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Jéquier, Gustave; Ägypten / Maṣlaḥat al-Āṯār [Hrsg.]
Le monument funéraire de Pepi II (Band 2): Le temple — Le Caire, 1938

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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0076
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66

LE MONUMENT FUNÉRAIRE DEPEPI II.

calcaire dans laquelle elle était encastrée et qui formait de chaque côté un panneau en hauteur.
D'après les exemples du temple de Sahourâh), de celui d'Ounas^), des chapelles nord de
Pepi 11(3) et de Senousrit î^), on peut supposer les images des âmes de Nekhen, à tètes de
chacals, debout contre l'angle sud de la paroi, et des âmes de Pe, à tètes de faucons, contre
l'angle nord, superposées de manière à occuper toute la hauteur,
du soubassement à la frise des Une seule ligure pour chacun
des trois registres^) supposerait des panneaux trop étroits et une stèle
trop large par rapport à sa hauteur, et il paraît préférable d'adjoindre
aux nâmesn représentant les anciennes monarchies, une série de divi-
nités, de manière à avoir trois personnages par registre, de chaque
côté de la stèle, comme cela semble être le cas sur certains des monu-
ments similaires signalés ci-dessus.
Ce projet de reconstitution ne doit bien entendu être considéré
que comme une hypothèse, de même que celui des barques solaires
dans le fronton.




h-

; ) t

Fig. 7. — Grafhtis sur la paroi sud
du sanctuaire (très effacés).

Deux courts gralliti, tracés à l'encre noire sur la paroi sud du
sanctuaire, étaient encore visibles au moment du déblaiement ( hg. y ).
Le nom de l'ouvrier d'art Amenemheb
4- Jr J? .ni x ^1
nous reporte à la XVIÏP dynastie, comme aussi l'écriture de ces deux
petits textes incomplets^) qui ont été écrits à la hauteur normale de la main d'un homme
debout, donc à un moment où le dal-
lage n'était pas encore couvert de dé-
combres. Le terme n adoration H parait
indiquer que l'endroit était à ce moment
là sinon réservé au culte, du moins
considéré encore en une certaine me-
sure comme un lieu sacré (*X
Je n'ai trouvé dans le temple proprement dit aucun autre vestige du Nouvel Empire, sauf
une date inscrite à l'encre sur la paroi sud de l'antichambre, et qui est d'une écriture un peu
plus récente (hg. 8 ). La date de l'an 3y nous reporterait au règne de Ramsès IL


Fig. 8. — Sur un des reliefs de l'antichambre du sanctuaire (paroi sud).

*') BoRCHARDT, Das des AoMig's Sa^M-rè, II, p. 3g, pi. XXIII.
Non publié.
T. I, royaL p. 4.
ÜAYES, Z?ad. o/*dt<? M?frop. Afas.,- Ærp.,, ig33-3A, p. ag.
La hauteur totale du soubassement à la frise étant de 3 m. 36, la division en trois registres donnerait des hgures à
peu près demi-grandeur nature, ce qui paraît une proportion normale.
Le premier des deux graSitis devait se prolonger sur la gauche; on voyait encore sous le second des vestiges d'une
quatrième ligne. Peut-être tous les deux ne forment-ils qu'un seul texte, un vœu en faveur de l'individu en question :
rrVive Amenemheb...n.
O La grande cour et ses dépendances étaient en ruines depuis longtemps, puisque nous y avons trouvé à même le
dallage, des sépultures dont les plus anciennes datent du Moyen Empire.
 
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