6 duplessi-bertaüx.
DUPLESSI-BERTAÜX (J^zzz), dessinateur et
graveur à l’eau-forte et au burin , né à Paris en
1750, y est mort en 1818. 11 fut un de ces
génies particuliers que la nature montre d’au-
tant moins souvent, qu’elle a plus de peine à/
les former. Né avec deÿ dispositions extraor-
dinaires pour le dessin, il entreprit à neuf ans
de copier une pièce appelée L’Enfer, et sa
persévérante audace en vint à bout. Cette har-
diesse, couronnée par le succès, fixa l’attention
de Cochin qui favorisait volontiers lestalens qui
voulaient éclore, il se plut à faciliter à son jeune
ami, l’entrée d’une carrière qu’il devait bientôt
parcourir honorablement. Il le fit connaître a
M. de Marigny, qui tenait alors le sceptre des
beaux-arts, et ce nouveau Mécène obtint à Ber-
taux une pension de 3oo fr., qui lui futaccordée
par Zozzziy _X7Z» à litre d’encouragement. Notre
artiste in fieri fut étudier sous le célèbre Vlen
qui devina bientôt le mérite d’un tel élève.
Berlaux, que son goût portait à la gravure,
fut ensuite placé sous la direction de Lebas,
dont le genre de talent convenait à ses dis-
positions particulières. Il composait avec la
facilité la plus rare ; et son imagination, cet
élément de la pensée pittoresque, créait-elle
vaguement quelques formes éphémères dans
le cerveau de l’artiste, qu’aussitôt un sentiment
DUPLESSI-BERTAÜX (J^zzz), dessinateur et
graveur à l’eau-forte et au burin , né à Paris en
1750, y est mort en 1818. 11 fut un de ces
génies particuliers que la nature montre d’au-
tant moins souvent, qu’elle a plus de peine à/
les former. Né avec deÿ dispositions extraor-
dinaires pour le dessin, il entreprit à neuf ans
de copier une pièce appelée L’Enfer, et sa
persévérante audace en vint à bout. Cette har-
diesse, couronnée par le succès, fixa l’attention
de Cochin qui favorisait volontiers lestalens qui
voulaient éclore, il se plut à faciliter à son jeune
ami, l’entrée d’une carrière qu’il devait bientôt
parcourir honorablement. Il le fit connaître a
M. de Marigny, qui tenait alors le sceptre des
beaux-arts, et ce nouveau Mécène obtint à Ber-
taux une pension de 3oo fr., qui lui futaccordée
par Zozzziy _X7Z» à litre d’encouragement. Notre
artiste in fieri fut étudier sous le célèbre Vlen
qui devina bientôt le mérite d’un tel élève.
Berlaux, que son goût portait à la gravure,
fut ensuite placé sous la direction de Lebas,
dont le genre de talent convenait à ses dis-
positions particulières. Il composait avec la
facilité la plus rare ; et son imagination, cet
élément de la pensée pittoresque, créait-elle
vaguement quelques formes éphémères dans
le cerveau de l’artiste, qu’aussitôt un sentiment