ANTÆOPOLIS
DES PLANCHES.
EXPLICATION
2,. .6. Monolithe.
&
, Coupe, Elévation et Détails du Portique du
— 6. Plan des restes de 1Édifice de ï Ouest.
Fia.
&
Fi o'.
1. Ce plan fait voir, vers l’est, l’enceinte des ruines du temple
d’Antœopolis, et les buttes de décombres provenant des an-
ciennes constructions; vers l’ouest, les ruines d’un petit édifice,
les restes d’un mur de quai, et le village de Qâou, divisé en
deux parties. A droite de l’édifice de l’ouest est un massif carré
qui paroît avoir servi de piédestal et être un ouvrage Romain.
On voit dans le fleuve une petite île, reste de l’ancien territoire
d’Antœopolis, qui est aujourd’hui sous les eaux par suite du
changement arrivé dans le cours du Nil.
D
2. Vue d’une niche monolithe à sommet pyramidal : cette niche,
en pierre calcaire compacte, est encore debout et située dans
l’axe du temple. (Voyez^zg; z.) II y a quelques fentes sur deux
des faces.
p Plan du monolithe. L’entrée est tournée vers l’ouest, et regarde
exactement l’entrée du temple. Les diagonales indiquent le
plan de la pyramide.
4- Élévation de la niche monolithe. Les hiéroglyphes très-fins
qui l’ornoient à droite et à gauche, n’ont pu être dessinés. Dans
le fond, il y avoit aussi des ornemens, qui sont en partie effacés.
L’exécution est tres-belle.
Fig. y. Coupe de la niche monolithe sur la longueur. Les parties au-
jourd’hui effacées ou détruites sont indiquées dans le dessin.
Au fond , on a marqué les décombres qui cachent la partie
inférieure de la niche.
6 Détail de la frise ornée de scarabées , qui couronne le haut
de l’intérieur de la niche.
- Bas-relief sculpté sur la porte du temple, au-dessous de la
corniche: il y a, au-dessus de la coiffure du sphinx, une partie
d’ornement effacée.
8. Bas-relief sculpté sur une des faces intérieures de la porte d’en-
trée du temple. La forme coudée de la partie inférieure du
tableau indique un ressaut dans le profil de cette face.
Tffg. 9. Figure d’oiseau symbolique sculptée dans la partie inférieure
des colonnes du portique. (Voye^ la Description d’Antæopolis,
77g. 1. Plan du portique, seule partie subsistante du grand temple.
Sur dix-huit colonnes dont il étoit composé, il n’en reste que
quinze entièrement debout.
a. L’entre-colonnement qui correspond à ce point milieu du por-
tique, est beaucoup plus considérable et presque deuxfois plus
large que les autres.
b. Trois colonnes aujourd’hui renversées, et dont il ne reste que
les fondations ou les assises inférieures.
C. Niche monolithe qui étoit placée dans le sanctuaire, et qui
paroît encore aujourd’hui à sa place primitive.
Toute la partie de ce plan qui est légèrement ponctuée, est de
restauration. Pour restaurer cet édifice, on s’est appuyé, 1.° sur la po-
sition de la niche monolithe; 2.0 sur l’emplacement des débris et la
grande quantité de pierres et de matériaux dont le sol est jonché;
3«° sur ! analogie des autres temples ayant à peu près les mêmes propor-
tions. La distance qu’il y a entre le portique et le monolithe, fait voir
qu’il devoit y avoir un deuxième portique , et ensuite deux salles avant
le sanctuaire. Les pièces latérales sont supposées ici d’après les édifices
analogues. Au reste, on auroit pu faire cette restauration du temple
de plusieurs manières différentes, aussi vraisemblables que celle-ci.
Tfig'. 2. Élévation de la façade.
Les mesures des hauteurs ont été prises à partir du sol, qu’on a
découvert au pied des colonnes, et qui est à iom,9^ j au-dessous de
l’architrave. Au-dessous de ce niveau, il y avoit encore, à chaque
colonne, un socle de 6 décimètres de hauteur.
