MUSÉE ROYAL.
Paris, le 6 Novembre 1820.
Le Comte DE FORBIN,
Directeur des Musées royaux,
A Monsieur le Duc DE LA CHATRE,
Pair de France , Premier Gentilhomme de la Chambre de Sa Majesté.
Monsieur le Duc,
M. Joubert, Auteur d ’un Ouvrage intitulé: MANUEL,
DE l’Amateur D’Estampes, dont il a mis le Pros-
pectus sous vos yeux, et pour lequel il sollicite la faveur
de placer le nom de Sa Majesté en tête de la liste de ses
Souscripteurs, m a prié de lui prêter auprès de vous
l appui de ma recommandation. J ai consenti d autant
plus volontiers à ses désirs sur ce point, que l Ouvrage
qu il va publier, ne peut qu être fort goûté des amateurs
et des artistes; son exécution exigeait des recherches
immenses dirigées avec une grande sagacité. M. Joubert
me parait devoir répondre, sous ce double rapport , a
rattente de tous les amateurs d 'estampes, et je ne doute
pas que son Manuel ne prenne rang parmi les ouvrages
classiques dans ce genre. Si ce témoignage que je dois a la
vérité, pouvait lui être de quelque utilité près de vous,
Monsieur le Duc, je me féliciterais sincèrement d avoir pu
contribuer au succès d’un livre vraiment digne d’intérêt.
J ai l ’honneur d’être. Monsieur le Duc, avec une
haute considération,
Volre très humble et très obéissant Serviteur,
Le Comte DE FORBIN.
Paris, le 6 Novembre 1820.
Le Comte DE FORBIN,
Directeur des Musées royaux,
A Monsieur le Duc DE LA CHATRE,
Pair de France , Premier Gentilhomme de la Chambre de Sa Majesté.
Monsieur le Duc,
M. Joubert, Auteur d ’un Ouvrage intitulé: MANUEL,
DE l’Amateur D’Estampes, dont il a mis le Pros-
pectus sous vos yeux, et pour lequel il sollicite la faveur
de placer le nom de Sa Majesté en tête de la liste de ses
Souscripteurs, m a prié de lui prêter auprès de vous
l appui de ma recommandation. J ai consenti d autant
plus volontiers à ses désirs sur ce point, que l Ouvrage
qu il va publier, ne peut qu être fort goûté des amateurs
et des artistes; son exécution exigeait des recherches
immenses dirigées avec une grande sagacité. M. Joubert
me parait devoir répondre, sous ce double rapport , a
rattente de tous les amateurs d 'estampes, et je ne doute
pas que son Manuel ne prenne rang parmi les ouvrages
classiques dans ce genre. Si ce témoignage que je dois a la
vérité, pouvait lui être de quelque utilité près de vous,
Monsieur le Duc, je me féliciterais sincèrement d avoir pu
contribuer au succès d’un livre vraiment digne d’intérêt.
J ai l ’honneur d’être. Monsieur le Duc, avec une
haute considération,
Volre très humble et très obéissant Serviteur,
Le Comte DE FORBIN.