les rendre publics.
■— On lit dans le Journal de Liège :
Les derniers blocs de pierres de France qui formeront
le piédestal de la statue de Charlemagne sont arrivés du
Calvados, par la voie d'Anvers, au rond point des squares
d'Avroy. Ce piédestal aura sept mètres de longueur sur
sept de hauteur ; sa largeur sera de cinq mètres et demi.
La statue équestre de Charlemagne, ayant une éléva-
tion de cinq mètres, la hauteur totale du monument
sera de douze mètres.
Six statues représentant les principaux personnages
appartenant à la famille carlovingienne, seront disposées
autour de piédestal. La hauteur de chacune de ces sta-
tues est d'environ un mètre et demi.
Toutes les statues sont en bronze.
Le prix du monument, mis en place, est de 190,000
fr. ; les frais des fondations, incombant à la ville, s'élè-
vent à 8,100 fr., et l'on évalue à environ 2,500 fr. la
dépense à faire pour les modifications que subiront en-
suite les pelouses et les massifs d'arbustes des squares
environnants.
La somme de 190,000 fr. est couverte par des subsides
du gouvernement, de la ville et de la province, lesquels
s'élèvent respectivement à 114,000, 64,000 et 12,000 fr.
La dépense totale sera donc de 200,000 fr.
— Le quatrième volume de VHistoire de la Peinture
flamande, par M. Alfred Michicls (seconde édition),
vient de paraître chez MM. Lacroix et Verboeckhovcn,
éditeurs. Nous nous sommes proposé de parler du tra-
vail de M. Miçhiels, parvenu aujourd'hui aux deux
tiers de sa publication ; malheureusement l'insertion de
de nos articles de Bibliographie a subi un retard occa-
sionné par les expositions françaises dont il nous était
impossible de négliger les comptes-rendus. Nous répa-
rerons très incessament cette lacune dont M. Michiels
n'a pas seul le droit de se plaindre. Nous avons à tenir
le même langage vis-à-vis de beaucoup d'auteurs qui
nous font l'honneur de nous envoyer leurs travaux. 11 en
est d'autres dont nous ne parlons pas et dont nous ne
parlerons, jamais, et pourcause. Nous croyons tout à fait
superflu de parler de livres inutiles ou mauvais, c'est
déjà bien assez du temps qu'il nous ont fait perdre.
— La restauration de la façade de l'église S' Loup à
Namur est presque achevée. C'est une opération con-
duite avec beaucoup de goût et de tact et qui fait hon-
neur à celui qui l'a entreprise.
— Le Cercle Archéologique du Pays de Waes a tenu le
20 de ce mois sa séance annuelle dans la grande salle de
1 Hôtel de Ville, à St. Nicolas. Deux cents personnes en-
viron assistaient à cette fête de l'intelligence parmi les-
quelles plusieurs savants distingués. Indépendamment
des pièce officielles dont il a été donné communication,
plusieurs notices ont été lues; nous citerons, entre autres,
la Bataille de Calloo, par le Président du Cercle,
M. Siret, Commissaire de l'arrondissement de St. Nico-
las et une analyse approfondie de la célèbre mappemonde
marine de Gérard Mercator, par M. le drVan Raemdonck.
Ce dernier travail, de fruit persévérantes études, a été vi-
vement applaudi. 11 fait partie d'une œuvre considérable
qui sera publiée quelque temps avant l'inauguration de
la statue de Gérard Mercator, àRupelmonde, inaugu-
ration qui aura lieu en 1868 et qui est due à l'initiative
du Cercle.
De pareils travaux honorent cette association qui, en
peu d'années, s'est mise, dans le pays, à la tète des socié-
tesde l'espèce. Le Cercle compte aujourd'hui près dedeux
cents membres et ses publications historiques qui crois-
sent d'année en année, permettent d'apprécier les ser-
vices réels que l'institution a déjà rendus.
Nous aurons prochainement occasion d'entretenir nos
lecteurs de Mercator, de la statue qu'on lui prépare , du
livre qui lui est consacré et des fêtes qui seront données
au lieu de sa naissance, à propos de l'inauguration du
monument destiné à perpétuer la mémoire du célèbre
cosmographe qui est une des plus nobles figures du
XVIe siècle et à qui la science et le commerce sont rede-
vables d'immenses et de précieux résultats.
ANNON CES.
ŒUVRES DE FEU RAMBOUX
(ANCIEN CONSERVATEUR DU MUSÉE DE COLOGNE)
Chez M. Heberle (H. Lempertz),
Libraire Antiquaire, Biidengasse, à Cologne.
DOCUMENTS
SUR L'HISTOIRE ARTISTIQUE DU MOYEN-AGE.
Cologne, grand in-f»......7g francs.
Celle édition qui n'a pas été dans le commerce,
renferme 120 planches lithographiées avec teintes et re-
produisant les copies exacles de vieilles miniatures, ma-
nuscrits, tableaux, etc. avec un texte explicatif. Nous
citerons parmi ces planches : Extraits de vieux manus-
crits de la Bibliothèque de Trêves, 22 pl.—Couvertures
de livres byzantins ■— archives du Mont. Cassin 6 pl. —
archives du dôme de Pise, 1 pl. — portrait du Dante
d'après Giotto d'Urbin — portr. du Dante d'après son
monument en marbre. — Peintures de Giotto et 7 pl.
Codex Virgilianus, etc., etc., etc.
Esquisses sur l'art chrétien en Italie de 1200 à 1600.
D'après des calques avec explications de l'éditeur. Cinq
parties divisées en 09 cahiers contenant 500 planches avec
texte. Cologne 1854-58, in f«..... 280 fr.
Il n'existe qu'un très pelit nombre d'exemplaires de
cette édition dont les planches ont été effacées.
Jérusalem. Souvenirs d'un voyage aux Sts Lieux.
1854. Cologne. 4 livr. avec 280 pl. teintées. De l'établis-
sement lithographique de J. C. Baum, à Cologne, gr.
in~4°.
Cet ouvrage qui contient toutes sortes de dessins et
de croquis n'est pas dans le commerce.
Les Maries. (Miroir consolant dans les adversités de
la vie.) Trente planches représentant la Vierge d'après
les tableaux des maîtres italiens du 14mc au 16mc siècle,
de la collection privée de Ramboux. gr. in-f'J.
N'est pas dans le commerce. C'est le dernier ouvrage
de Ramboux.
Ateliers de M. Dupont,
PHOTOGRAPHE DU ROI,
PLACE DE MEIR, 52, ANVERS.