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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0034
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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPI IL

aucun qui présente les caractéristiques très reconnaissables des tableaux de ce genre, et les
tableaux des salles du temple sont consacrés à des scènes d'un ordre tout différent.
SI la paroi ouest du couloir n'est percée d'aucune porte, elle est par contre interrompue en
son milieu par une large coupure qui forme une niche en face de l'entrée de la cour, le fond de
la niche en question étant constitué par la porte de granit qui s'ouvre, toujours dans l'axe du
temple, sur la salle des statues. La différence de niveau des deux parties du monument étant
d'environ 1 mètre, un petit escalier élevé au milieu de la niche(d montait à la porte de granit,
entièrement disparue aujourd'hui, le seuil y compris.
De chaque côté de l'escalier, les parois du retrait sont décorées de deux tableaux identiques par
le sujet et la disposition des personnages (pi. 3o à 33); le roi parait ici comme faisant ses débuts
dans le monde divin, plus petit que nature, vêtu de ses ornements habituels mais portant la
croix de vie au lieu du sceptre, le dos tourné au sanctuaire; devant lui une déesse lui donne le
sein tandis qu'un dieu le soutient par derrière, comme s'il n'était qu'un petit enfant; un autre
dieu debout assiste à la scène. Les divinités n'étaient certainement pas les memes sur les deux
tableaux parallèles, mais l'état très fragmentaire du mu)' ne permet pas de les identifier; tout
au plus peut-on admettre qu'elles appartenaient, celles du tableau nord, à la Basse-Égypte,
celles d'en face, à la Haute-Égypte.
SALLE DES STATUES.
La porte de granit dominant l'escalier qui fait communiquer le temple avec le couloir est
aujourd'hui complètement détruite, si bien qu'on n'en distingue plus que les amorces contre les
parois de la niche d'escalier; même le petit mur sur lequel elle s'élevait et qui servait d'appui
aux dernières marches a disparu. Son existence toutefois ne fait aucun doute et nous pouvons
nous la représenter semblable aux autres grandes portes qui commandent les passages principaux
du temple, avec cette seule différence que la face interne des montants du côté ouest ne pou-
vait, faute de place, être noyée dans le mur de calcaire, et devait être apparente et ornée des
inscriptions protocolaires de rigueur, de même que la face opposée. Ainsi que les autres portes
axiales du temple, celle-ci n'avait très probablement qu'un seul battant, et non deux comme
la porte correspondante du temple funéraire de Teti.
Entre la porte et les deux angles de la salle, tout est détruit sauf le gros-œuvre de la muraille
et si le tracé de la paroi ne fait aucun doute, la matière qui en constituait la surface est moins
aisée à déterminer. Ces deux panneaux, dont chacun avait une largeur d'environ 3 mètres peuvent
avoir été en granit, ce qui aurait assuré une homogénéité parfaite dans un local où des portes
et des encadrements de cette matière occupaient la presque totalité des autres surfaces, soit en
calcaire avec bas-reliefs peints, comme dans toutes les salles principales du temple. Bien qu'il
ne reste aucun vestige des deux tableaux parallèles qui auraient du dans ce cas occuper les deux
Sentes les deux premières marches étaient encore en ptace, encastrées dans le dallage.
 
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