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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0044
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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPIIL

Le pan de mur de calcaire entre le montant de granit et l'angle nord-ouest de la salle est
décoré de trois tableaux superposés, trop étroits pour contenir chacun autre chose qu'une ligure
du dieu Anubis accompagné d'une brève inscription dont il ne reste que des vestiges, assez
cependant pour confirmer qu'il s'agit bien du dieu nsur sa montagnes et non des âmes de
Nekhen comme la répétition à trois reprises de la même ligure aurait pu le faire supposer.
La bande à carreaux qui borde ces trois images tourne à gauche, à la hauteur de la tête du
troisième Anubis, indiquant ainsi la limite exacte du linteau de granit.

ANTICHAMBRE.

La salle carrée qui précède le sanctuaire et lui sert d'antichambre était, au moment du
déblaiement, dans un état de ruine un peu moins avancé que les autres locaux du temple. Cinq
assises de la construction, les deux supérieures portant encore le décor sculpté, étaient debout
sur presque toute leur longueur aux parois nord, ouest et sud, et si le quatrième mur était
démoli il restait à son pied de nombreux blocs sculptés qui paraissaient en provenir; les mon-
tants de granit de la grande porte menant au sanctuaire étaient en place et une base circulaire
encastrée dans le dallage marquait l'emplacement de la colonne centrale; entin de nombreux
morceaux de bas-reliefs du même type que ceux des parois se trouvaient dans les décombres qui
remplissaient la salle.
Les circonstances semblaient donc favorables à une tentative de reconstitution de l'ensemble,
au moins dans ses grandes lignes, et une étude minutieuse de tous les fragments recueillis dans
cette région du temple donna en effet des résultats satisfaisants parce que combinant les rensei-
gnements d'ordre constructif avec ceux apportés par le décor sculpté. Un jeu de patience de ce
genre, fait avec des matériaux de toutes dimensions, souvent immaniables, présente de sérieuses
difficultés, et j'ai été obligé de commencer par reconstruire les murs en mettant en place les
gros blocs et les fragments dont la position ne faisait aucun doute; puis, suivant la méthode
employée également pour les autres salles du temple, les dessins exécutés par Ahmed Effendi
Youssef à la grandeur de l'original, furent gravés avec réduction uniforme et assemblés sur
de grandes planches, grâce auxquelles nous pûmes identifier et encastrer dans les murs un
grand nombre de morceaux de bas-reliefs de toutes grandeurs disséminés dans tous les coins du
temple. La reconstitution est loin d'être complète, mais malgré ses lacunes énormes, elle four-
nit un exemple unique de ce qu'était l'ensemble de la décoration dans une salle de temple de
l'Ancien Empire.
Les panneaux encore en place lors de la découverte représentent des théories de courtisans
venant s'incliner devant le roi, figuré plus grand que nature, et au-dessus d'eux se déroule le
tableau classique de l'abattage des bœufs pour le sacrifice funéraire. Sur les pierres tombées,
en plus de quelques éléments des mêmes scènes et des grandes figures royales, le décor est
composé en majeure partie de séries de divinités disposées sur trois registres, chiffre qui peut
être déterminé grace.au chevauchement des sculptures avec les assises de la construction, celle-ci
 
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