Les antes sont restaurés, ainsi que les deux colonnes de gauche et
la colonne de droite. La corniche et l’architrave sont exprimées en
entier, quoiqu’elles n’existent plus qu’en partie : mais il suffit de
prolonger les lignes de la partie encore existante, pour recomposer
tout l’entablement sans aucune inexactitude. Les caractères hiérogly-
phiques de la frise ou architrave ont été ajoutés d’après les modèles
r
Cette vue, prise d’un peu plus près que la précédente et dessinée
à une échelle plus grande, fait mieux voir aussi les détails de 1 archi-
tecture et de la décoration du portique. Des troncs et des groupes de
palmiers sont mêlés et comme confondus avec les colonnes. Au milieu de
la façade, et à terre, sont les restes de l’entablement, couverts, les uns,
d’ornemensÉgyptiens, et les autres, de caractères Grecs. Ces caractères
appartiennent à l’inscription dont on voit deux fragmens en place. En
avant et dans l’intérieur du portique, sont des habitans de Qâou, vil-
lage bâti sur les ruines d’Antœopolis et placé ici à la gauche du dessin.
De ce même côté sont des ingénieurs Français, suivis d’un domestique
Égyptien, qui se préparent à dessiner et à mesurer le portique.
Devant les maisons du village est un dattier fort remarquable par
la bifurcation de sa tige. Cet exemple est le seul que l’on connoisse en
Égypte d’un dattier bifurqué.
Cette vue présente, autour et au mîl’ 1
de dattiers. Les colonnes elles-même æU °æ8 Co onnes’ des groupes
dont la feuille du dattier a fourni Ie modèl C^H°nn^es de chapiteaux
dans l’entablement se voient encore à terre es ?ierres flUI manquent
des caractères Grecs en partie effacés Cp^u mdieu portent
planche 40.) A droite on aperçoit un J'w fé T
ruiné, et la vergue d’une grande barque sur le a 111 rc
est la chaîne Arabique. U ccin'lci
Antœopolis. A. vol. IV,
DES PLANCHES.
EXPLICATION
2,. .6. Monolithe.
&
, Coupe, Elévation et Détails du Portique du
— 6. Plan des restes de 1Édifice de ï Ouest.
Fia.
&
Fi o'.
1. Ce plan fait voir, vers l’est, l’enceinte des ruines du temple
d’Antœopolis, et les buttes de décombres provenant des an-
ciennes constructions; vers l’ouest, les ruines d’un petit édifice,
les restes d’un mur de quai, et le village de Qâou, divisé en
deux parties. A droite de l’édifice de l’ouest est un massif carré
qui paroît avoir servi de piédestal et être un ouvrage Romain.
On voit dans le fleuve une petite île, reste de l’ancien territoire
d’Antœopolis, qui est aujourd’hui sous les eaux par suite du
changement arrivé dans le cours du Nil.
D
2. Vue d’une niche monolithe à sommet pyramidal : cette niche,
en pierre calcaire compacte, est encore debout et située dans
l’axe du temple. (Voyez^zg; z.) II y a quelques fentes sur deux
des faces.
p Plan du monolithe. L’entrée est tournée vers l’ouest, et regarde
exactement l’entrée du temple. Les diagonales indiquent le
plan de la pyramide.
4- Élévation de la niche monolithe. Les hiéroglyphes très-fins
qui l’ornoient à droite et à gauche, n’ont pu être dessinés. Dans
le fond, il y avoit aussi des ornemens, qui sont en partie effacés.
L’exécution est tres-belle.
Fig. y. Coupe de la niche monolithe sur la longueur. Les parties au-
jourd’hui effacées ou détruites sont indiquées dans le dessin.
Au fond , on a marqué les décombres qui cachent la partie
inférieure de la niche.
6 Détail de la frise ornée de scarabées , qui couronne le haut
de l’intérieur de la niche.
- Bas-relief sculpté sur la porte du temple, au-dessous de la
corniche: il y a, au-dessus de la coiffure du sphinx, une partie
d’ornement effacée.
