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https://doi.org/10.11588/diglit.36873#0078
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LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPI IL
nous permet de préciser ni même de vérifier cette hypothèse, puisqu'il n'a été retrouvé sur place
que quelques tessons de poterie de l'époque.
Deux autres groupes de chambres sont des dépendances directes du sanctuaire; par la porte
de granit, aujourd'hui détruite, qui se trouvait à l'extrémité de la paroi nord, en face de celle de
l'antichambre, on pénétrait dans un petit vestibule où deux autres portes, également en granit
s'ouvrent l'une au nord sur une chambre à deux stalles, l'autre à 1 ouest sur une pièce divisée
en cinq. Il n'existe plus trace d'escalier, celui-ci pouvant toutefois avoir occupé une des stalles
aujourd'hui détruites jusqu'au dallage.
Je n'ai trouvé aucun indice relatif à l'usage de ces dépendances, mais le fait même qu elles
sont situées derrière le sanctuaire, au delà de la salle la moins accessible du temple, et la pré-
sence de portes supplémentaires nous engagent à les considérer comme les locaux où l'on
conservait les objets les plus précieux, sortes de trésors plutôt que de magasins, au moins en
ce qui concerne les cinq chambrettes situées tout contre la pyramide. Quant aux deux autres
chambres, je serais tenté de leur attribuer une autre destination : toutes les grandes portes des
LE MONUMENT FUNÉRAIRE DE PEPI IL
nous permet de préciser ni même de vérifier cette hypothèse, puisqu'il n'a été retrouvé sur place
que quelques tessons de poterie de l'époque.
Deux autres groupes de chambres sont des dépendances directes du sanctuaire; par la porte
de granit, aujourd'hui détruite, qui se trouvait à l'extrémité de la paroi nord, en face de celle de
l'antichambre, on pénétrait dans un petit vestibule où deux autres portes, également en granit
s'ouvrent l'une au nord sur une chambre à deux stalles, l'autre à 1 ouest sur une pièce divisée
en cinq. Il n'existe plus trace d'escalier, celui-ci pouvant toutefois avoir occupé une des stalles
aujourd'hui détruites jusqu'au dallage.
Je n'ai trouvé aucun indice relatif à l'usage de ces dépendances, mais le fait même qu elles
sont situées derrière le sanctuaire, au delà de la salle la moins accessible du temple, et la pré-
sence de portes supplémentaires nous engagent à les considérer comme les locaux où l'on
conservait les objets les plus précieux, sortes de trésors plutôt que de magasins, au moins en
ce qui concerne les cinq chambrettes situées tout contre la pyramide. Quant aux deux autres
chambres, je serais tenté de leur attribuer une autre destination : toutes les grandes portes des