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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0035
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SALLE DES STATUES.

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panneaux, l'hypothèse du calcaire parait préférable à celle du granit, étant donné la présence
d'une petite bande de cette matière à coté de la porte sud de la pièce.
Quelques fragments provenant d'une scène de triomphe du roi sur les Anou, ayant avoisiné
sur la droite une paroi de granit, ont été trouvés dans cette salle meme (pl. 35); ceci pourrait
confirmer la supposition émise ci-dessus que deux tableaux de cet ordre, se faisant pendant
de chaque coté de la grande porte conviendraient admirablement à ces panneaux, tant comme
sujet que comme dimensions.
L'autre petit fragment reproduit sur la meme planche et représentant un dieu debout,
pourrait provenir d'une des bandes verticales de calcaire qui séparent les niches du fond des
portes latérales.
Les deux portes latérales ont totalement disparu, y compris les seuils; d'après la maçonnerie
contre laquelle s'appuyaient les montants de granit, nous pouvons en évaluer les dimensions et
constater que les façades étaient tournées vers la salle des statues, l'appareil de fermeture avec
le logement des battants de bois du coté opposé, vêts le vestibule et vers les magasins
du nord.
La paroi ouest (pl. 3A) est formée de cinq niches profondes qui en occupent toute la
longueur et qui sont séparées par des murs d'une épaisseur égale à la largeur des niches
elles-mêmes (11/2 coudée). La partie postérieure de ces retraits, construite en calcaire
blanc était masquée par de grands blocs de granit constituant les cinq encadrements; les
doubles battants au moyen desquels on fermait chaque niche se rabattaient en avant
contre les montants de manière à dégager complètement l'ouverture. Tous les seuils
de granit sont encore en place, mais les blocs formant la façade ont disparu à l'exception
d'un seul, représentant la moitié supérieure d'un des entre-portes et grâce auquel nous
sommes renseignés sur le décor très simple de la façade : sur la surface unie du granit,
de petits tores encadrent chaque porte, et entre les tores, une colonne d'hiéroglyphes
gravés en creux donne le protocole royal : sur le fragment conservé on lit encore :
On retrouve dans tous les temples funéraires des rois mempbites une pièce sem-
blable dont les cinq niches sont le seul ornement et sans doute la raison d'être et l'on
a supposé, sans toutefois en avoir la preuve absolue, quelle était destinée à abriter
cinq statues royales en présence desquels se pratiquaient certains des rites funéraires.
Ici cette preuve existe, sous la forme d'un des socles, resté en place dans la niche
centrale et très reconnaissable malgré les attaques du ciseau des démolisseurs; ce bloc
rectangulaire de calcaire, légèrement élargi dans sa partie supérieure suivant le profil
classique de la gorge égyptienne, porte encore sur le plat la trace très nette de la base
d'une statue d'homme debout de grandeur naturelle, ce qui correspond très bien à la
hauteur présumée des niches, que nous pouvons évaluer à 2 mètres à peu près.
Le massif épais de 5 mètres qui sépare le fond des niches du sanctuaire est évidé à
peu près en son milieu, de manière à former une chambrette très étroite, mais aussi
longue que la salle des statues, et sans aucune communication avec l'extérieur; les parois en sont
brutes, sans ravalement, de sorte qu'il y a tout lieu de croire que nous sommes ici en présence
d'un serdab destiné à conserver à l'abri de l'air, des regards et de toute autre cause de destruction
 
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