8. Bas-relief sculpté sur une des faces intérieures de la porte d’en-
trée du temple. La forme coudée de la partie inférieure du
tableau indique un ressaut dans le profil de cette face.
Tffg. 9. Figure d’oiseau symbolique sculptée dans la partie inférieure
des colonnes du portique. (Voye^ la Description d’Antæopolis,
77g. 1. Plan du portique, seule partie subsistante du grand temple.
Sur dix-huit colonnes dont il étoit composé, il n’en reste que
quinze entièrement debout.
a. L’entre-colonnement qui correspond à ce point milieu du por-
tique, est beaucoup plus considérable et presque deuxfois plus
large que les autres.
b. Trois colonnes aujourd’hui renversées, et dont il ne reste que
les fondations ou les assises inférieures.
C. Niche monolithe qui étoit placée dans le sanctuaire, et qui
paroît encore aujourd’hui à sa place primitive.
Toute la partie de ce plan qui est légèrement ponctuée, est de
restauration. Pour restaurer cet édifice, on s’est appuyé, 1.° sur la po-
sition de la niche monolithe; 2.0 sur l’emplacement des débris et la
grande quantité de pierres et de matériaux dont le sol est jonché;
3«° sur ! analogie des autres temples ayant à peu près les mêmes propor-
tions. La distance qu’il y a entre le portique et le monolithe, fait voir
qu’il devoit y avoir un deuxième portique , et ensuite deux salles avant
le sanctuaire. Les pièces latérales sont supposées ici d’après les édifices
analogues. Au reste, on auroit pu faire cette restauration du temple
de plusieurs manières différentes, aussi vraisemblables que celle-ci.
Tfig'. 2. Élévation de la façade.
Les mesures des hauteurs ont été prises à partir du sol, qu’on a
découvert au pied des colonnes, et qui est à iom,9^ j au-dessous de
l’architrave. Au-dessous de ce niveau, il y avoit encore, à chaque
colonne, un socle de 6 décimètres de hauteur.
Les antes sont restaurés, ainsi que les deux colonnes de gauche et
la colonne de droite. La corniche et l’architrave sont exprimées en
entier, quoiqu’elles n’existent plus qu’en partie : mais il suffit de
prolonger les lignes de la partie encore existante, pour recomposer
tout l’entablement sans aucune inexactitude. Les caractères hiérogly-
phiques de la frise ou architrave ont été ajoutés d’après les modèles
r
Cette vue, prise d’un peu plus près que la précédente et dessinée
à une échelle plus grande, fait mieux voir aussi les détails de 1 archi-
tecture et de la décoration du portique. Des troncs et des groupes de
palmiers sont mêlés et comme confondus avec les colonnes. Au milieu de
la façade, et à terre, sont les restes de l’entablement, couverts, les uns,
d’ornemensÉgyptiens, et les autres, de caractères Grecs. Ces caractères
appartiennent à l’inscription dont on voit deux fragmens en place. En
avant et dans l’intérieur du portique, sont des habitans de Qâou, vil-
lage bâti sur les ruines d’Antœopolis et placé ici à la gauche du dessin.
De ce même côté sont des ingénieurs Français, suivis d’un domestique
Égyptien, qui se préparent à dessiner et à mesurer le portique.
Devant les maisons du village est un dattier fort remarquable par
la bifurcation de sa tige. Cet exemple est le seul que l’on connoisse en
Égypte d’un dattier bifurqué.
Cette vue présente, autour et au mîl’ 1
de dattiers. Les colonnes elles-même æU °æ8 Co onnes’ des groupes
dont la feuille du dattier a fourni Ie modèl C^H°nn^es de chapiteaux
dans l’entablement se voient encore à terre es ?ierres flUI manquent
des caractères Grecs en partie effacés Cp^u mdieu portent
planche 40.) A droite on aperçoit un J'w fé T
ruiné, et la vergue d’une grande barque sur le a 111 rc
est la chaîne Arabique. U ccin'lci
Antœopolis. A. vol. IV,