Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Jomard, Edme François [Editor]
Description de l'Égypte: ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Égypte pendant l'expédition de l'armée française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand (Band 2,2,4: Planches 4): Antiquités — Paris, 1817

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.4725#0022
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
ANTÆOPOLIS.

connus, à l’exception des dix-sept premiers signes du côté droit,
à partir de l’inscription Grecque; ces dix-sept figures ont été copiées
sur les lieux.
L’inscription est restaurée elle-même d’après les six fragmens au-
jourd’hui subsistans, partie en place, partie renversés à terre. De
petites lignes perpendiculaires, légèrement tracées, indiquent dans la
gravure les limites de chacun des fragmens. Le premier à gauche ne
se retrouve plus aujourd’hui ; le second est en place ; le troisième est
par terre; les quatrième et cinquième, également; enfin le sixième est
à sa place. Les lettres pleines sont celles qu’on peut lire aujourd’hui ;
celles qui ne sont que ponctuées, ont été restituées. Pour connoître
le sens de l’inscription Grecque et les motifs de la restitution, lisez le
Mémoire sur les inscriptions anciennes recueillies en Égypte, et la
Description des antiquités d’Antæopolis, A. D. ch. XII, pag. ly (par
M. Jomard).
II paroît certain qu’à l’endroit de la frise où est aujourd’hui l’ins-
cription, il y avoit autrefois un globe ailé, pareil à celui qui est dans
la corniche, et tel que celui que l’on voit dans la frise du grand temple
d’Edfoû. ( Voye^ les deux Mémoires cités ci-dessus.)
La décoration d’une des colonnes, qu’on a copiée dans son entier,
a été répétée sur les autres. On a également répété sur le côté gauche
de la porte d’entrée les ornemens qui ont été dessinés en partie sur le
côté droit.
Dans la restauration de cette façade, on n’a pas cru devoir se per-
mettre de décorer lésantes, faute de données qui suffisent : seulement
on y a tracé les assises de pierre d’après la proportion des assises infé-
rieures, qui ont été mesurées et qui ont om,j8.
On a supposé les deux entre-colonnemens extrêmes un peu plus
grands que les autres, pour laisser à toutes les portes antérieures la
même largeur, et parce qu’il résulte de cette construction une lon-
gueur de façade triple de la hauteur, proportion que l’on trouve
quelquefois dans les monumens Égyptiens.
Au sujet des petites portes ouvertes dans les murs d’entre-colonne-
ment, contre l’usage ordinaire des temples, lisez la Description
d’Antæopolis, J. IV,pag. 10.


Les signes
d’après ceux de la façade.
Fig. 4- Plan du chapiteau de la colonne, pris à la hauteur de l’extré-
mité du fût, et vu par-dessous.
On y voit, i.° en coupe, un peu plus de la moitié de 1 ennéagone
qui forme le chapiteau et les côtes des feuilles de dattier; 2.0 au
trait, la projection des feuilles et des côtes; 3.0 ponctué, le dé
carré surmontant le chapiteau.
a b. Diamètre du chapiteau. Ce diamètre a été tracé pour faire
sentir 1 irrégularité que produit le nombre impair de feuilles.

>e du portique sur la ligne AB. (Voyezfi g. z, )
hiéroglyphiques placés sur les colonnes ont été répétés




S

s


S

S

s


Fig. y Élévation du chapiteau de la colonne.
Nota. On n’a point tracé, au-dessous des cinq bandes annulaires qui
terminent le fût, l’ornement en forme de liens arrondis qu’on voit fig. 2 et g.
Pour bien comprendre la forme supérieure du chapiteau, il eût
fallu plus qu’une élévation géométrale. II faut se représenter que de
la ligne inférieure du dé, sur chacun des quatre côtés, il part une sur-
face gauche, partie inclinée et partie horizontale, qui s’étend jusqu’à
la sommité des feuilles et descend dans les angles rentrans et arrondis
formés supérieurement par deux feuilles contiguës. C’est une forme
que la projection ne pouvoit faire sentir.
Fig. 6. Plan d’une partie de la rive droite du Nil, où sont situés les
restes d’un ancien édifice Égyptien, à l’ouest du temple. Ce
petit édifice est en grande partie ruiné : quelques colonnes sont
debout. On voit encore les murs d’entre-colonnement.
Le massif qui est du côté de l’est, et qui paroît de construction
Romaine, servoit peut-être à supporter quelque statue. (Voye^ la Des-
cription d’Antæopolis, A. D. ch. XII, §. ni.)


Vue perspective du Temple.
On a restauré, dans cette vue, la façade entière du temple, comme
dans la planche précédente, à l’exception du milieu de la frise. Ici
on a restitué le globe ailé qui devoit orner cette frise antérieure-
ment à l’inscription Grecque. ( Voye^ la Description d’Antæopolis.)
Ce dessin rétablit l’état des choses à peu près tel qu’il a été avant le
temps des Perses.
1. Globe ailé qui a été enlevé et remplacé par une inscription Grecque,
du temps des Romains.
2.. Partie postérieure et latérale du temple proprement dit, res-
taurée.
3. Enceinte en brique, qui environnoit le temple.
4. Portion d’une pierre d’une étendue considérable, aujourd’hui
couchée sur la terre, et qui a ÿin,87 de longueur, im,4j de
largeur et im,6o de hauteur. A côté sont quelques autres
pierres qui sont aussi d’une
deux figures de prêtres Égyptiens qui peuvent servir d’échelle
à cette pierre gigantesque, plus pesante que chacune des deux
pierres du fronton du Louvre.
5. Barque descendant sur le Nil, ou plutôt sur le canal qui, dans les
temps anciens, amenoit les eaux près de la ville, et qui depuis est
devenu le lit même du fleuve : on suppose ici le temps de
I inondation. La forme de la barque est prise dans les hypogées
iïElethyia.
6. Village qu’on suppose avoir existé au midi d’Antœopolis.

grande dimension. A 1 extrémité sont
 
Annotationen